Fabrice Humbert est un auteur que nous suivons depuis plusieurs années sur Web TV Culture. Après « Autoportraits en noir et blanc » et « Biographie d'un inconnu », que l'on pourrait considérer comme des romans de jeunesse, Fabrice Humbert a été découvert par le public en 2009 avec « L'origine de la violence » qui fut un coup de coeur pour les libraires et qui sera prochainement adapté au cinéma. A suivi « La fortune de Sila » et ses deux derniers titres ont reçu plusieurs prix. Tout le talent de Fabrice Humbert,...
Le monde n'existe pas de Fabrice Humbert - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Bonjour Fabrice Humbert. Vous nous avez donné rendez-vous au restaurant « Les Princes » aux portes de Paris où vous avez vos habitudes. Est-ce que ce genre d'endroit est une source d'inspiration pour l'auteur que vous êtes ? Observer le monde qui vous entoure.Fabrice Humbert :D'abord, j'adore observer effectivement, regarder les gens. Pour « La fortune de Sila », mon précédent livre, j'avais eu la révélation du noeud de l'intrigue dans un restaurant. C'est en dinant et en me représentant les lieux que...
Le monde n'existe pas de Fabrice Humbert - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :Avec ce nouveau titre, ce 5e roman Fabrice Humbert « Avant la chute » aux éditions Le Passage, vous nous emmenez en Colombie, au Mexique, aussi dans les cités de nos grandes villes françaises. Pourquoi « Avant la chute », pour quoi ce titre, que cache-t-il ?Fabrice Humbert :Le titre cache une espèce d'obsession de la chute qui est palpable dans plusieurs de mes romans. J'aime beaucoup le titre de Camus « La chute », parce que ça recouvre une obsession chez moi et « Avant la chute », c'est avant le...
Le monde n'existe pas de Fabrice Humbert - Le livre - Suite
Librairie Chroniques & Chantelivre32 av. de la République92130 ISSY LES MOULINEAUXtél : 01 41 46 00 92fax : 01 47 36 90 81issy-livres@chantelivre.comouvert le lundi de 12h à 20hdu mardi au samedi de 10h à 20h
Fabien VignaudMoi ce que j'ai beaucoup aimé dans ce roman, c'est qu'il parle du monde contemporain, du monde dans lequel on vit et qu'à travers le destin de ces personnages, c'est aussi un roman autour de la mondialisation, autour de l'économie souterraine de cette mondialisation, en l'occurrence la drogue et comment, que...
Le monde n'existe pas de Fabrice Humbert - L'avis du libraire - Suite
Fabrice Humbert
Avant la chute
Présentation 1'11Fabrice Humbert est un auteur que nous suivons depuis plusieurs années sur Web TV Culture.
Après « Autoportraits en noir et blanc » et « Biographie d'un inconnu », que l'on pourrait considérer comme des romans de jeunesse, Fabrice Humbert a été découvert par le public en 2009 avec « L'origine de la violence » qui fut un coup de coeur pour les libraires
et qui sera prochainement adapté au cinéma. A suivi « La fortune de Sila » et ses deux derniers titres ont reçu plusieurs prix. Tout le talent de Fabrice Humbert, c'est son écriture.
Une écriture sobre, discrète, sans artifice, pour laisser la place aux personnages, aux intrigues. Fabrice Humbert, dans ses romans, nous dépeint le monde, notre société, avec ses faiblesses, avec ses détresses.
Voici le nouveau titre de Fabrice Humbert, son 5e roman « Avant la chute » aux éditions Le Passage. Un roman qui nous mène en Colombie, au Mexique, mais aussi dans les cités de la banlieue parisienne.
Des personnages aux prises avec la violence contemporaine, la violence de la mondialisation. « Avant la chute » par Fabrice Humbert. Fabrice Humbert que l'on retrouve au restaurant Les Princes à Paris, là où il a ses habitudes. Fabrice Humbert est sur Web TV Culture.
