C’est un musicien et un écrivain que nous mettons aujourd’hui à l’honneur. Né à Lausanne en 1980, Nicolas Fraissinet a suivi des études littéraires avant de travailler dans le cinéma en tant qu’assistant de réalisation. Mais c’est bien la musique qui le fait vibrer. Auteur, compositeur, pianiste, il se révèle au grand public en 2005 avec ses premiers titres. Déjà très connu en Suisse, approuvé par la critique qui voit en lui un nouveau Polnareff, il poursuit à son rythme sa conquête du public français, créant...
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Philippe Chauveau :Bonjour Nicolas Fraissinet. Merci d'avoir répondu à notre invitation. « Des étoiles dans les yeux », c'est votre premier roman aux éditions Belfond. Vous avez un parcours atypique parce que je ne sais pas si je reçois un écrivain, si je reçois un musicien ou si je reçois un artiste avec un A majuscule. Vous êtes entre la France et la Suisse et on vous connaît davantage, pour le moment, dans l'univers de la musique. Vous êtes musicien depuis plusieurs années maintenant. Si vous deviez vous définir, qui...
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Philippe Chauveau :Avec ce premier roman, Nicolas Fraissinet, il est à la fois question de musique, on va y revenir, et il est surtout question d'un héros qui s'appelle Eliott. Nous allons faire sa connaissance. Le roman démarre de façon assez brutale. Eliott a 25 ans et il apprend que, dans les quinze prochains jours, il va perdre la vue. Forcément, il est paniqué puis, il va essayer de comprendre pourquoi et comment il en est arrivé là. D'où vient cette histoire et qui est ce fameux Eliott ?
Nicolas Fraissinet :L'histoire...
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Nicolas Fraissinet
Des étoiles dans les yeux
Présentation 00'02'25"C’est un musicien et un écrivain que nous mettons aujourd’hui à l’honneur. Né à Lausanne en 1980, Nicolas Fraissinet a suivi des études littéraires avant de travailler dans le cinéma en tant qu’assistant de réalisation. Mais c’est bien la musique qui le fait vibrer. Auteur, compositeur, pianiste, il se révèle au grand public en 2005 avec ses premiers titres. Déjà très connu en Suisse, approuvé par la critique qui voit en lui un nouveau Polnareff, il poursuit à son rythme sa conquête du public français, créant un univers musical qui lui est propre, alternant la ballade et le son pop rock sans rien sacrifier à la pertinence de ses textes. Nicolas Fraissinet a déjà produit 4 albums que je vous invite vivement à découvrir.
Mais c’est ici le romancier qui nous intéresse, même si finalement, entre sa création musicale et sa création littéraire, il n’y a qu’un pas. Avec ce 1er roman « Des étoiles dans les yeux », Nicolas Fraissinet nous entraine dans une histoire bouleversante et lumineuse, faite d’émotions, d’interrogations et de rebondissements.
« Je m’appelle Eliott, j’ai 25 ans. Je l’ai appris aujourd’hui, je serai aveugle dans quinze jours ». Voilà les premiers mots de ce roman inclassable, qui démarre de façon classique pour prendre des aspects surréalistes avant un formidable rebondissement que je me garderai bien de vous dévoiler…
Tout en finesse, en poésie, en subtilité, à l’image des textes de ses chansons, l’écriture de Nicolas Fraissinet est maitrisée, les personnages bien campés, les ambiances sont joliment restituées et on se laisse facilement happé par ce conte des temps modernes qui nous interrogent sur nous-mêmes, sur notre pouvoir de résister aux coups du sort, sur notre résilience et notre regard aux autres. La musique est très présente dans le livre, concrètement, puisque le lecteur peut, grâce à un QR code en ouverture de chapitre, écouter des introductions musicales créées par l’auteur. De même, en fin de chapitre, des indications scéniques accompagnent le parcours d’Eliott, le personnage central du roman, nous rappellant aussi que l’auteur prépare une adaptation théâtrale de son roman. Entre musique, écriture et scène, voilà un projet artistique global porté par un jeune auteur talentueux et attachant.
