Après des portraits de femmes d'exception salués par la critique, on se souvient d'Artemisia ou de Fanny Stevenson, grands succès publics, Alexandra Lapierre nous entraîne aujourd'hui dans la Russie du 19ième siècle à la rencontre d'un personnage hors du commun, pourtant méconnu dans notre Europe occidentale, Djemmal Eddin.
Dans « Tout l'honneur des hommes » publié chez Plon, Alexandra Lapierre retrace le destin de Djemmal Eddin, fils de l'imam tchétchène Shamil, pris en otage à l'âge de 8 ans par les armées russes et...
Belle Greene d'Alexandra Lapierre - Présentation - Suite
Philippe Chauveau - Bonjour Alexandra Lapierre et merci de nous recevoir. « Tout l'honneur des hommes », aux éditions Plon, c'est votre nouveau titre. Vous avez écrit une thèse sur les femmes fatales dans la littérature du 19ième siècle, vous avez un papa, écrivain reconnu. L'écriture, la littérature, c'est une histoire d'amour, une histoire de famille ?
Alexandra Lapierre « Tout l'honneur des hommes » - Oui, l'écriture c'est une histoire de passions. Ca a toujours été pour toute la famille, quelque chose qui nous...
Belle Greene d'Alexandra Lapierre - Portrait - Suite
Philippe Chauveau - Alexandra Lapierre, « tout l'honneur des hommes » c'est votre nouveau livre, c'est aux éditions Plon. Vous nous entraînez dans la Russie Impériale de 1839, au cœur du Caucase, avec ce destin exceptionnel ; ce destin d'un enfant de 8 ans Djemmal Eddin. Qu'est-ce qui vous a plu chez lui ?
Alexandra Lapierre « Tout l'honneur des hommes » - Je me suis dit : qui est ce jeune homme qui est enlevé en 1839 à l'âge de huit ans de ses montagnes du Caucase pour être emmené de force à Saint Petersbourg et qui va...
Belle Greene d'Alexandra Lapierre - Le livre - Suite
Marie-Adelaïde Dumont
Librairie Doucet
66 Avenue du général De Gaulle
72000 Le Mans
02 43 24 43 20
C'est une femme qui s'implique et qui n'écrit que ce qu'elle a vérifié. Déjà là, on peut lui tirer un coup de chapeau avant d'avoir ouvert l'un de ses livres parce qu'elle travaille à fond, elle se documente, elle connaît très bien son sujet et après elle nous régale en tant qu'auteur. Je crois que ce qui la caractérise, c'est également cette ouverture aux autres, la chaleur humaine, la curiosité, l'intelligence... «...
Belle Greene d'Alexandra Lapierre - L'avis du libraire - Suite
Alexandra Lapierre
Tout l'honneur des hommes
Présentation 1'03Dans « Tout l'honneur des hommes » publié chez Plon, Alexandra Lapierre retrace le destin de Djemmal Eddin, fils de l'imam tchétchène Shamil, pris en otage à l'âge de 8 ans par les armées russes et qui grandira à la cour du Tsar Nicolas Ier avant de devoir faire un choix capital pour l'honneur.
Construit comme un roman d'aventures, mais basé sur des faits authentiques, « Tout l'honneur des hommes » est un livre d'une envergure exceptionnelle : 450 pages qui nous entrainent des montagnes du Caucase aux ors des palais impériaux.
Une grande fresque à l'écriture enflammée, une documentation précise et rigoureuse une belle force d'évocation. Un livre qui éclaire d'un jour nouveau l'histoire de la Russie contemporaine.
« Tout l'honneur des hommes », par Alexandra Lapierre, aux éditions Plon. C'est sur Web TV Culture.
Dans « Tout l'honneur des hommes » publié chez Plon, Alexandra Lapierre retrace le destin de Djemmal Eddin, fils de l'imam tchétchène Shamil, pris en otage à l'âge de 8 ans par les armées russes et qui grandira à la cour du Tsar Nicolas Ier avant de devoir faire un choix capital pour l'honneur.
Construit comme un roman d'aventures, mais basé sur des faits authentiques, « Tout l'honneur des hommes » est un livre d'une envergure exceptionnelle : 450 pages qui nous entrainent des montagnes du Caucase aux ors des palais impériaux.
Une grande fresque à l'écriture enflammée, une documentation précise et rigoureuse une belle force d'évocation. Un livre qui éclaire d'un jour nouveau l'histoire de la Russie contemporaine.
« Tout l'honneur des hommes », par Alexandra Lapierre, aux éditions Plon. C'est sur Web TV Culture.