Fabrice Humbert est un auteur que nous suivons depuis plusieurs années sur Web TV Culture. Après « Autoportraits en noir et blanc » et « Biographie d'un inconnu », que l'on pourrait considérer comme des romans de jeunesse, Fabrice Humbert a été découvert par le public en 2009 avec « L'origine de la violence » qui fut un coup de coeur pour les libraires et qui sera prochainement adapté au cinéma. A suivi « La fortune de Sila » et ses deux derniers titres ont reçu plusieurs prix. Tout le talent de Fabrice Humbert, c'est son écriture. Une écriture sobre, discrète, sans artifice, pour laisser la place aux personnages, aux intrigues. Fabrice Humbert, dans ses romans, nous dépeint le monde, notre société, avec ses faiblesses, avec ses détresses. Voici le nouveau titre de Fabrice Humbert, son 5e roman « Avant la chute » aux éditions Le Passage. Un roman qui nous mène en Colombie, au Mexique, mais aussi dans les cités de la banlieue parisienne. Des personnages aux prises avec la violence contemporaine, la violence de la mondialisation. « Avant la chute » par Fabrice Humbert. Fabrice Humbert que l'on retrouve au restaurant Les Princes à Paris, là où il a ses habitudes. Fabrice Humbert est sur Web TV Culture.
Fabrice Humbert
Avant la chute
Portrait 3'58Bonjour Fabrice Humbert. Vous nous avez donné rendez-vous au restaurant « Les Princes » aux portes de Paris où vous avez vos habitudes. Est-ce que ce genre d'endroit est une source d'inspiration pour l'auteur que vous êtes ? Observer le monde qui vous entoure.
D'abord, j'adore observer effectivement, regarder les gens. Pour « La fortune de Sila », mon précédent livre, j'avais eu la révélation du noeud de l'intrigue dans un restaurant.
C'est en dinant et en me représentant les lieux que j'avais imaginé le début du récit. C'est une source d'inspiration.
L'écriture aujourd'hui, ça vous apporte quoi dans votre quotidien ? Vous auriez pu rester professeur et écrire pour le plaisir.
Oui bien sûr. Sauf que quand on a une vocation, on est toujours heureux de l'accomplir...
C'est une vocation ?
Ah oui ! Je suis vraiment un fou de littérature, un obsessionnel de l'écriture, oui c'est une vocation. C'est peut-être pas la vocation que j'avais à dix ans, parce que à dix ans, j'étais un ectoplasm incapable de penser quoi que ce soit. Mais j'ai ça chevillé au corps depuis 18-20 ans.
Vous avez fait le choix d'une écriture sobre, classique. Comment définiriez-vous votre écriture et pourquoi choisir une écriture sans esbroufe ?
En fait, je ne l'ai pas tant choisie, qu'elle s'est imposée à moi. C'est-à-dire que quand j'avais 20 ans, j'aurais bien aimé avoir un style flamboyant. J'adorais les deux styles de Céline et de Proust qui sont peut-être les deux styles les plus voyants qu'on connaisse
et j'ai une admiration réelle pour « Le voyage au bout de la nuit » et pour cette écriture reconstruite, réinventée. Mais en même temps, ce qui s'est imposé à moi, c'est justement une langue qui ne se voit pas.
Quelque chose qui est totalement sans esbroufe et elle s'est imposée à cause de « L'origine de la violence » et du thème abordé. Il ne me paraissait pas possible d'écrire sur les camps avec un style voyant.
Et je l'ai gardé ce même style qui ne se voit pas, ce style invisible pour « La fortune de Sila » et pour « Avant la chute ».
C'est le 5e roman. Dans quel état d'esprit vivez-vous la sortie de ce nouveau titre ?
Malheureusement j'ai toujours de l'appréhension avec les rentrées littéraires. La seule rentrée littéraire que j'ai vécu uniquement positivement, c'était la première, parce que la seule chose qui m'importait c'était d'être publié. Et c'était déjà extraordinaire d'être dans les librairies.
J'allais dans les librairies, je voyais mon livre, j'étais extrêmement heureux et ça me suffisait. Maintenant les choses sont différentes et je me rends compte qu'il y a tant de choses qui se nouent et qui se jouent dans une rentrée littéraire que finalement j'ai une certaine appréhension
et c'est une période finalement assez difficile. C'est ça qui est curieux parce que c'est quand même un grand moment, un moment où on traverse la France pour aller voir beaucoup de gens, pour défendre le livre,
mais je n'arrive pas à en profiter pleinement parce qu'il y a toujours cette appréhension et cette difficulté de la rentrée. C'est le regard des autres sur ce que vous avez fait, sur votre travail depuis des années.
