En 1999, alors qu’elle vient présenter son premier roman à la télévision, Agnès Michaux fait connaissance de Philippe Gildas et de l’équipe de Nulle part ailleurs. Voilà comment pendant plusieurs années, elle sera un visage familier de Canal Plus. On la retrouve ensuite en radio, sur France Inter, dans l’émission « Le Fou du roi ». Mais elle le reconnait elle-même, pour elle, cette période est déjà lointaine.
Depuis plusieurs années, c’est en librairie qu’Agnès Michaux a trouvé sa place, à la fois en tant...
La fabrication des chiens d'Agnès Michaux - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :
Bonjour Agnès Michaux.
Agnès Michaux :
Bonjour.
Philippe Chauveau :
Vous êtes dans l'actualité avec cette nouvelle sortie : La fabrication des chiens, aux éditions Belfond. On va y revenir parce que ça fait partie d'un gros travail puisque c'est une trilogie. On vous connaît bien en librairie parce que je crois que c'est déjà au moins votre quinzième titre. Sachant qu'en parallèle, il y a aussi des traductions. Et puis, on vous a aussi connu en tant que chroniqueuse en radio et en télévision. Si vous...
La fabrication des chiens d'Agnès Michaux - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :
Au tout début de l'année 2020, Agnès Michaux, vous étiez en librairie avec un livre qui s'appelait La fabrication des chiens 1889, mais déjà vous nous aviez dit : "Je n'ai pas tout dit, il y aura une trilogie". On savait qu'on allait vous retrouver très prochainement. Voilà le deuxième tome de cette trilogie, La fabrication des chiens 1899. Comment est née cette envie de nous raconter l'histoire de ce jeune Parisien qui découvre la vie et qui nous raconte son monde qui change? Comment nait-il Louis...
La fabrication des chiens d'Agnès Michaux - Livre - Suite
Agnès Michaux
La fabrication des chiens
Présentation 00'02'59"En 1999, alors qu’elle vient présenter son premier roman à la télévision, Agnès Michaux fait connaissance de Philippe Gildas et de l’équipe de Nulle part ailleurs. Voilà comment pendant plusieurs années, elle sera un visage familier de Canal Plus. On la retrouve ensuite en radio, sur France Inter, dans l’émission « Le Fou du roi ». Mais elle le reconnait elle-même, pour elle, cette période est déjà lointaine.
Depuis plusieurs années, c’est en librairie qu’Agnès Michaux a trouvé sa place, à la fois en tant que romancière que traductrice.
Parmi quelques-uns de ses succès, « Je les chasserai jusqu'au bout du monde jusqu'à ce qu'ils en crèvent, », « Zelda », « Codex Boticelli » ou « Le témoin », autant de titres portés par une certaine nostalgie et un regard sur un temps envolé.
En 2020, Agnès Michaux s’est lancé dans un projet ambitieux, une trilogie racontant un monde qui change. Trois décennies entre 1889 et 1899 qui ont façonné le monde dans lequel nous évoluons aujourd’hui.
Le tome 2 « La fabrication des chiens 1899 » vient de paraitre. Vous pouvez le lire sans avoir lu le précédent tome mais bien évidemment, c’est encore mieux si vous pouvez enchainer les deux volumes en attendant le troisième prévu l’année prochaine.
A travers les chiens qui à la fin du XIXème siècle ont été travaillés pour correspondre aux envies de leurs propriétaires, c’est l’invention des chiens de race », Agnès Michaux nous entraine dans un Paris frénétique où le jeune Louis Daumale, venant de sa province natale, va faire ses gammes en tant que journaliste puis en tant que photographe. Si, à l’image de Louis Daumale, la romancière a inventé d’autres personnages, la romancière prend aussi un malin plaisir à mettre en scène les personnages de l’époque, ceux qui faisiant l’actualité, qu’ils fussent, artistes, politiques, hommes de lettres ou militaires. Dans ce tome 2, nous voilà à l’été 1899, quand la France se déchire avec l’affaire Dreyfus, quand le Troisième république vacille, quand la technique semble vouloir faire voler le moment d’hier en éclats.