Alexandra Lapierre
Tout l'honneur des hommes
Portrait 4'06Alexandra Lapierre « Tout l'honneur des hommes » - Oui, l'écriture c'est une histoire de passions. Ca a toujours été pour toute la famille, quelque chose qui nous habitait tous. Et donc c'est vrai que j'ai toujours écrit. Pendant les récréations, j'écrivais, je racontais des histoires, j'étais dans mon petit coin en train d'écrire. Donc oui, c'est une vraie passion.
Philippe Chauveau - Quels sont vos souvenirs de jeunesse, d'enfance, les premiers livres qui vous ont fascinée ?
Alexandra Lapierre « Tout l'honneur des hommes » - C'était des romans de chevalerie. J'adorais tout ce qui était à la fois des histoires de voyage et des histoires d'honneur.
Philippe Chauveau - Le fait d'avoir un papa reconnu, estimé, ça aurait pu vous inciter à ne pas écrire ? Vous avez voulu vous comparer à lui ?
Alexandra Lapierre « Tout l'honneur des hommes » - Non, mais c'est vrai qu'avant d'avoir voulu écrire, j'ai fait du cinéma. Faire de la mise en scène et de l'écriture, on ne s'en sort pas, de l'écriture de scénario parce que l'idée justement était qu'on ne peut pas faire la même chose que son père et que le terrain était occupé. Ce n'était pas une question de rivalité, c'était qu'il fallait faire les choses indépendamment de la famille. Je suis partie aux Etats-unis et j'ai donc fait des études de cinéma à l'American Film Institute à Los Angeles. J'ai adoré cela et j'ai appris quelque chose qui me reste : raconter une histoire.
Philippe Chauveau - Vous aimez donc raconter des histoires et retracer des destins tout à fait exceptionnels, souvent des destins féminins. Il y avait eu Fanny Stevenson, il y a eu Artemisia, cette femme peintre dans la Rome baroque. Ces personnages, pour quelle raison vous fascinent-ils ?
Alexandra Lapierre « Tout l'honneur des hommes » - Il y a un désir de justice, un désir de porter témoignage sur des gens qui ont fait des choses formidables et que l'on a oublié. Ils ont cela en commun, et c'est en général le déclic de l'histoire d'amour que je vais avoir avec eux, que ce soit des femmes comme des hommes.
Philippe Chauveau - Est-ce à dire que pour vous, l'écriture sert à rendre justice à des destins oubliés.
Alexandra Lapierre « Tout l'honneur des hommes » - Oui absolument. L'écriture pour moi est fondée sur un coup de cœur. C'est en général trois ans de travail, trois ans d'enquête. Remettre les choses dans leur contexte, c'est-à-dire un immense travail de déblaiement des idées reçues, retourner aux sources, retourner aux archives, retourner vraiment aux textes et en même temps avoir un souffle romanesque qui vous permet, vous lecteurs, de partir et d'y être. Donc les odeurs, les couleurs, les bruits et l'écriture qui porte témoignage tout en vous emmenant, en vous faisant rêver.
Philippe Chauveau - Les projets pour demain d'Alexandra Lapierre ? il y a déjà des projets d'écriture en cours ?
Alexandra Lapierre « Tout l'honneur des hommes » - Il y a toujours de l'écriture en cours mais il y a aussi ce moment de deuil qui est très important et je crois qu'il faut laisser l'âme reposer de façon à avoir de nouveau un coup de cœur. Il faut accepter qu'il n'y ait pas d'aventure pendant quelques mois, accepter que l'aventure soit justement de faire le vide. Et moi j'en suis là. J'ai des idées, qui ne sont pas nécessairement de bonnes idées et il faut attendre le moment où c'est évident et quoi qu'il arrive, on y va.
Philippe Chauveau - Merci Alexandra Lapierre, « Tout l'honneur des hommes », c'est le nouveau titre à découvrir en librairie.
Alexandra Lapierre « Tout l'honneur des hommes » - Oui, l'écriture c'est une histoire de passions. Ca a toujours été pour toute la famille, quelque chose qui nous habitait tous. Et donc c'est vrai que j'ai toujours écrit. Pendant les récréations, j'écrivais, je racontais des histoires, j'étais dans mon petit coin en train d'écrire. Donc oui, c'est une vraie passion.
Philippe Chauveau - Quels sont vos souvenirs de jeunesse, d'enfance, les premiers livres qui vous ont fascinée ?
Alexandra Lapierre « Tout l'honneur des hommes » - C'était des romans de chevalerie. J'adorais tout ce qui était à la fois des histoires de voyage et des histoires d'honneur.
