Le visage de Nicolas Beuglet ne vous est sans doute pas inconnu. On a pu le voir notamment en tant que journaliste et présentateur sur M6. Mais c’est aujourd’hui à l’écriture que Nicolas Beuglet a choisi de consacrer son temps. Et dans un genre bien précis, le polar nordique. Mais loin de vouloir imiter ce qui a déjà été fait, il a su créer un univers bien à lui. Après un premier roman publié sous pseudo, il est révélé au grand public en 2016 avec « Le cri », On y découvre l’inspectrice norvégienne Sarah...
L'île du Diable de Nicolas Beuglet - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Bonjour Nicolas Beuglet Vous êtes dans l'actualité avec « L’île du diable » aux éditions XO. Il y a eu deux autres précédents titres, « Le cri » et « Le complot ». Et puis, il y avait aussi un autre titre en 2011, chez un précédent éditeur. Mais auparavant, il y a eu un autre Nicolas Beuglet. Vous avez été journaliste, notamment en radio et en télévision, mais c'est vraiment l'auteur et le romancier qui m'intéressent aujourd'hui. Comment l'écriture et avant la lecture arrivent-t-elles dans...
L'île du Diable de Nicolas Beuglet - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :On avait découvert Sarah Geringën, ce personnage, ette femme flic norvégienne, dans « Le cri ». Puis, on l'a retrouvée dans « Le complot ». La revoici dans « L'île du diable ». Je précise que si on a aimé « Le cri » et si on a aimé « Le complot », on va adorer « L'île du diable ». Mais si on n'a pas lu ces deux précédents titres, on peut quand même se lancer dans « L'île du diable » puisque dans les premières pages, vous repositionnez votre personnage. Mais forcément, c'est...
L'île du Diable de Nicolas Beuglet - Livre - Suite
Nicolas Beuglet
L'île du Diable
Présentation 00'02'26"Le visage de Nicolas Beuglet ne vous est sans doute pas inconnu. On a pu le voir notamment en tant que journaliste et présentateur sur M6. Mais c’est aujourd’hui à l’écriture que Nicolas Beuglet a choisi de consacrer son temps. Et dans un genre bien précis, le polar nordique. Mais loin de vouloir imiter ce qui a déjà été fait, il a su créer un univers bien à lui.
Après un premier roman publié sous pseudo, il est révélé au grand public en 2016 avec « Le cri », On y découvre l’inspectrice norvégienne Sarah Geringën appelé pour un suicide dans un hôpital psychiatrique proche d’Oslo. Le roman devient très vite un best-seller, les lecteurs étant séduit par la psychologie de l’héroïne, l’intensité de l’écriture, l’originalité de l’intrigue et les thèmes abordés.
Sarah Geringën revient en 2018 avec « Complot », puis cette année, avec « L’île du dia ble ». Bien évidemment, la lecture sera plus aisée si vous avez lu au préalable les deux précédents opus, mais rassurez-vous, vous pouvez aussi vous plonger dans ce nouveau titre sans avoir déjà rencontré notre femme flic norvégienne. Cette fois-ci, l’enquête qui s’offre à elle est encore plus déroutante et complexe puisque son père en est la victime, tué dans des conditions particulièrement horribles. Sans rien dévoiler, sachez que nous irons des forêts obscures de Norvège aux plaines glaciales de Sibérie. On cherchera aussi à savoir quelle porte ouvrait la clé retrouvée dans l’estomac du cadavre. Enfin, nous irons sur cette île du diable, en remontant le temps. Des fantômes du passé surgiront, mettant en lumière un fait historique oublié mais terrifiant. Car c’est là l’un des points des romans de Nicolas Beuglet. Dans chaque titre, il s’empare d’un évènement avéré pour construire autour une histoire alambiquée à souhait mais ou tout est plausible. Ajoutez à cela une ambiance bien sinistre, des personnages bien plus fissurés qu’ils n’apparaissent, et surtout une écriture brillante et addictive, vous l’aurez compris, voilà un livre que vous du mal à lâcher et qui vous déstabilisera bien après le point final.