L’écriture d’Agnès Michaux est magnifique, sensible. La reconstitution historique est minutieuse et, pris à partie par le narrateur, le lecteur est embarqué dans cette folle aventure aux côtés du candide et facétieux Louis Daumale. Peinture d’une époque qui ressemble furieusement à la nôtre, le roman est aussi plein d’humour et de sensibilité.
Une réussite donc !
« La fabrication des chiens 1899 » d’Agnès Michaux est publié chez belfond.
Agnès Michaux
La fabrication des chiens
Portrait 00'07'07"Philippe Chauveau :
Bonjour Agnès Michaux.
Agnès Michaux :
Bonjour.
Philippe Chauveau :
Vous êtes dans l'actualité avec cette nouvelle sortie : La fabrication des chiens, aux éditions Belfond. On va y revenir parce que ça fait partie d'un gros travail puisque c'est une trilogie. On vous connaît bien en librairie parce que je crois que c'est déjà au moins votre quinzième titre. Sachant qu'en parallèle, il y a aussi des traductions. Et puis, on vous a aussi connu en tant que chroniqueuse en radio et en télévision. Si vous deviez définir le fil rouge de votre vie et plus particulièrement de votre parcours professionnel, que diriez-vous?
Agnès Michaux :
Le destin ou le hasard… En fait, je suis passée par des choses très différentes que je n'attendais pas. Je n'avais jamais eu l'intention de travailler à la télévision, par exemple. C'est un livre qui m'a amené à la télévision. Je me souviens avec beaucoup d'affection, encore plus maintenant qu'il n'est plus là, de mon passage à Nulle part ailleurs pour mon premier livre. Lorsque je suis sorti du plateau, on m'a proposé de travailler sur Canal+. J'ai appris ensuite que Philippe Gildas m'avait testé pendant l'émission et ce n'était pas prévu.
Philippe Chauveau :
Alors c'est vrai, vous le dites, le grand public vous a découvert sur Canal+, mais vous le dites aussi c'est de l'histoire ancienne. Maintenant, votre nom est essentiellement associé à vos livres, ce que vous écrivez sous votre nom. Vous êtes aussi traductrice. Vous avez traduit plusieurs ouvrages. Qu'est-ce qui vous plaît dans le monde de la littérature? Pourquoi, finalement, est ce encore là un clin d'œil du destin? Pourquoi êtes vous partie en littérature?
Agnès Michaux :
Il y a des choses que je vois maintenant que je ne voyais pas quand j'étais plus jeune. Oui, c'est ça la vieillesse, c'est ce que ça a de bien. Par exemple, je me suis rendu compte que j'avais un rapport au livre très ancien. Je n'avais jamais fait le lien, mais quand j'étais vraiment petite, vers 7 ans, dès que j'ai su écrire, je recopiais mes livres de comptes, je n'inventais rien. J'ai recopié mot à mot dans les cahiers et je faisais mes petites illustrations, des sortes d'enluminure. C'est vrai que j'étais une enfant qui lisait beaucoup. Ça me paraît un peu idiot ou banal de dire ça, mais je pense que beaucoup d'écrivains, si vous leur posez la question, diraient qu'on a été des enfants en chambre avec des livres. Peut-être pas tous les gens qui écrivent, mais l'enfant seul écrit l'enfant seul rêve, l'enfant seul s'invente des histoires dans sa chambre et l'enfant seul dans sa chambre aime lire. C'est sa manière d'aller dehors ou d'être avec les autres. Ça c'est moi depuis toujours.
Philippe Chauveau :
Et vous êtes encore cet enfant qui écrit?
Agnès Michaux :
Oui, je suis toujours l'enfant seul. Je serai toujours l'enfant seul, c'est comme ça.
Philippe Chauveau :
Et le livre est justement une façon de vous inventer un autre monde?
