L'écriture a toujours été une évidence pour Véronique Ovaldé et dès l'adolescence, écrire et publier ses textes étaient une volonté. On peut dire qu'elle a brillamment concrétisé son rêve puisque depuis son 1er titre, en 2000, « Le sommeil des poissons », elle a su créer un style qui lui est propre avec une cériture empreinte de douceur et de poésie, de lumières et de couleurs.
Le public ne s'y trompe pas et les libraires sont des prescripteurs qui n'hésitent pas à mettre largement ses livres en avant.
En 2009, avec...
Personne n'a peur des gens qui sourient de Véronique Ovaldé - Présentation - Suite
Philippe Chauveau : Bonjour Véronique Ovaldé, merci de nous accorder un moment ici, chez votre éditeur, les éditions de l'Olivier. Vous publiez votre septième roman, « Des vies d'oiseaux ». D'où vous vient cet amour pour la littérature, est-ce qu'il y a eu des auteurs qui vous ont influencé ?
Véronique Ovaldé : Des influences, oui beaucoup ! Moi je fais partie de ces auteurs « qui adorent lire en même temps qu'ils écrivent par exemple. Il y a des romanciers qui n'aiment pas ça, moi j'adore être sous influences. Je...
Personne n'a peur des gens qui sourient de Véronique Ovaldé - Portrait - Suite
Philippe Chauveau : Véronique Ovaldé, votre actualité c'est « Des vies d'Oiseaux ». Vous nous entraînez dans un pays imaginaire, mais qu'on peut situer en Amérique latine. Il y a le personnage de Gustavo avec sa femme, Vida. Ils appellent un jour la Police parce que leur maison a été visité. Comment ce personnage de Vida est-il né dans votre imagination et pourquoi l'avoir installé dans cet univers fantasmé de l'Amérique latine.
Véronique Ovaldé : J'invente toujours des territoires pour les personnages. Ça aurait pu...
Personne n'a peur des gens qui sourient de Véronique Ovaldé - Le livre - Suite
Laurence Gastecelle
Le Brin de lecture (Thouars)
Le dernier livre de Véronique Ovaldé, « Des vies d'oiseaux » son huitième roman qui vient de paraître et qui était très attendu d'ailleurs puisqu'il y a eu un gros succès de ces deux livres précédents. Elle confirme ce qu'on attendait d'elle, c'est une grande conteuse. Donc là nous sommes en Amérique du Sud, encore une fois. Le thème est touchant, ce sont des vies morne, tristes, ennuyeuses, Vida a une quarantaine d'années, sa fille en a une vingtaine, elles ont eu une...
Personne n'a peur des gens qui sourient de Véronique Ovaldé - L'avis du Libraire - Suite
Véronique Ovaldé
Des vies d'oiseaux
Présentation 1'09Le public ne s'y trompe pas et les libraires sont des prescripteurs qui n'hésitent pas à mettre largement ses livres en avant.
En 2009, avec « Ce que je sais de Véra Candida », elle reçoit le prix Renaudot des lycéens, le Prix France Télévision et le Gd Prix des lectrices Elles.
Le nouveau titre de Véronique Ovaldé « Des vies d'oiseaux », nous entraîne dans une pays imaginaire d'Amérique du Sud où au milieu de paysages fantasmés où personnages en mal d'amour vont se croiser, se trouver, et pour certains, se retrouver au-delà des non-dits et des blessures.
Un roman tout en poésie et en sensibilité dans lequel on retrouve l'écriture solaire de Véronique Ovaldé.
« Des vies d'oiseaux » de Véronique Ovaldé aux éditions de l'Olivier.
Véronique Ovaldé est sur WTC.
Le public ne s'y trompe pas et les libraires sont des prescripteurs qui n'hésitent pas à mettre largement ses livres en avant.
En 2009, avec « Ce que je sais de Véra Candida », elle reçoit le prix Renaudot des lycéens, le Prix France Télévision et le Gd Prix des lectrices Elles.
Le nouveau titre de Véronique Ovaldé « Des vies d'oiseaux », nous entraîne dans une pays imaginaire d'Amérique du Sud où au milieu de paysages fantasmés où personnages en mal d'amour vont se croiser, se trouver, et pour certains, se retrouver au-delà des non-dits et des blessures.
Un roman tout en poésie et en sensibilité dans lequel on retrouve l'écriture solaire de Véronique Ovaldé.
« Des vies d'oiseaux » de Véronique Ovaldé aux éditions de l'Olivier.
Véronique Ovaldé est sur WTC.
Véronique Ovaldé
Des vies d'oiseaux
Portrait 4'09Véronique Ovaldé : Des influences, oui beaucoup ! Moi je fais partie de ces auteurs « qui adorent lire en même temps qu'ils écrivent par exemple. Il y a des romanciers qui n'aiment pas ça, moi j'adore être sous influences. Je me nourris beaucoup des romans que je peux lire, j'attends toujours l'éblouissement. J'écris depuis que je suis petite et donc c'est présent depuis toujours.