Vous aimez les polars, vous aimez avoir peur, vous avez envie de frissonner. Le nouveau livre de Nicolas Beuglet est fait pour vous ! Et vous n’avez pas fini de sursauter au moindre bruit qui viendra perturber vos nuits….
« L’île du diable » de Nicolas Beuglet est publié chez XO.
Nicolas Beuglet
L'île du Diable
Portrait 00'06'17"Philippe Chauveau :
Bonjour Nicolas Beuglet
Vous êtes dans l'actualité avec « L’île du diable » aux éditions XO. Il y a eu deux autres précédents titres, « Le cri » et « Le complot ». Et puis, il y avait aussi un autre titre en 2011, chez un précédent éditeur. Mais auparavant, il y a eu un autre Nicolas Beuglet. Vous avez été journaliste, notamment en radio et en télévision, mais c'est vraiment l'auteur et le romancier qui m'intéressent aujourd'hui. Comment l'écriture et avant la lecture arrivent-t-elles dans votre vie avant tout ? C'est la bibliothèque ? C'est un prof ? Ce sont vos parents ? Comment découvrez-vous le livre ?
Nicolas Beuglet :
Certainement par ma mère qui me lisait des histoires comme à beaucoup d'enfants j'imagine. Et ensuite, il y a eu une professeure, je crois que c'était en cinquième, une prof de français, qui était très attachée aux rédactions, qui étaient libres à l'époque. Et mon premier souvenir d'envie d'écrire pour être lu, c'est à ce moment-là ; je me souviens avoir demandé à cette professeure de français, si elle avait aimé l'histoire ? Mon envie de raconter des histoires s'est vraiment forgée pendant cette période de l'adolescence.
Philippe Chauveau :
Vous avez eu un parcours professionnel qui est le vôtre. Puis, l'envie de l'écriture revient à la charge lorsque que vous êtes devenu adulte. Vous faites alors le choix du polar, du thriller. Pourquoi ce goût ? Déjà, en tant que lecteur, est-ce vers ce genre de littérature que vous allez ?
Nicolas Beuglet :
Non, en fait je lis assez peu de polars ou de thrillers. Pour être honnête, moi, mes lectures étaient beaucoup plus de l'héroïque fantaisie, du fantastique comme « L'Histoire sans fin » ou des choses comme ça, très immersives. Cela dit, quand j'ai lu le « Da Vinci Code », il y a quelques années, j'avais été à la fois hyper enthousiaste et profondément déçu parce que j'avais eu à la fois le plaisir unique de découvrir un pan de l'Histoire, en tout cas tel que Dan Brown le présentait, sur le christianisme etc. Je me disais : « Là, j'apprends des choses dans ce thriller. C'est formidable". Et, en même temps, j'avais été déçu par l'histoire qui ne m'intéressait pas tellement, j'avais l'impression qu'on savait déjà tout au milieu du roman. Donc, j'ai eu une espèce de frustration et je pense que cette frustration a nourri mon envie d'écrire un livre qui pourrait répondre à mes attentes : à la fois apprendre des choses au lecteur avec si possible une bonne histoire. Je ne sais pas si j’y suis parvenu mais je sais que cette envie de passer du cap de l’envie d'écrire à la concrétisation du livre est née de ce petit agacement.
Philippe Chauveau :
Le premier livre que vous publiez en 2016 sous votre propre nom c'est « Le cri » qui sera suivi de « Complot » et maintenant « L'île du diable » avec un personnage récurrent, Sarah Geringën. Vous allez nous emmener dans les pays du Nord, la Norvège notamment. Avant de parler de votre personnage, j'aimerais avoir votre ressenti sur ces littératures du Nord dont on parle beaucoup. Est-ce que cela a pu vous influencer. Qu'est-ce qui vous donne envie d'emmener votre lecteur dans ces contrées lointaines ?