Fabrice Humbert, votre actualité, c'est « Avant la chute » aux éditions Le Passage.
Philippe Chauveau :
Bonjour Fabrice Humbert. Vous nous avez donné rendez-vous au restaurant « Les Princes » aux portes de Paris où vous avez vos habitudes. Est-ce que ce genre d'endroit est une source d'inspiration pour l'auteur que vous êtes ? Observer le monde qui vous entoure.
Fabrice Humbert :
D'abord, j'adore observer effectivement, regarder les gens. Pour « La fortune de Sila », mon précédent livre, j'avais eu la révélation du noeud de l'intrigue dans un restaurant. C'est en dinant et en me représentant les lieux que j'avais imaginé le début du récit. C'est une source d'inspiration.
Philippe Chauveau :
L'écriture aujourd'hui, ça vous apporte quoi dans votre quotidien ? Vous auriez pu rester professeur et écrire pour le plaisir.
Fabrice Humbert :
Oui bien sûr. Sauf que quand on a une vocation, on est toujours heureux de l'accomplir...
Philippe Chauveau :
C'est une vocation ?
Fabrice Humbert :
Ah oui ! Je suis vraiment un fou de littérature, un obsessionnel de l'écriture, oui c'est une vocation. C'est peut-être pas la vocation que j'avais à dix ans, parce que à dix ans, j'étais un ectoplasm incapable de penser quoi que ce soit. Mais j'ai ça chevillé au corps depuis 18-20 ans.
Philippe Chauveau :
Vous avez fait le choix d'une écriture sobre, classique. Comment définiriez-vous votre écriture et pourquoi choisir une écriture sans esbroufe ?
Fabrice Humbert :
En fait, je ne l'ai pas tant choisie, qu'elle s'est imposée à moi. C'est-à-dire que quand j'avais 20 ans, j'aurais bien aimé avoir un style flamboyant. J'adorais les deux styles de Céline et de Proust qui sont peut-être les deux styles les plus voyants qu'on connaisse et j'ai une admiration réelle pour « Le voyage au bout de la nuit » et pour cette écriture reconstruite, réinventée. Mais en même temps, ce qui s'est imposé à moi, c'est justement une langue qui ne se voit pas. Quelque chose qui est totalement sans esbroufe et elle s'est imposée à cause de « L'origine de la violence » et du thème abordé. Il ne me paraissait pas possible d'écrire sur les camps avec un style voyant. Et je l'ai gardé ce même style qui ne se voit pas, ce style invisible pour « La fortune de Sila » et pour « Avant la chute ».
Philippe Chauveau :
C'est le 5e roman. Dans quel état d'esprit vivez-vous la sortie de ce nouveau titre ?
Fabrice Humbert :
Malheureusement j'ai toujours de l'appréhension avec les rentrées littéraires. La seule rentrée littéraire que j'ai vécu uniquement positivement, c'était la première, parce que la seule chose qui m'importait c'était d'être publié. Et c'était déjà extraordinaire d'être dans les librairies. J'allais dans les librairies, je voyais mon livre, j'étais extrêmement heureux et ça me suffisait. Maintenant les choses sont différentes et je me rends compte qu'il y a tant de choses qui se nouent et qui se jouent dans une rentrée littéraire que finalement j'ai une certaine appréhension et c'est une période finalement assez difficile. C'est ça qui est curieux parce que c'est quand même un grand moment, un moment où on traverse la France pour aller voir beaucoup de gens, pour défendre le livre, mais je n'arrive pas à en profiter pleinement parce qu'il y a toujours cette appréhension et cette difficulté de la rentrée. C'est le regard des autres sur ce que vous avez fait, sur votre travail depuis des années.
Philippe Chauveau :
Fabrice Humbert, votre actualité, c'est « Avant la chute » aux éditions Le Passage.
Fabrice Humbert
Avant la chute
Le livre 3'57Avec ce nouveau titre, ce 5e roman Fabrice Humbert « Avant la chute » aux éditions Le Passage, vous nous emmenez en Colombie, au Mexique, aussi dans les cités de nos grandes villes françaises. Pourquoi « Avant la chute », pour quoi ce titre, que cache-t-il ?