Philippe Chauveau : Vous avez un souvenir de lecture d'enfant ?
Véronique Ovaldé : Quand j'étais gamine je lisais beaucoup de littérature américaine, je lisais Raymond Chandler, je lisais Marlot, Agatha Christie et des San Antonio. C'est ça les souvenirs de premières lectures.
Philippe Chauveau : Est-ce que ça voulait dire que la lecture était, ou est encore aujourd'hui, un refuge ?
Véronique Ovaldé : La lecture c'est crucial, j'ai l'impression d'être une lectrice avant d'être un écrivain alors qu'à partir du moment où j'ai commencé à savoir écrire, l'écriture a toujours été présente. J'ai toujours voulu être écrivain, dans la cour de récréation lorsqu'on me demandait ce que je voulais être, je répondais « écrivain », alors que chez moi personne n'écrivait et personne ne lisait. Ce bonheur, ce plaisir que j'avais à lire, qui n'était pas un divertissement, ça ne me divertissait pas, ça me proposait quelque chose d'autre, quelque chose de plus que ce que ma petite vie d'enfant me donnait.
Philippe Chauveau : Vous écrivez, vous êtes une grande lectrice et vous travaillez dans le milieu de l'édition, finalement vous avez l'impression de vous être complètement accomplie grâce à la littérature ?
Véronique Ovaldé : Grâce aux livres, oui. C'est amusant de se dire que toute ma vie tourne autour du livre, puisque je suis éditrice chez Albin Michel, je publie donc al fiction et j'en écris.
Philippe Chauveau : C'est votre septième roman et on parle déjà d'une écriture Ovaldienne. Comment vous le vivez ?
Véronique Ovaldé : C'est très amusant, c'est très joli, ça me plait beaucoup. Je crois que je commence à comprendre ce qu'on veut dire par là. Quand j'ai commencé à publier des romans, c'était très particulier ce que j'écrivais, le premier roman que j'ai publié c'était un conte, un conte féroce pour adulte avec un lexique très imaginaire. On m'avait dit « Il faut t'attacher plus au réel » et puis peur à peu finalement mes textes se sont rapprochés de la réalité. Ce n'est ni réaliste ni naturaliste mais ça se rapproche tout de même d'un certain type de réel. J'ai gardé malgré tout cette part d'étrangeté qui m'intéresse beaucoup et c'est ça je pense qui fait que c'est un peu particulier. Je me rends compte que c'est différent de ce qui est publié en fiction française en ce moment même.
Philippe Chauveau : Véronique Ovaldé, votre actualité, c'est ce nouveau roman « Des vies d'oiseaux ».
Véronique Ovaldé : Des influences, oui beaucoup ! Moi je fais partie de ces auteurs « qui adorent lire en même temps qu'ils écrivent par exemple. Il y a des romanciers qui n'aiment pas ça, moi j'adore être sous influences. Je me nourris beaucoup des romans que je peux lire, j'attends toujours l'éblouissement. J'écris depuis que je suis petite et donc c'est présent depuis toujours.
Philippe Chauveau : Vous avez un souvenir de lecture d'enfant ?
Véronique Ovaldé : Quand j'étais gamine je lisais beaucoup de littérature américaine, je lisais Raymond Chandler, je lisais Marlot, Agatha Christie et des San Antonio. C'est ça les souvenirs de premières lectures.
Philippe Chauveau : Est-ce que ça voulait dire que la lecture était, ou est encore aujourd'hui, un refuge ?
Véronique Ovaldé : La lecture c'est crucial, j'ai l'impression d'être une lectrice avant d'être un écrivain alors qu'à partir du moment où j'ai commencé à savoir écrire, l'écriture a toujours été présente. J'ai toujours voulu être écrivain, dans la cour de récréation lorsqu'on me demandait ce que je voulais être, je répondais « écrivain », alors que chez moi personne n'écrivait et personne ne lisait. Ce bonheur, ce plaisir que j'avais à lire, qui n'était pas un divertissement, ça ne me divertissait pas, ça me proposait quelque chose d'autre, quelque chose de plus que ce que ma petite vie d'enfant me donnait.
Philippe Chauveau : Vous écrivez, vous êtes une grande lectrice et vous travaillez dans le milieu de l'édition, finalement vous avez l'impression de vous être complètement accomplie grâce à la littérature ?
Véronique Ovaldé : Grâce aux livres, oui. C'est amusant de se dire que toute ma vie tourne autour du livre, puisque je suis éditrice chez Albin Michel, je publie donc al fiction et j'en écris.
Philippe Chauveau : C'est votre septième roman et on parle déjà d'une écriture Ovaldienne. Comment vous le vivez ?