Nicolas Beuglet :
C’était pour surfer sur la vague, me faire un maximum d'argent facile car ça marchait très bien à l'époque ! C'est exactement ce que je me pensais qu'on allait me dire quand j'ai su que j'allais situer mon intrigue du « Cri » en Norvège. Mais en fait, la raison pour laquelle l’histoire se déroule là-bas est totalement étrangère à cette volonté de surfer sur une vague. Elle est liée à mon envie d'ancrer l'histoire dans le réel. Tout simplement parce que dans « Le cri », au cœur de l'intrigue, il y a un projet mené par la CIA, des secrets sur des expériences assez sordides et j'ai décidé tout simplement de situer mon histoire là où l'Histoire avec un grand H avait eu lieu.
C’est pour cela que c'est en Norvège. Si j'avais découvert que ce projet s'était déroulé dans d'autres pays, en Afrique ou ailleurs, le livre se passerait en Afrique.
Philippe Chauveau :
Justement, c'est un peu là où je voulais vous vous emmener ! A travers vos romans il y a ce personnage récurrent, cette policière Sarah Geringën. Non seulement vous faites preuve d'une maîtrise en tant que romancier mais il y a aussi la patte du journaliste parce que ce n'est pas une lecture gratuite. Lorsqu'on découvre les intrigues, on a envie d'en savoir plus, on a envie d'aller chercher vos sources pour comprendre quelles sont ces histoires dont vous nous parlez et on sent qu'il y a toujours le journaliste qui veut mettre le doigt sur un sujet un peu enfoui au milieu des dossiers.
Nicolas Beuglet :
C'est exactement ça. Quand je cherche un sujet, je cherche vraiment l'éléphant dans la pièce, je cherche un sujet qui est énorme mais qu'on n’a pas vu, ou peu vu, et qui va devenir le cœur le cœur de mon intrigue. C'est quelque chose qui m'anime. Moi, je dois m'enthousiasmer et je dois me dire : « Mais ce n'est pas possible que je sois passé à côté de quelque chose comme ça ! ». Après vient l'envie de le partager. Tous les faits historiques scientifiques des livres sont vrais. Après, l'intrigue, c'est moi qui la tricote. Mais vous avez les moyens de vérifier la véracité des informations.
Philippe Chauveau :
Deux questions en une. Pourquoi un personnage récurrent que l'on retrouve dans « Le cri », « Le complot » et maintenant « L'île du diable » ? Et pourquoi avoir choisi une héroïne plutôt qu’un flic masculin ?
Nicolas Beuglet :
J’ai choisi un personnage féminin parce que je ne serai jamais une femme. J'avais envie de me mettre dans la peau d'un personnage que je ne serai jamais. En tant qu'auteur, c'est vraiment intéressant. Et puis, j'ai choisi Sarah avec ce caractère très froid et distant. Elle ne serre la main à personne parce qu'elle veut garder toute son objectivité. Si un jour il m'arrivait un problème au niveau judiciaire, ce que je ne souhaite pas, j'aimerais que ce soit ce genre de femme qui s'occupe de l'affaire. Enfin, la raison pour laquelle on la retrouve sur plusieurs livres, c'est que Sarah a une particularité : certes, elle ne parle pas beaucoup, elle ne dit pas grand-chose sur elle mais surtout, plus intéressant encore, elle ne sait pas tout sur elle-même. Il y a une partie de sa personnalité, en tout cas de son passé, qui agit sur elle sans qu'elle comprenne pourquoi. Elle porte une lourde culpabilité mais elle n'arrive pas à l'inscrire dans sa propre histoire. Elle ne sait pas d'où cela vient et c'est quelque chose qu'elle traîne comme ça. Dans « L'île du diable », on va enfin comprendre d'où vient cette lourde culpabilité. Voilà pourquoi Sarah avait besoin d'être explorée sur trois livres.