Agnès Michaux :
Ce n'est pas de m'inventer un autre monde parce que ma manière d'être une enfant seule, c'est d'aller vers les autres. Peut-être parce que c'est toujours problématique, tendre la main plutôt que d'attendre qu'on me la tende. Je crois que c'est ça. C'est en fait, je pense qu'il y a quelque chose d'essayer sans arrêt de rattraper le monde et de s'y sentir la bienvenue. C'est un problème, donc je pense que pour moi, c'est ça écrire.
Philippe Chauveau :
Vos personnages sont des ami.e.s de papier?
Agnès Michaux :
Oui, ils sont plus de papier. Pour moi, ils sont bien là. Ils ne sont jamais de papier. Pour moi ils existent.
Philippe Chauveau :
Il y a une déchirure quand vous mettez le point final, et que vous êtes obligé de les laisser pour en rencontrer d'autres?
Agnès Michaux :
Non, parce qu'en fait, ils ont ce petit avantage sur les gens qu'on aime dans la vie réelle, c'est qu'ils ne disparaissent jamais.
Philippe Chauveau :
Une constante dans la plupart de vos propres romans, c'est que la grande histoire est souvent là. Alors, soit vous racontez la grande histoire, soit elle est là en toile de fond. Pourquoi est-ce important? C'est une façon de vous protéger de votre époque contemporaine?
Agnès Michaux :
Je crois avoir le goût de l'histoire, mais je pense que j'ai le goût de l'histoire parce que j'ai le goût de l'humain et que les hommes font l'histoire.
Philippe Chauveau :
On vous connaît aussi, Agnès Michaux, je le disais en préambule en tant que traductrice. Vous donnez aussi des cours dans des ateliers d'écriture. C'est vrai que la traduction vous la laissez un petit peu de côté parce que vous êtes très prise par votre propre écriture. Mais pourquoi ce goût de la traduction? Et pourquoi cette envie du partage en donnant dans des ateliers d'écriture? Parce qu'il s'agit bien de ça, des ateliers d'écriture, on donne.
Agnès Michaux :
Pour ce qui est de la traduction, c'est assez bêtement ma formation. Quand je préparais Normale sup, j'étais en anglais. J'ai traduit de l'anglais, pas du serbo-croate, donc une langue assez commune. La traduction me passionne, c'est une manière de plonger dans l'âme des autres. Les Anglais ne pensent pas le temps comme nous. Les étrangers ne pensent pas le temps comme nous, très souvent.
Philippe Chauveau :
Pourquoi cette envie des ateliers d'écriture?
Agnès Michaux :
Les ateliers d'écriture, c'est parce qu'on m'a proposé d'en faire et j'avoue qu'au début, je traduisais ça par apprendre à écrire et j'avais une sorte de première réaction lourde : ça ne s'apprend pas. Mais ce n'est pas tout à fait vrai. Ce qui est très intéressant, c'est que ça m'a permis de verbaliser des choses que je ne verbalise jamais dans ma pratique, c'est à dire des choses que je sais faire ou je me dis : là, attention, la dernière fois que tu as fait ça, c'était mal, c'était moche. Je vais vous dire la première fois que je suis sortie d'un atelier d'écriture, j'étais dans la rue, je me dis : mais pourquoi ce que je leur dis, je le fais pas ? Voilà, c'est exactement ça. Donc, c'est vraiment un échange. Parce que même moi, ça m'aide je pense justement.
Philippe Chauveau :
Eu égard à tout ce que vous venez de nous dire, en un mot, si vous deviez définir la relation qui vous unit à l'écriture.
Agnès Michaux :
C'est très compliqué comme question. Je ne pourrais pas ne pas écrire maintenant, je vous aurais peut être pas dit ça il y a vingt ans. Là, je ne peux pas ne pas le faire.
Philippe Chauveau :
C'est votre actualité, Agnès Michaux, votre nouveau titre, La fabrication des chiens 1899, aux Editions Belfond.