Véronique Ovaldé : C'est très amusant, c'est très joli, ça me plait beaucoup. Je crois que je commence à comprendre ce qu'on veut dire par là. Quand j'ai commencé à publier des romans, c'était très particulier ce que j'écrivais, le premier roman que j'ai publié c'était un conte, un conte féroce pour adulte avec un lexique très imaginaire. On m'avait dit « Il faut t'attacher plus au réel » et puis peur à peu finalement mes textes se sont rapprochés de la réalité. Ce n'est ni réaliste ni naturaliste mais ça se rapproche tout de même d'un certain type de réel. J'ai gardé malgré tout cette part d'étrangeté qui m'intéresse beaucoup et c'est ça je pense qui fait que c'est un peu particulier. Je me rends compte que c'est différent de ce qui est publié en fiction française en ce moment même.
Philippe Chauveau : Véronique Ovaldé, votre actualité, c'est ce nouveau roman « Des vies d'oiseaux ».
Véronique Ovaldé
Des vies d'oiseaux
Le livre 4'06Véronique Ovaldé : J'invente toujours des territoires pour les personnages. Ça aurait pu se passer en Amérique du Nord, danns le Grand Nord ou je ne sais où. Il fallait qu'il y ait un territoire vaste, un territoire où la disparité géographique allait creuser la disparité sociale. C'est ça, avoir plusieurs pays en un qui m'intéresse, je ne pourrai pas raconter une histoire qui se passe au bout de ma rue.
Philippe Chauveau : La roman commence comme un polar. Le couple appelle la Police, le lieutenant Taïbot se présente et on apprend que le couple a une fille, Paloma, qui a fui la maison. Paloma va être le déclencheur de tous les bouleversements de ces personnages.
Véronique Ovaldé : Ça m'intéressait de prendre des personnages à l'instant du désordre. Dans mon précédent roman, Vera Candida, je regardais les trajectoires de plusieurs générations de personnages. Je regardais de très haut comment on prend les bifurcations ou comment on ne les prend pas. Finalement là ce qui m'intéressait c'était de regarder les gens à l'instant T, les regarder au moment où tout ce qui fonctionnait tellement bien sombre dans le grand chaos. Ces personnages là on d'abord un grand désordre intérieur. Pour Vida, tout ce qui avait l'air de marcher à la perfection explose, elle va remettre tout en question.
Philippe Chauveau : Il y a des personnages importants comme Vida, son mari Gustavo, leur fille Paloma et le lieutenant Taïbo. Il y a aussi des personnages qui gravitent tout autour et qui ont aussi leur importance, que ce soit le fiancé de Paloma ou son ami Eguzski. Comment construisez-vous vos personnages, est-ce qu'ils s'imbriquent les uns avec les autres ?
Véronique Ovaldé : Ils s'emboîtent les uns avec les autres. J'adore les personnages secondaires, j'aime qu'ils aient une vraie épaisseur. Ce texte était beaucoup plus long dans une première version, je sais plus de choses de mes personnages que le lecteur n'en sait. Ils ont une épaisseur supplémentaire invisible, ils ne sont pas juste là pour alimenter l'intrigue, ils sont profondément là.
Philippe Chauveau : Ces personnages, une fois que le point final a été mis, continuent-ils à vous habiter ou les laissez-vous se reposer ?
Véronique Ovaldé : Ils ne sont plus avec moi. D'ailleurs, c'est ça qui est douloureux, les quitter. On a passé tellement de temps avec eux, on met tellement de temps à écrire un roman. Le moment où on se dit : « ça y est c'est terminé, je n'ajouterai plus une ligne », ça veut dire qu'on les quitte et je n'avais du tout envie de quitter Vida et Taïbo.
Philippe Chauveau : Est-ce qu'il y a beaucoup de vous-même dans cet écriture, dans ce roman là particulièrement ?
Véronique Ovaldé : Les choses sont beaucoup plus complexes que si elles étaient calquées sur moi, sur ma vie. Mais au fond cette joyeuse mélancolie, c'est plutôt la façon dont je regarde le monde.
Philippe Chauveau : Merci beaucoup Véronique Ovaldé, « Des vies d'oiseaux » c'est votre nouveau roman aux éditions de l'Olivier, où nous nous étions donné rendez-vous.
Véronique Ovaldé : J'invente toujours des territoires pour les personnages. Ça aurait pu se passer en Amérique du Nord, danns le Grand Nord ou je ne sais où. Il fallait qu'il y ait un territoire vaste, un territoire où la disparité géographique allait creuser la disparité sociale. C'est ça, avoir plusieurs pays en un qui m'intéresse, je ne pourrai pas raconter une histoire qui se passe au bout de ma rue.