« Des étoiles dans les yeux » de Nicolas Fraissinet, aux éditions Belfond.
Nicolas Fraissinet
Des étoiles dans les yeux
Portrait 00'06'55"Philippe Chauveau :
Bonjour Nicolas Fraissinet. Merci d'avoir répondu à notre invitation. « Des étoiles dans les yeux », c'est votre premier roman aux éditions Belfond. Vous avez un parcours atypique parce que je ne sais pas si je reçois un écrivain, si je reçois un musicien ou si je reçois un artiste avec un A majuscule. Vous êtes entre la France et la Suisse et on vous connaît davantage, pour le moment, dans l'univers de la musique. Vous êtes musicien depuis plusieurs années maintenant. Si vous deviez vous définir, qui êtes-vous Nicolas Fraissinet ?
Nicolas Fraissinet :
Jusqu'à il y a quelques mois, j'aurais dit que j'étais un chanteur ou un auteur compositeur interprète. Mais maintenant, je rajoute romancier. Dans mon parcours, il y a un vrai mélange entre l'écriture et la chanson parce que mon parcours a toujours été motivé par un vrai besoin de raconter des histoires. C'est ce qui est à l'origine de mon parcours de chanteur. C'est aussi ce qui est à l'origine de mes débuts de romancier. Si je devais me décrire aujourd'hui, je ne sais pas si je dois dire un chanteur qui écrit des romans ou un romancier qui chante des chansons.
Philippe Chauveau :
Si je fais le point sur votre vie, qui est encore jeune, vous avez suivi des études littéraires. Le cinéma vous a aussi a intéressé puisque vous avez travaillé dans l'univers du cinéma. Aujourd’hui, dans la chanson, vous vous occupez aussi bien de la musique que des textes, ce qui veut dire que l'écrit est important pour vous. Et puis, maintenant, il y a cette envie d'écrire un roman mais vous m'avez laissé entendre que c'est une envie qui est assez ancienne. Il y a longtemps que vous caressiez ce rêve. Pourquoi ?
Nicolas Fraissinet :
Ce qui est peut-être symptomatique, c'est que, jusqu'à il n'y a pas très longtemps, j'écrivais des chansons très longues donc cela montrait déjà un sentiment de manque de place dans le format de la chanson. C'est vrai que j'ai toujours eu l'envie et le réflexe d'écrire beaucoup. Pour moi, la chanson est un format qui est très agréable pour politiser une phrase ou un texte, et puis surtout pour la proposer en live, sur scène, devant des gens. Mais en fait, le roman je pense permet de prendre plus de temps et d'avoir plus de place pour proposer aux lecteurs quelque chose de plus immersif qu'une chanson qui est très ramassée.
Philippe Chauveau :
On va rentrer bien sûr dans votre roman mais en tant que musicien et chanteur, quel est l'univers que vous avez envie d'offrir à vos spectateurs, à ceux qui vous écoutent ? On est dans la chanson française.
Nicolas Fraissinet :
Oui. Mais j'ai un parcours qui est assez à l'image de l'univers qui se promène dans mes titres. Beaucoup de personnes parlaient de mes chansons comme de mini histoires, de quelque chose d’assez cinématographique. C’est vrai qu’il y a vraiment le désir d'installer des atmosphères, de raconter des histoires et de rentrer à l'intérieur de l'émotion des personnages, ou plutôt des chansons ! Je dis déjà personnages... C'est vrai que l'émotion est toujours à la source, à la racine de chaque chanson et je ressens le besoin de la décrire. Cela qui passe souvent par des histoires et par des univers à construire ou à imaginer pour l'auditeur.
Philippe Chauveau :
Vous vous livrez beaucoup dans vos chansons ?
Nicolas Fraissinet :
Cela dépend de quelles chansons. En tant qu'auteur d'un texte de chanson, je pense qu'on met toujours un peu de soi. Mais, je m'imagine aussi comme une espèce d'éponge, très à l'écoute des sentiments des autres. Après, j'essaie de me nourrir de leurs sentiments et de les reproduire avec ma manière de les voir ou de les comprendre.