Agnès Michaux
La fabrication des chiens
Livre 00'07'21"Philippe Chauveau :
Au tout début de l'année 2020, Agnès Michaux, vous étiez en librairie avec un livre qui s'appelait La fabrication des chiens 1889, mais déjà vous nous aviez dit : "Je n'ai pas tout dit, il y aura une trilogie". On savait qu'on allait vous retrouver très prochainement. Voilà le deuxième tome de cette trilogie, La fabrication des chiens 1899. Comment est née cette envie de nous raconter l'histoire de ce jeune Parisien qui découvre la vie et qui nous raconte son monde qui change? Comment nait-il Louis Daumale?
Agnès Michaux :
Il naît d'abord par le chien, parce que ça a débuté par une histoire de chien assez bête de se demander d'où venaient les chiens de race d'aujourd'hui. Est-ce que c'était très ancien? Mon instinct me disait que ça ne devait pas être très ancien et que ça ressemblait bien à ce 19ème siècle qui commence à maîtriser le monde et à le façonner. Effectivement, c'était bien le cas puisque la standardisation des races, c'est le travail de la deuxième moitié du 19ème siècle. Mais là, je me suis dit ça dit des choses. Des hommes, en fait, puisque tout de suite, dans mon esprit ombrageux, je me suis dit : "Fin du 19ème, on sélectionne les chiens en trouvant que c'est trop bien d'avoir des choses parfaites, des êtres vivants, parfaits, qui correspondent exactement à ce qu'on veut : la taille du museau, la couleur du poil, tout". Et c'est évidemment l'époque de l'eugénisme. Et oui, tout est prêt pour les dérapages, les déviations, les distorsions totales morales du 20ème siècle.
Philippe Chauveau :
Ce qui veut dire que vous allez nous raconter un monde en pleine mutation à partir de trois années 1889, 1899 ce nouveau tome et 1909, qui sera le troisième tome. Pourquoi avoir choisi la trilogie, même si je précise qu'on peut tout à fait prendre le deuxième tome si on n'a pas lu le précédent, puisque qu'il y a des petits rappels.
Agnès Michaux :
Oui, j'ai fait en sorte que ça soit possible.
Philippe Chauveau :
C'est vrai que c'est quand même encore plus sympa si on recommence depuis le début de la trilogie? Pourquoi avoir choisi justement de faire ça 3 en trois volumes?
Agnès Michaux :
Au départ, je ne savais pas vraiment. Évidemment, pour moi, c'était intéressant de faire évoluer les choses. Il y avait tellement de choses à raconter que sur un volume, je ne pouvais pas.
Philippe Chauveau :
Ça veut dire que les trois tomes étaient indispensables, finalement, pour raconter ce monde en mutation?
Agnès Michaux :
Oui. Et puis, symboliquement, il y a un truc qui va se passer. En 1889, on avait un monde à pied et à cheval, un petit peu à bicyclette. En 1899, un monde de tarés à bicyclette. Vous voyez tout de suite le lien avec aujourd'hui, c'est à dire que Paris est envahie de vélo. Le vélo, c'est vraiment la folie. Les gens sont dingues de vélo et avec le vélo, ils vont découvrir un élément qui est essentiel dans notre histoire, c'est la vitesse, c'est très symbolique. Dans le volume 2 on retrouve les bicyclettes et les automobiles. Dans le volume 3, attention, nous allons nous affranchir de la gravité puisque en 1909, c'est l'aviation. Il y a aussi ce mouvement là qui était symbolique pour moi.
Philippe Chauveau :
Vous allez donc nous raconter une époque? Bien évidemment, il y aura un parallèle avec notre époque contemporaine. J'aimerais qu'on revienne sur ce personnage de Louis Daumale que vous avez inventé. C'est une sorte de candide. Il voit le monde évoluer. Ils se posent parfois des questions. Il est journaliste. Et puis là, il découvre aussi tous les avantages et tous les atouts de la photographie. Il travaille avec le monde de la peinture. Il découvre ce monde. Il reste quand même parfois en retrait, c'est à dire qu'il voit bien qu'il y a des progrès. Mais il se pose des questions à savoir si tous les progrès sont vraiment bénéfiques. D'où vient-t-il ce Louis Daumale? Comment l'avez vous construit?