Philippe Chauveau - Le fait d'avoir un papa reconnu, estimé, ça aurait pu vous inciter à ne pas écrire ? Vous avez voulu vous comparer à lui ?
Alexandra Lapierre « Tout l'honneur des hommes » - Non, mais c'est vrai qu'avant d'avoir voulu écrire, j'ai fait du cinéma. Faire de la mise en scène et de l'écriture, on ne s'en sort pas, de l'écriture de scénario parce que l'idée justement était qu'on ne peut pas faire la même chose que son père et que le terrain était occupé. Ce n'était pas une question de rivalité, c'était qu'il fallait faire les choses indépendamment de la famille. Je suis partie aux Etats-unis et j'ai donc fait des études de cinéma à l'American Film Institute à Los Angeles. J'ai adoré cela et j'ai appris quelque chose qui me reste : raconter une histoire.
Philippe Chauveau - Vous aimez donc raconter des histoires et retracer des destins tout à fait exceptionnels, souvent des destins féminins. Il y avait eu Fanny Stevenson, il y a eu Artemisia, cette femme peintre dans la Rome baroque. Ces personnages, pour quelle raison vous fascinent-ils ?
Alexandra Lapierre « Tout l'honneur des hommes » - Il y a un désir de justice, un désir de porter témoignage sur des gens qui ont fait des choses formidables et que l'on a oublié. Ils ont cela en commun, et c'est en général le déclic de l'histoire d'amour que je vais avoir avec eux, que ce soit des femmes comme des hommes.
Philippe Chauveau - Est-ce à dire que pour vous, l'écriture sert à rendre justice à des destins oubliés.
Alexandra Lapierre « Tout l'honneur des hommes » - Oui absolument. L'écriture pour moi est fondée sur un coup de cœur. C'est en général trois ans de travail, trois ans d'enquête. Remettre les choses dans leur contexte, c'est-à-dire un immense travail de déblaiement des idées reçues, retourner aux sources, retourner aux archives, retourner vraiment aux textes et en même temps avoir un souffle romanesque qui vous permet, vous lecteurs, de partir et d'y être. Donc les odeurs, les couleurs, les bruits et l'écriture qui porte témoignage tout en vous emmenant, en vous faisant rêver.
Philippe Chauveau - Les projets pour demain d'Alexandra Lapierre ? il y a déjà des projets d'écriture en cours ?
Alexandra Lapierre « Tout l'honneur des hommes » - Il y a toujours de l'écriture en cours mais il y a aussi ce moment de deuil qui est très important et je crois qu'il faut laisser l'âme reposer de façon à avoir de nouveau un coup de cœur. Il faut accepter qu'il n'y ait pas d'aventure pendant quelques mois, accepter que l'aventure soit justement de faire le vide. Et moi j'en suis là. J'ai des idées, qui ne sont pas nécessairement de bonnes idées et il faut attendre le moment où c'est évident et quoi qu'il arrive, on y va.
Philippe Chauveau - Merci Alexandra Lapierre, « Tout l'honneur des hommes », c'est le nouveau titre à découvrir en librairie.
Alexandra Lapierre
Tout l'honneur des hommes
Le livre 3'35Alexandra Lapierre « Tout l'honneur des hommes » - Je me suis dit : qui est ce jeune homme qui est enlevé en 1839 à l'âge de huit ans de ses montagnes du Caucase pour être emmené de force à Saint Petersbourg et qui va devoir survivre dans un milieu qui est aux antipodes de tout ce qu'il connaît et de tout ce qu'il respecte. J'ai été touché par l'enfant, extrêmement touché par l'enfant et petit à petit, au fur et à mesure qu'il grandit et que je découvrais des documents sur lui, je vais moi, en tant que femme et qu'écrivain, être éprise du jeune homme . Pour raconter cette histoire, il faut aimer le personnage principal qui nous emmène d'un monde à un autre et à travers lequel l'évolution du monde, soit le monde musulman du Caucase, soit le monde chrétien de la cour de Russie, devient l'incarnation des deux blocs que nous connaissons aujourd'hui.
Philippe Chauveau - Et le personnage de Nicolas 1er, personnage tyrannique, tsar tyrannique mais également bon père de famille ?
Alexandra Lapierre « Tout l'honneur des hommes » - C'est cela qui était très intéressant. Le tsar Nicolas 1er que je voyais comme une brute épaisse dans les livres d'histoire et en tous les cas comme quelqu'un de pas très sympathique, à l'intérieur du cercle familial, est un excellent père. Et surtout il a une idée qui m'a extrêmement étonnée. Il a l'idée de créer une élite musulmane qui soit à la fois musulmane et russe. Cela, dans le monde de la colonisation, ni les Français, ni les anglais à cette époque n'ont une telle vision de l'empire. Or lui à une idée extrêmement moderne qui est que l'on peut être à la fois russe et musulman, à la fois originaire du Caucase, montagnard du Caucase et russe.