Philippe Chauveau :
Sarah Geringën que l'on retrouve dans ce nouvel opus « L'île du diable ». C'est votre actualité, Nicolas Beuglet. Vous êtes publié aux éditions XO.
Nicolas Beuglet
L'île du Diable
Livre 00'06'26"Philippe Chauveau :
On avait découvert Sarah Geringën, ce personnage, ette femme flic norvégienne, dans « Le cri ». Puis, on l'a retrouvée dans « Le complot ». La revoici dans « L'île du diable ». Je précise que si on a aimé « Le cri » et si on a aimé « Le complot », on va adorer « L'île du diable ». Mais si on n'a pas lu ces deux précédents titres, on peut quand même se lancer dans « L'île du diable » puisque dans les premières pages, vous repositionnez votre personnage. Mais forcément, c'est encore mieux si on si on a lu les deux précédents tomes, qui sont désormais disponibles en poche chez Pocket.
Sarah Geringën, c'est une femme forte mais qui cache aussi une certaine fragilité. Personnage froid distant que nous allons retrouver en prison au début de « L'île du diable ». Rappelez-nous-en quelques mots pourquoi elle est en prison.
Nicolas Beuglet :
Il faut remonter à la fin de « Complot ». Il ne faudrait pas trop en dévoiler, la seule chose que l’on peut dire, c'est que Sarah, à la fin de « Complot », va se retrouver dans une situation très délicate où elle va devoir faire un choix dans un moment d'action. Finalement, elle va se retrouver en prison. Et pendant que la procédure se met en place et que tous les doutes essaient d'être dissipés, elle reste un an en prison. Et l'histoire de « L'ile du diable » commence le jour de sa sortie, ou même à la minute de sa sortie, et même quelques minutes avant. Parce que malheureusement on va lui apprendre quelque chose juste avant sa sortie.
Philippe Chauveau :
Vous faites donc le choix de placer votre héroïne en prison au tout début du roman. Puis, on va la faire sortir de prison pour une raison bien précise : son père est mort ! Au début, elle va penser que c'est un cambriolage qui a peut-être mal tourné. Mais très vite, on va se rendre compte qu’il s’agit bien d’un crime. Ce qui veut dire que ce personnage que vous nous avez présenté dans les précédents romans comme froide et distante, on va être obligé d'en savoir un peu plus sur elle parce qu'elle-même va chercher des réponses aux questions qu'elle se pose depuis longtemps. Qui était-il son père ? Quelle était leur relation ?
Nicolas Beuglet :
C'est ce qu'elle va chercher à comprendre. En fait, c'est un personnage son père ! C'est quelqu'un qu'elle connaît mal. C'est quelqu'un avec qui elle a toujours vécu, qui a toujours été là dans la famille avec sa sœur et sa une mère mais qui n'a jamais été très actif au sein de sa famille. Pourtant, lorsqu'elle apprend sa mort, comme vous le disiez, elle se dit qu’il ne peut pas avoir été assassiné. Mais effectivement, la scène de crime est surprenante, tellement terrible avec cette poudre blanche qui recouvre le corps de son père nu. Les extrémités de ses membres sont gangrénés. Donc, ce n'est pas possible que ce soit par hasard. Pire encore, le légiste lui dit qu'on a retrouvé une clé dans l'estomac de son père. Mais qu’ouvre cette clé ? Pourquoi avait-il cette clé dans l’estomac ? Tout cela va forcément contraindre Sarah à fouiller dans le passé de son père pour essayer de comprendre ce qui lui est arrivé et qui lui a fait ça. Ce qui est encore plus intéressant, c'est qu'en fouillant dans le passé de son père, elle va découvrir des choses sur elle-même.
Philippe Chauveau :
Ce n'est pas anodin pour le romancier que vous êtes d'avoir mis une clé dans l'estomac de la victime. Des clés, vous allez en donner plusieurs au lecteur, certaines vont ouvrir des portes et d'autres non. Vous allez aussi, comme vous l'avez fait dans vos précédents titres, nous parler d'un événement précis, qui se passe dans les années trente, là-bas, dans ces contrées lointaines On ne va pas dire en dire plus bien sûr. Mais comment avez-vous trouvé cet événement ? Comment est venue cette idée ?