Philippe Chauveau :
Quels sont les artistes qui ont pu vous influencer, qui ont pu vous donner envie de devenir chanteur à votre tour ou même des chanteurs d'aujourd'hui que vous suivez ? Quel est votre univers musical ?
Nicolas Fraissinet :
Mon univers musical est beaucoup plus anglo-saxon étonnamment. J'ai grandi avec des musiques de films et des musiques anglaises ou américaines. Après, je pense qu’il est inévitable de parler de Brel ou de Barbara parce que ce sont des gens qui ont eu un énorme impact sur ma manière, par leur façon d’appréhender la chanson, d'approcher l'expression sur scène. Mais mon univers musical est davantage du côté de David Bowie, de la musique celte ou des musiques de films.
Philippe Chauveau :
Dans le même ordre d'idées, puisque vous vous lancez dans l'écriture, vos références littéraires, quelles sont-elles ?
Nicolas Fraissinet :
Etonnamment, j'ai été un lecteur assez peu assidu. Je ne me suis jamais considéré comme appartenant à une famille ou comme étant inspiré par un style de littérature. Il y a surtout des fulgurances, des auteurs que j'ai rencontrés et qui m'ont laissé une empreinte énorme comme René Char, par exemple, ou Baudelaire. La poésie m'a vraiment ouvert des fenêtres sur beaucoup de choses mais je ne saurais pas me ranger dans une ligne inspirée de tel ou tel auteur. Ce sont des moments, des phrases de certains livres, ou même des livres comme « Le Soulier de satin » de Paul Claudel qui peut être un livre très effrayant pour beaucoup de gens mais qui, à l'intérieur de lui, porte des choses qui sont assez violentes, comme des satellites qui apparaissent dans un champ de vision.
Philippe Chauveau :
Je le disais en ouverture de cet entretien, je ne sais pas si c'est le chanteur ou le ou le romancier que je reçois mais, finalement, tout s'enchaîne. Tout est logique dans ce parcours puisque ce roman parle aussi de musique. Etes-vous en train de construire une oeuvre même si c’est un peu pompeux de le dire comme ça ? Avez-vous avez l'impression, ou l'ambition, d'écrire une œuvre entre la chanson et la littérature.
Nicolas Fraissinet :
C'est vrai que cela peut paraître un peu pompeux mais c'est un peu ça... J'ai oublié un auteur dont j'aurais pu vous parler aussi parmi ceux qui m'ont énormément impressionné, c'est Marcel Proust. Autant dans sa manière d'écrire que dans sa manière d'approcher la réalité et les sentiments. Une phrase qu'il avait dite m'avait beaucoup marqué : il faut imaginer son oeuvre comme une cathédrale à construire et chaque élément est une brique de cet édifice. Ainsi, au final, il y a une cohérence. Sans me comparer à qui que ce soit, j’ai effectivement cette envie que chaque écrite puisse apporter un écho à l'autre, pour qu'ensemble elles apportent un sens nouveau qui peut nourrir quelque chose qui arrive après. Dans mon livre, il y a même des morceaux de phrases qui viennent de chansons qui ont été écrites il y a un an ou dix ans. Pour moi, la cohérence est là ! Je pense que tout ce qui a été fait avant fait partie des fondations qui amènent à ce livre là.
Philippe Chauveau :
C'est l'une des briques de votre de votre cathédrale
Nicolas Fraissinet :
Je l’espère !
Philippe Chauveau :
Alors, entrons dans la nef de votre cathédrale, Nicolas Fraissinet. Votre premier roman, « Des étoiles dans les yeux » est publié chez Belfond.