Philippe Chauveau : La roman commence comme un polar. Le couple appelle la Police, le lieutenant Taïbot se présente et on apprend que le couple a une fille, Paloma, qui a fui la maison. Paloma va être le déclencheur de tous les bouleversements de ces personnages.
Véronique Ovaldé : Ça m'intéressait de prendre des personnages à l'instant du désordre. Dans mon précédent roman, Vera Candida, je regardais les trajectoires de plusieurs générations de personnages. Je regardais de très haut comment on prend les bifurcations ou comment on ne les prend pas. Finalement là ce qui m'intéressait c'était de regarder les gens à l'instant T, les regarder au moment où tout ce qui fonctionnait tellement bien sombre dans le grand chaos. Ces personnages là on d'abord un grand désordre intérieur. Pour Vida, tout ce qui avait l'air de marcher à la perfection explose, elle va remettre tout en question.
Philippe Chauveau : Il y a des personnages importants comme Vida, son mari Gustavo, leur fille Paloma et le lieutenant Taïbo. Il y a aussi des personnages qui gravitent tout autour et qui ont aussi leur importance, que ce soit le fiancé de Paloma ou son ami Eguzski. Comment construisez-vous vos personnages, est-ce qu'ils s'imbriquent les uns avec les autres ?
Véronique Ovaldé : Ils s'emboîtent les uns avec les autres. J'adore les personnages secondaires, j'aime qu'ils aient une vraie épaisseur. Ce texte était beaucoup plus long dans une première version, je sais plus de choses de mes personnages que le lecteur n'en sait. Ils ont une épaisseur supplémentaire invisible, ils ne sont pas juste là pour alimenter l'intrigue, ils sont profondément là.
Philippe Chauveau : Ces personnages, une fois que le point final a été mis, continuent-ils à vous habiter ou les laissez-vous se reposer ?
Véronique Ovaldé : Ils ne sont plus avec moi. D'ailleurs, c'est ça qui est douloureux, les quitter. On a passé tellement de temps avec eux, on met tellement de temps à écrire un roman. Le moment où on se dit : « ça y est c'est terminé, je n'ajouterai plus une ligne », ça veut dire qu'on les quitte et je n'avais du tout envie de quitter Vida et Taïbo.
Philippe Chauveau : Est-ce qu'il y a beaucoup de vous-même dans cet écriture, dans ce roman là particulièrement ?
Véronique Ovaldé : Les choses sont beaucoup plus complexes que si elles étaient calquées sur moi, sur ma vie. Mais au fond cette joyeuse mélancolie, c'est plutôt la façon dont je regarde le monde.
Philippe Chauveau : Merci beaucoup Véronique Ovaldé, « Des vies d'oiseaux » c'est votre nouveau roman aux éditions de l'Olivier, où nous nous étions donné rendez-vous.
Véronique Ovaldé
Des vies d'oiseaux
L'avis du Libraire 1'45Le Brin de lecture (Thouars)
Le dernier livre de Véronique Ovaldé, « Des vies d'oiseaux » son huitième roman qui vient de paraître et qui était très attendu d'ailleurs puisqu'il y a eu un gros succès de ces deux livres précédents. Elle confirme ce qu'on attendait d'elle, c'est une grande conteuse. Donc là nous sommes en Amérique du Sud, encore une fois. Le thème est touchant, ce sont des vies morne, tristes, ennuyeuses, Vida a une quarantaine d'années, sa fille en a une vingtaine, elles ont eu une relation fusionnelle, jusqu'au jour où Paloma grandit et claque la porte pour échapper à ce milieu étouffant. Elles vont avoir le courage de quitter leur cocon pour vivre leur vraie vie. C'est très vivant, très rapide, elle a une écriture très sensuelle, délicate. C'est un livre profond sur les rapports humains, sur les rapports mère-fille, on voyage beaucoup et ses personnages sont très attachant.
C'est vraiment un très beau moment de lecture.
Le Brin de lecture (Thouars)
Le dernier livre de Véronique Ovaldé, « Des vies d'oiseaux » son huitième roman qui vient de paraître et qui était très attendu d'ailleurs puisqu'il y a eu un gros succès de ces deux livres précédents. Elle confirme ce qu'on attendait d'elle, c'est une grande conteuse. Donc là nous sommes en Amérique du Sud, encore une fois. Le thème est touchant, ce sont des vies morne, tristes, ennuyeuses, Vida a une quarantaine d'années, sa fille en a une vingtaine, elles ont eu une relation fusionnelle, jusqu'au jour où Paloma grandit et claque la porte pour échapper à ce milieu étouffant. Elles vont avoir le courage de quitter leur cocon pour vivre leur vraie vie. C'est très vivant, très rapide, elle a une écriture très sensuelle, délicate. C'est un livre profond sur les rapports humains, sur les rapports mère-fille, on voyage beaucoup et ses personnages sont très attachant.
C'est vraiment un très beau moment de lecture.