Nicolas Beuglet :
C'est l'Histoire dans l'histoire. C’est un livre que j'ai découvert par hasard qui m'a donné cette idée-là. J'étais chez des amis en train de les aider à déménager. Ils m'ont dit d’aller jeter un coup d'œil dans le grenier pour voir s’ils n’avaient rien oublié. Je monte et là, il restait un bouquin, posé contre une étagère. Je vois le titre du livre et je me dis : « Qu'est-ce que c'est que ça ? ». Je tourne le livre, je lis la quatrième de couverture et je me dis : « Mais c'est impensable cet événement historique ! ». Ce qui est impensable c'est l'événement en lui-même dont je n'en ai pas entendu parler, alors est ce que je suis mauvais ? Est-ce que cet événement est passé sous les radars ? J'ai fait des recherches et je me suis rendu compte qu'aussi épouvantable et incroyable qu'était cet événement historique, on n’en avait quasiment jamais parlé.
Philippe Chauveau :
Là, est-ce votre rôle de journaliste ou est-ce un sentiment de révolte citoyenne ? En essayant de ressortir un événement comme celui-ci, quelle est votre intention au-delà de l'écriture d'un thriller ?
Nicolas Beuglet :
La chose qui me fait le plus peur dans la vie, c'est l'idéologie. Moi, c'est quelque chose qui me terrifie parce que c'est l'abandon d'intelligence. Selon moi, il n'y a rien de plus terrible que de lire dans le regard de quelqu'un qu'il ne parle pas avec son intelligence mais qu'il parle en récitant ou en appliquant une règle qui n'est pas la sienne. Je trouvais intéressant d'aller chercher ce qu'une idéologie pouvait faire de pire. Là, il se trouve que c'est le communisme mais ce pourrait en être une autre. La religion m'intéresse aussi, toutes les religions. Je pense que c'est ça qui m'a intéressé dans cette histoire.
Philippe Chauveau :
J'imagine que dans les retours que vous avez de vos lecteurs, on vous le dit souvent. Ce que l'on aime dans votre écriture, c'est le rythme, la psychologie de vos personnages et ces intrigues que vous savez inventer. Dans quel état d'esprit êtes-vous lorsque vous écrivez ? Comment concevez-vous vos romans ?
Nicolas Beuglet :
Avec le souci permanent de faire plaisir aux lecteurs ! Je ne fais pas partie de la catégorie des gens qui écrivent pour eux. J'écris vraiment en pensant sans cesse au lecteur, comme une partie d'échecs contre moi-même. Je me mets du côté de l’auteur et puis après, je me mets à la place du lecteur en me demandant comment il va percevoir ce que j’ai écrit. Qu'est-ce que ça veut dire dans sa tête ? Quelle déduction il peut se faire en fonction de telle ou telle chose. On règle les choses. Je commence un livre seulement si j'en connais la fin. C'est la fin qui va dicter l'existence ou non du livre. Je veux une très grosse question au début, un grand mystère mais je veux que la réponse soit à la hauteur de la question. Je déteste les livres ou les films qui posent de grandes questions et où, à la fin, le scénariste ou l'auteur s'est dit que de toute façon, il n'y avait pas de réponse en prétextant : « La réponse est en vous, allez hop, c'est terminé." Moi cela m'exaspère ! Donc, j'essaie d'offrir ça aux lecteurs. Ce sont vraiment les deux grandes clés de mon écriture.
Philippe Chauveau :
Mission accomplie ! Quelle est cette «île du diable » sur laquelle Sarah Geringën va devoir aller enquêter ? Vous aussi, vous allez frissonner avec le nouveau titre de Nicolas Beuglet, publié aux éditions XO. Merci beaucoup.