Nicolas Fraissinet
Des étoiles dans les yeux
Livre 00'07'31"Philippe Chauveau :
Avec ce premier roman, Nicolas Fraissinet, il est à la fois question de musique, on va y revenir, et il est surtout question d'un héros qui s'appelle Eliott. Nous allons faire sa connaissance. Le roman démarre de façon assez brutale. Eliott a 25 ans et il apprend que, dans les quinze prochains jours, il va perdre la vue. Forcément, il est paniqué puis, il va essayer de comprendre pourquoi et comment il en est arrivé là. D'où vient cette histoire et qui est ce fameux Eliott ?
Nicolas Fraissinet :
L'histoire vient déjà de l'envie de parler d'une grande question qui nous appartient à tous. Comment se comporte-t-on quand on se retrouve face à la montagne ou à l'épreuve de notre vie ? Je pense qu'on a tous, à un moment de notre vie, une épreuve qui peut être la perte d’un être cher, la maladie… Cela peut prendre toutes les formes qu'on peut imaginer et on se retrouve tous, à ce moment-là, devant un choix qui est celui, soit de s'effondrer et lâcher prise, soit continuer à marcher, essayer d'aller au-delà de la montagne et de se sentir grandi de cette épreuve. Ce qui arrive à ce personnage, c'est ça. Il arrive à un moment où il s'effondre, c'est ce qui se passe dans les trois premiers jours de l'histoire, et puis, par certains éléments qui lui arrive par certaines personnes qui se rapprochent de lui, finalement, il décide de se lancer dans une espèce de course contre la montre pour se dépêcher d'être heureux.
Philippe Chauveau :
Il n'est pas seul dans ce parcours parce qu'il est très entouré. Il y a sa mère qui est peut-être même un peu trop protectrice. Il y a ses amis, des proches comme le patron du bar dans lequel il travaille. Il y a des gens qui le soutiennent et qui ne savent d’ailleurs pas toujours trouver les mots.
Nicolas Fraissinet :
Effectivement, il n'est pas seul. Il a même une manière bien à lui de parler de ses deux meilleurs amis qui sont tout le temps autour de lui. Il en parle comme de ces deux luminaires. Pour moi, l'idée, c'était vraiment d'avoir ce personnage au centre de l'histoire mais que toutes les personnes qui gravitent autour de lui réfléchissent également une partie de la lumière afin qu’Eliott essaie de comprendre ce qu'il ne voit pas forcément.
Philippe Chauveau :
Eliott s'apprête à perdre la vue mais il est bien conscient qu'il va découvrir autre chose, qu'il va découvrir un autre monde. C'est comme si une autre vue allait s'offrir à lui au fil des pages. Il en est très vite conscient.
Nicolas Fraissinet :
Il en est un peu conscient grâce à certains indices que lui laissent les personnages, il pense comprendre ce qu'il est en train de vivre. Mais, à la limite, j'ai le sentiment que le fait qu'il le comprenne avant n'est pas l'essentiel de sa recherche. L'essentiel, c'est que c'est qu'il se rende compte que c'est le fait de ne pas abandonner et de continuer qui va lui permettre justement d'aller au-delà de cette montagne, même s'il ne comprend pas pourquoi. Il y a un personnage à un moment qui lui dit : j
« Vous cherchez la cause mais ne le faites pas. Il n'y en a pas et la raison à tout cela vous attend déjà quelque part. C'est en ne cherchant pas et en continuant à avancer que vous la trouverez ».
Philippe Chauveau :
Votre livre est assez déroutant parce qu'il y a d'abord plusieurs histoires en une et il y a même plusieurs livres en un. Je vous promets que je ne vais rien dévoiler de l'intrigue mais il se passe énormément de choses mais c'est vrai qu'au fil des pages ! Au début, tout commence de façon très classique. Elliot a 25 ans et malheureusement, par la maladie, il va perdre la vue. Et puis, très vite, on arrive dans un univers onirique, poétique. On est dans une ville dont on ne sait pas très bien où elle est. Les personnages ont des noms un peu bizarres. Il y a aussi des expressions qui viennent dans le récit que l’on ne comprend pas forcément au premier abord. C'est toute la première partie du roman. Vous aviez envie d'entraîner votre lecteur dans un autre univers, de le dérouter peut-être. Pourquoi ?