Philippe Chauveau - Derrière cette grande fresque à la fois historique et tout à fait exceptionnelle, vous voulez montrer que la Russie, le conflit de Tchétchénie actuellement découle de cette histoire ?
Alexandra Lapierre « Tout l'honneur des hommes » - Absolument. Découle totalement de l'invasion des armées russes qui devaient tenir le Caucase. On peut se demander pourquoi le Caucase, pourquoi veulent-ils toujours le Caucase ? À l'époque, ce sont toujours des raisons géopolitiques. Les Russes voulaient absolument le Caucase pour se prémunir des invasions turques et des invasions perses. Au Nord du Caucase, il y a le bloc du monde Chrétien qui est le monde russe orthodoxe et puis au sud il y a la Géorgie qui est russe et orthodoxe aussi. Donc s'il ne tenait pas le Caucase, l'empire russe était coupé en deux par une espèce de barrière, de forteresse musulmane. Ce qui m'a frappé, c'est combien le présent est totalement inscrit dans le passé et combien le présent répète les mêmes erreurs que celles du passé. C'était pourquoi je voulais porter témoignage de cette histoire et qu'à travers Djemmal Eddin elle éclaire aussi tous les conflits de cette partie du monde.
Philippe Chauveau - Alexandra Lapierre merci beaucoup pour cette grande fresque dans laquelle souffle le vent de l'histoire. « Tout l'honneur des hommes » c'est votre dernier titre et c'est aux éditions Plon.
Alexandra Lapierre « Tout l'honneur des hommes » - Je me suis dit : qui est ce jeune homme qui est enlevé en 1839 à l'âge de huit ans de ses montagnes du Caucase pour être emmené de force à Saint Petersbourg et qui va devoir survivre dans un milieu qui est aux antipodes de tout ce qu'il connaît et de tout ce qu'il respecte. J'ai été touché par l'enfant, extrêmement touché par l'enfant et petit à petit, au fur et à mesure qu'il grandit et que je découvrais des documents sur lui, je vais moi, en tant que femme et qu'écrivain, être éprise du jeune homme . Pour raconter cette histoire, il faut aimer le personnage principal qui nous emmène d'un monde à un autre et à travers lequel l'évolution du monde, soit le monde musulman du Caucase, soit le monde chrétien de la cour de Russie, devient l'incarnation des deux blocs que nous connaissons aujourd'hui.
Philippe Chauveau - Et le personnage de Nicolas 1er, personnage tyrannique, tsar tyrannique mais également bon père de famille ?
Alexandra Lapierre « Tout l'honneur des hommes » - C'est cela qui était très intéressant. Le tsar Nicolas 1er que je voyais comme une brute épaisse dans les livres d'histoire et en tous les cas comme quelqu'un de pas très sympathique, à l'intérieur du cercle familial, est un excellent père. Et surtout il a une idée qui m'a extrêmement étonnée. Il a l'idée de créer une élite musulmane qui soit à la fois musulmane et russe. Cela, dans le monde de la colonisation, ni les Français, ni les anglais à cette époque n'ont une telle vision de l'empire. Or lui à une idée extrêmement moderne qui est que l'on peut être à la fois russe et musulman, à la fois originaire du Caucase, montagnard du Caucase et russe.
Philippe Chauveau - Derrière cette grande fresque à la fois historique et tout à fait exceptionnelle, vous voulez montrer que la Russie, le conflit de Tchétchénie actuellement découle de cette histoire ?
Alexandra Lapierre « Tout l'honneur des hommes » - Absolument. Découle totalement de l'invasion des armées russes qui devaient tenir le Caucase. On peut se demander pourquoi le Caucase, pourquoi veulent-ils toujours le Caucase ? À l'époque, ce sont toujours des raisons géopolitiques. Les Russes voulaient absolument le Caucase pour se prémunir des invasions turques et des invasions perses. Au Nord du Caucase, il y a le bloc du monde Chrétien qui est le monde russe orthodoxe et puis au sud il y a la Géorgie qui est russe et orthodoxe aussi. Donc s'il ne tenait pas le Caucase, l'empire russe était coupé en deux par une espèce de barrière, de forteresse musulmane. Ce qui m'a frappé, c'est combien le présent est totalement inscrit dans le passé et combien le présent répète les mêmes erreurs que celles du passé. C'était pourquoi je voulais porter témoignage de cette histoire et qu'à travers Djemmal Eddin elle éclaire aussi tous les conflits de cette partie du monde.