Le titre cache une espèce d'obsession de la chute qui est palpable dans plusieurs de mes romans. J'aime beaucoup le titre de Camus « La chute », parce que ça recouvre une obsession chez moi et « Avant la chute »,
c'est avant le basculement, avant que les chose s'écroulent et en même temps c'est le moment où on peut empêcher que les choses s'écroulent et c'est aussi un appel à la réaction.
Nous allons suivre plusieurs personnages. Il y a cet homme politique mexicain, il y a Sonia et Norma, ces deux jeunes filles qui vivent avec leurs parents dans la forêt colombienne, mais qui vont être obligées de quitter leur famille.
Et puis il y a le petit Naadir qui vit dans une cité. Ces personnages ne se connaissent pas, mais finalement sont reliés, on le verra au fil des pages, et tous vivent dans une sorte de jungle.
Oui, ils vivent tous dans une sorte de jungle qui est plus ou moins dangereuse. En Colombie, ils vivent vraiment dans une jungle et ils élèvent d'abord du maïs puis lorsque les cours du maïs s'effondrent, ils vont faire pousser de la coca.
Le sénateur, lui, vit dans le nord du Mexique, dans une région qui est très difficile en ce moment, qui est dominée par les affrontements entre les cartels et lui-même est un sénateur plus ou moins corrompu
qui essaie de garder les parcelles de son pouvoir dans cette jungle qu'est devenue sa ville. Et puis enfin, vous avez avec Naadir, un petit gamin des cités qui est une sorte de conscience sensible, qui est passionné par les livres, le savoir
et qui vit dans une famille difficile avec deux frères qui, certes sont extrêmement gentils avec lui, mais vivent néanmoins du trafic de drogue.
Arrêtons-nous quelques instants sur ce gamin, sur Naadir. Pourquoi avoir fait de ce gamin un amoureux des mots ?
Je crois que je suis attiré par les personnages exceptionnel. Et Naadir échappe à la norme par les mots et la lecture.
Mais j'ai pu penser aussi à certains élèves que j'ai pu rencontrer et que rien ne prédisposait à la lecture et aux livres et qui pourtant adoraient les livres et le savoir. C'est aussi un hommage que j'ai fait avec ce gamin.
Quel est le point commun finalement avec vos précédents titres ? A chaque fois, on retrouve des personnages qui sont confrontés à un monde et à un univers qui les dépassent. C'est ça votre souhait ?
C'est de montrer que l'individualité de l'homme le rend difficilement imperméable aux événements ?
J'y crois totalement. Ca ne veut pas dire qu'un individu n'ait pas sa marge de liberté, ça oui, mais elle est toujours contrainte par des situations historiques qui sont importantes et on finit toujours par ressentir l'histoire.
Lorsqu'on a l'impression qu'on n'est pas dans le flux de l'histoire, c'est juste que l'histoire est tranquille.
Mais dès que l'histoire s'anime, tout le monde est touché, que ce soit les guerres, les crises, on le voit actuellement. On ressent toujours l'histoire, on est traversé par l'histoire et notre histoire actuelle, c'est la mondialisation.
Fabrice Humbert, votre actualité, c'est « Avant la chute » aux éditions Le Passage.
Philippe Chauveau :
Avec ce nouveau titre, ce 5e roman Fabrice Humbert « Avant la chute » aux éditions Le Passage, vous nous emmenez en Colombie, au Mexique, aussi dans les cités de nos grandes villes françaises. Pourquoi « Avant la chute », pour quoi ce titre, que cache-t-il ?
Fabrice Humbert :
Le titre cache une espèce d'obsession de la chute qui est palpable dans plusieurs de mes romans. J'aime beaucoup le titre de Camus « La chute », parce que ça recouvre une obsession chez moi et « Avant la chute », c'est avant le basculement, avant que les chose s'écroulent et en même temps c'est le moment où on peut empêcher que les choses s'écroulent et c'est aussi un appel à la réaction.
Philippe Chauveau :
Nous allons suivre plusieurs personnages. Il y a cet homme politique mexicain, il y a Sonia et Norma, ces deux jeunes filles qui vivent avec leurs parents dans la forêt colombienne, mais qui vont être obligées de quitter leur famille. Et puis il y a le petit Naadir qui vit dans une cité. Ces personnages ne se connaissent pas, mais finalement sont reliés, on le verra au fil des pages, et tous vivent dans une sorte de jungle.