Nicolas Fraissinet :
En fait, j'avais envie de casser certains repères pour que, tout de suite, le lecteur ait le sentiment qu'il y avait une réalité à trouver qui n'était pas forcément dans les codes qu'on a aujourd'hui. Pour moi, cette idée là se retrouve aussi dans les illustrations, parce qu'il y a des symboles et des schémas. Il y a beaucoup de choses qui permettent au lecteur, s'il le souhaite, de chercher des passerelles. J'ai imaginé ce livre un peu comme une histoire parsemée de petits passages secrets, comme un concept que le lecteur peut choisir de suivre ou pas. Donc, il peut lire le livre comme une histoire linéaire et prendre, je l'espère, le plaisir que pourra lui donner l'histoire mais sans chercher plus que cela. Ou sinon, il peut aussi se plonger dans le double fond du chapeau de magicien et voir qu'il y a encore d'autres doubles fonds. Toutes ces pistes lui sont proposées mais ne sont pas imposées.
Philippe Chauveau :
Parmi les citations que vous avez choisies en ouverture de roman, j'aime beaucoup celle de Galilée : « J'ai aimé les étoiles trop profondément pour avoir peur de la nuit ». Pourquoi avoir choisi cette citation en particulier ?
Nicolas Fraissinet :
Je pense que j'aurais aimé qu'on me le dise quand j'étais petit, cela m'aurait aidé à avoir moins peur de la nuit ! En fait, j'aime cette phrase là parce qu’elle dit que c'est l'amour qui permet d'aller au-delà de la peur que l'on ressent par rapport à une situation ou une réalité. Et c'est exactement ce qui arrive à Elliott. Il est confronté à quelque chose qui est terrifiant et il le vit d'une manière très violente. Mais l'amour des gens qui sont autour de lui brise le mur et la lumière passe à travers les failles. C'est une histoire d'amour 2.0 !
Philippe Chauveau :
Le livre en lui-même est un objet assez inattendu. Il y a le roman et l'écriture avec cette lecture linéaire que l'on peut faire comme vous vous le précisez. Et puis, c'est en ouverture de chapitres, il y a des illustrations qui nous rapprochent de l'astrologie. Il y a aussi des QR codes qui nous permettent d'entrer dans votre univers musical, en parallèle de l'histoire. Enfin, à la fin de chaque chapitre, il y a un inter-chapitre qui nous projette sur scène. On ne dira pas vraiment pourquoi mais c'est expliqué au fil des pages. Là encore, pourquoi avoir choisi cette construction qui peut éventuellement dérouter le lecteur ?
Nicolas Fraissinet :
Je voulais que le livre soit à la fois un roman, dans le sens classique du terme, et en même temps qu'on puisse le percevoir comme un livre d'images. Et parce que j'ai l'impression que l'on peut accéder à des niveaux de compréhension qui sont différents par le texte ou par l'image et encore autrement par la musique. C'est pour cela qu'il y a les fameux QR codes dont on parlait qui permettent au lecteur, avec son téléphone, de scanner le QR code qui est en tête de chaque chapitre et accéder ainsi, en ligne, à la musique, à la bande originale, du chapitre et d'avoir une musique.
Philippe Chauveau :
Ces musiques que vous avez vous même composées et qui sont les versions instrumentales des chansons qui verront le jour un peu plus tard.
On l'aura compris, il s'agit là d'un roman mais c'est un roman qui prend place dans un parcours de vie et dans un parcours artistique beaucoup plus large, en complément de votre métier de musicien et de chanteur.
Voilà une belle histoire, une histoire qui nous emmène dans un autre univers, une histoire qui nous fait réfléchir sur les embûches que nous réserve la vie dans le quotidien. Tout cela porté par une écriture vraiment très travaillée et très belle, accompagné par votre musique. Merci Nicolas Fraissinet, votre premier roman, « Des étoiles dans les yeux » est publié chez Belfond.
Nicolas Fraissinet
Des étoiles dans les yeux
Cadeau 00'05'35"