Philippe Chauveau - Alexandra Lapierre merci beaucoup pour cette grande fresque dans laquelle souffle le vent de l'histoire. « Tout l'honneur des hommes » c'est votre dernier titre et c'est aux éditions Plon.
Alexandra Lapierre
Tout l'honneur des hommes
L'avis du libraire 1'47Marie-Adelaïde Dumont
Librairie Doucet
66 Avenue du général De Gaulle 72000 Le Mans
02 43 24 43 20
C'est une femme qui s'implique et qui n'écrit que ce qu'elle a vérifié. Déjà là, on peut lui tirer un coup de chapeau avant d'avoir ouvert l'un de ses livres parce qu'elle travaille à fond, elle se documente, elle connaît très bien son sujet et après elle nous régale en tant qu'auteur. Je crois que ce qui la caractérise, c'est également cette ouverture aux autres, la chaleur humaine, la curiosité, l'intelligence... « Tout l'honneur des hommes », c'est un livre formidable pour un libraire car c'est une livre qui va convenir aux hommes, qui va convenir aux femmes, qui peut être teinté de géopolitique parce que c'est un fait très concret encore, cette guerre de la Tchétchénie. C'est un livre sur les batailles, c'est une superbe histoire d'amour ; donc tout le monde peut y trouver son compte. On peut passer du temps à voir cette cour de Russie dans ce pays très riche et, de l'autre côté, on est dans la montagne tchétchène, dans un monde de pauvreté et de rudesse puisque ces montagnards étaient les derniers des sauvages. Donc, ce contraste est assez extraordinaire et son écriture fait ressortir ces deux mondes. Quand vous galopez avec ces Tchétchènes dans la montagne, vous avez le ventre serré tellement vous avez peur de tomber de cheval. Très beau texte, très belle histoire, et surtout une découverte d'une région et d'un fait historique totalement méconnu. Un « moins » peut être : l'épaisseur du livre, mais ce moins disparaît dès que vous avez mis le nez dedans parce que vous ne pouvez plus vous arrêter Une histoire de bataille et d'hommes rudes qui pourrait effaroucher certaines femmes mais finalement l'histoire d'amour qui est la vous emporte et vous fait rêver. Ce prince était magnifique, c'est le plus beau des officiers russes, il est tellement décrit que tout le monde en est la bouche ouverte et le cœur battant en essayant de l'imaginer.
Marie-Adelaïde Dumont
Librairie Doucet
66 Avenue du général De Gaulle 72000 Le Mans
02 43 24 43 20
C'est une femme qui s'implique et qui n'écrit que ce qu'elle a vérifié. Déjà là, on peut lui tirer un coup de chapeau avant d'avoir ouvert l'un de ses livres parce qu'elle travaille à fond, elle se documente, elle connaît très bien son sujet et après elle nous régale en tant qu'auteur. Je crois que ce qui la caractérise, c'est également cette ouverture aux autres, la chaleur humaine, la curiosité, l'intelligence... « Tout l'honneur des hommes », c'est un livre formidable pour un libraire car c'est une livre qui va convenir aux hommes, qui va convenir aux femmes, qui peut être teinté de géopolitique parce que c'est un fait très concret encore, cette guerre de la Tchétchénie. C'est un livre sur les batailles, c'est une superbe histoire d'amour ; donc tout le monde peut y trouver son compte. On peut passer du temps à voir cette cour de Russie dans ce pays très riche et, de l'autre côté, on est dans la montagne tchétchène, dans un monde de pauvreté et de rudesse puisque ces montagnards étaient les derniers des sauvages. Donc, ce contraste est assez extraordinaire et son écriture fait ressortir ces deux mondes. Quand vous galopez avec ces Tchétchènes dans la montagne, vous avez le ventre serré tellement vous avez peur de tomber de cheval. Très beau texte, très belle histoire, et surtout une découverte d'une région et d'un fait historique totalement méconnu. Un « moins » peut être : l'épaisseur du livre, mais ce moins disparaît dès que vous avez mis le nez dedans parce que vous ne pouvez plus vous arrêter Une histoire de bataille et d'hommes rudes qui pourrait effaroucher certaines femmes mais finalement l'histoire d'amour qui est la vous emporte et vous fait rêver. Ce prince était magnifique, c'est le plus beau des officiers russes, il est tellement décrit que tout le monde en est la bouche ouverte et le cœur battant en essayant de l'imaginer.