Fabrice Humbert :
Oui, ils vivent tous dans une sorte de jungle qui est plus ou moins dangereuse. En Colombie, ils vivent vraiment dans une jungle et ils élèvent d'abord du maïs puis lorsque les cours du maïs s'effondrent, ils vont faire pousser de la coca. Le sénateur, lui, vit dans le nord du Mexique, dans une région qui est très difficile en ce moment, qui est dominée par les affrontements entre les cartels et lui-même est un sénateur plus ou moins corrompu qui essaie de garder les parcelles de son pouvoir dans cette jungle qu'est devenue sa ville. Et puis enfin, vous avez avec Naadir, un petit gamin des cités qui est une sorte de conscience sensible, qui est passionné par les livres, le savoir et qui vit dans une famille difficile avec deux frères qui, certes sont extrêmement gentils avec lui, mais vivent néanmoins du trafic de drogue.
Philippe Chauveau :
Arrêtons-nous quelques instants sur ce gamin, sur Naadir. Pourquoi avoir fait de ce gamin un amoureux des mots ?
Fabrice Humbert :
Je crois que je suis attiré par les personnages exceptionnel. Et Naadir échappe à la norme par les mots et la lecture. Mais j'ai pu penser aussi à certains élèves que j'ai pu rencontrer et que rien ne prédisposait à la lecture et aux livres et qui pourtant adoraient les livres et le savoir. C'est aussi un hommage que j'ai fait avec ce gamin.
Philippe Chauveau :
Quel est le point commun finalement avec vos précédents titres ? A chaque fois, on retrouve des personnages qui sont confrontés à un monde et à un univers qui les dépassent. C'est ça votre souhait ? C'est de montrer que l'individualité de l'homme le rend difficilement imperméable aux événements ?
Fabrice Humbert :
J'y crois totalement. Ca ne veut pas dire qu'un individu n'ait pas sa marge de liberté, ça oui, mais elle est toujours contrainte par des situations historiques qui sont importantes et on finit toujours par ressentir l'histoire. Lorsqu'on a l'impression qu'on n'est pas dans le flux de l'histoire, c'est juste que l'histoire est tranquille. Mais dès que l'histoire s'anime, tout le monde est touché, que ce soit les guerres, les crises, on le voit actuellement. On ressent toujours l'histoire, on est traversé par l'histoire et notre histoire actuelle, c'est la mondialisation.
Philippe Chauveau :
Fabrice Humbert, votre actualité, c'est « Avant la chute » aux éditions Le Passage.
Fabrice Humbert
Avant la chute
L'avis du libraire 1'12Moi ce que j'ai beaucoup aimé dans ce roman, c'est qu'il parle du monde contemporain, du monde dans lequel on vit et qu'à travers le destin de ces personnages, c'est aussi un roman autour de la mondialisation,
autour de l'économie souterraine de cette mondialisation, en l'occurrence la drogue et comment, que l'on habite en banlieue parisienne, au Mexique ou en Colombie, on appartient tous au même monde et on est tous lié. Il y a un suspense, c'est très séquencé.
Ce sont trois histoires en parallèle qui se succèdent les unes aux autres, un peu comme les film de Babel, on a l'impression que ces trois destin s'entremêlent et se rejoignent à la fin du roman.
C'est un rythme très rapide, très enlevé. On est happé par l'histoire. On ne voit pas le temps passer et on est plongé dans le roman.
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du mardi au samedi de 10h à 20h
Fabien Vignaud
Moi ce que j'ai beaucoup aimé dans ce roman, c'est qu'il parle du monde contemporain, du monde dans lequel on vit et qu'à travers le destin de ces personnages, c'est aussi un roman autour de la mondialisation, autour de l'économie souterraine de cette mondialisation, en l'occurrence la drogue et comment, que l'on habite en banlieue parisienne, au Mexique ou en Colombie, on appartient tous au même monde et on est tous lié. Il y a un suspense, c'est très séquencé. Ce sont trois histoires en parallèle qui se succèdent les unes aux autres, un peu comme les film de Babel, on a l'impression que ces trois destin s'entremêlent et se rejoignent à la fin du roman. C'est un rythme très rapide, très enlevé. On est happé par l'histoire. On ne voit pas le temps passer et on est plongé dans le roman.