Agnès Michaux :
En fait, l'idée, pour moi, c'était dans le volume 1, on pourrait dire qu'il a un petit côté de Rastignac, mais en fait, non, c'est Rastignac version chic type. C'est un chic type, il est sympa. Il vient de sa Touraine natale, il monte à Paris. L'idée aussi, c'était de faire à travers les trois volumes, l'histoire de la presse. Quand on voit un personnage qui peut observer une époque, quoi de mieux que d'en faire un journaliste? On l'envoie en interviewes, et il rencontre tout un tas de monde. Justement, je me permets d'anticiper. Il y a ce personnage fictif de Louis Daumale. Il y a quelques autres personnages fictifs que l'on découvre, mais surtout, il y a tous les personnages de la grande histoire que côtoie Louis Domale et qui font l'actualité, qui font aussi avancer l'intrigue de votre roman. Et si je reviens sur ce tome 2, 1899, tout vacille dans bien des domaines, et notamment politiquement, parce que le pouvoir pourrait tomber. On est en pleine affaire Dreyfus. Qu'est ce qui vous a fasciné dans cette période et notamment dans cette année charnière de 1899?
Philippe Chauveau :
À la vérité, tout cela est un peu le fruit du hasard. Quand j'ai commencé 89, j'ai arbitrairement décrété que ce serait tout les dix ans.
Agnès Michaux :
Bon, ça tombe super bien. J'ai décrété qu'il y aurait dix ans entre les volumes parce que je voulais que mes personnages vieillissent suffisamment, qu'ils puissent être passés des tas de choses entre deux volumes, pas de me retrouver dans la continuité très immédiate. Ça ne m’intéressait pas. Je voulais qu'ils changent et qui vieillissent. Du coup, j’ai eu des interrogations sur le fait de vieillir, de voir le monde changer. Il fallait du temps. Et après, j'ai fait un deuxième choix, chaque volume se passe à une saison particulière. La c'est l'été 89. Effectivement, il y a le procès du second procès de Dreyfus qui commence début août. Et ce qui est fou, c'est quand on regarde ça d'un peu loin xxxxdd la République a failli tomber.
Philippe Chauveau :
Il y a la grande histoire. Il y a ces parallèles que vous faites avec notre époque contemporaine. Il y a tous ces personnages dont les noms sont dans les dictionnaires. Et puis, il y a aussi toute la qualité de votre écriture. Beaucoup de ressenti dans ce que vivent vos personnages. De l'humour aussi, avec Louis, qui prend la vie comme elle vient. Le narrateur qui prend le lecteur aussi a partie d'une façon très, très régulière. Je reviens sur ce titre, "la fabrication des chiens". Je pense notamment à ce propriétaire de Louis Daumale qui lui aboie dessus tous les mois pour récupérer son loyer, et qui est un chien qui s'appelle Bismark. Montre moi ton chien, je te dirai qui tu es. C'est aussi un peu ça que vous nous rappelez, c'est que les hommes et les chiens se ressemblent beaucoup.
Agnès Michaux :
Oui ou en tout cas, ils peuvent tirer beaucoup de leçons à regarder leurs compagnons à quatre pattes. Ça, c'est vrai, c'est vraiment vrai.
Philippe Chauveau :
C'est votre actualité, ça s'appelle La fabrication des chiens 1899. Je précise que le tome 1 est sorti il y a juste un an et il est encore en librairie. On peut lire celui ci, mais c'est encore mieux si on redémarre du début. Et on attend avec impatience l'année 1909. C'est une très belle réussite. Merci Agnès Michaux, vous êtes publié aux éditions Belfond. A bientôt.
Agnès Michaux :
Merci beaucoup.