Le cadavre d'un journaliste dans un congélateur, des femmes retrouvées en état d'hibernation dans des lacs gelés, un gamin perdu et maladif, porteur d'un message mystérieux. Voilà « Atomka », le nouveau roman de Franck Thilliez.Il existe une frontière entre la vie et la mort, certains l'ont explorée.Découvert par le grand public en 2005 avec « La chambre des morts » qui sera adapté au cinéma par Alfred Lot avec Mélanie Laurent et Gilles Lellouche, Franck Thilliez a rapidement intégré le club très fermé des...
Rediffusion - Samedi 20 avril de Franck Thilliez - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Bonjour Franck Thilliez. Merci de nous accueillir ici, dans votre région du Nord-Pas-de-Calais. C'est une région à laquelle vous êtes très attaché et d'ailleurs on l'a retrouve fréquemment dans vos romans, ce n'est pas le cas du dernier « Atomka », mais c'est un décors que vous appréciez.Franck Thilliez :Oui, c'est une région que j'apprécie, la preuve, je continue à y vivre. C'est ma région familiale où il y a toute mes racines et c'est vrai que j'aime en parler dans mes romans. Dans « Atomka » on...
Rediffusion - Samedi 20 avril de Franck Thilliez - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :Dans ce nouveau titre Franck Thilliez, « Atomka », on retrouve deux personnages dont on a fait connaissance dans « Syndrome E », ce sont deux flics. Il y a Lucie Hennebelle et Franck Sharko. Ils ont vécu des choses difficiles dans de précédents titres. Ici, on est conscient qu'il va s'agir de radioactivité, mais ça ne vient qu'au fil des pages. Racontez-nous brièvement le tut début de cette histoire. Franck Thilliez :Ca démarre comme la plupart des enquêtes policières, par un crime. Nos deux policiers,...
Rediffusion - Samedi 20 avril de Franck Thilliez - Le livre - Suite
« Tome Dom »81, rue St Dominique75007 ParisTél : 01-45-51-83-98Ca fait pas un bon livre, ça fait un excellent livre. Alors j'ai un peu de mal à parler de Franck Thilliez parce que c'est un de mes auteurs préférés en matière de polar. C'est un de ceux qui écrit le mieux et surtout c'est celui qui raconte le plus de chose aussi bien au niveau du suspense, qu'au niveau scientifique. C'est passionnant parce qu'on a cette course poursuite des personnages et son commissaire Sharko qui revient pour la troisième fois et en même...
Rediffusion - Samedi 20 avril de Franck Thilliez - L'avis du libraire - Suite
Franck Thilliez
Atomka
Présentation 1'34Le cadavre d'un journaliste dans un congélateur, des femmes retrouvées en état d'hibernation dans des lacs gelés, un gamin perdu et maladif, porteur d'un message mystérieux. Voilà « Atomka », le nouveau roman de Franck Thilliez.
Il existe une frontière entre la vie et la mort, certains l'ont explorée. Découvert par le grand public en 2005 avec « La chambre des morts » qui sera adapté au cinéma par Alfred Lot avec Mélanie Laurent et Gilles Lellouche,
Franck Thilliez a rapidement intégré le club très fermé des auteurs français de thrillers qui comptent.
Une écriture nerveuse, un suspense bien ficelé, des personnages authentiques, le tout basé sur des réalités scientifiques, voilà ce qui fait la recette de Franck Thilliez, qui en plus,
et c'est important de le souligner, a gardé une vraie gentillesse et une grande simplicité, comme il le démontre lors des dédicaces, en salons ou en librairies.
Après « L'anneau de Moebius » ou « Gataca », Franck Thilliez nous embarque ici un suspense qui va vous glacer les sens, au propre comme au figuré et l'on retrouve avec plaisir Franck Sharko et Lucie Hennebelle, deux flics malmenés par la vie,
découverts dans l'un des précédents titres de Franck Thilliez, « Syndrome E », et qui, dans cette nouvelle aventure, poursuivront jusqu'aux abords de Tchernobyl, un tueur fasciné par l'hypothermie.
Un thriller, dont l'action se déroule entre Noël et le jour de l'An, à dévorer donc pendant les froides soirées d'hiver. Mais fermez bien portes et fenêtres…« Atomka » de Franck Thilliez publié chez Fleuve Noir. Franck Thilliez nous reçoit chez lui, dans le Nord, pour WTC.
Le cadavre d'un journaliste dans un congélateur, des femmes retrouvées en état d'hibernation dans des lacs gelés, un gamin perdu et maladif, porteur d'un message mystérieux. Voilà « Atomka », le nouveau roman de Franck Thilliez.
Il existe une frontière entre la vie et la mort, certains l'ont explorée.
Découvert par le grand public en 2005 avec « La chambre des morts » qui sera adapté au cinéma par Alfred Lot avec Mélanie Laurent et Gilles Lellouche, Franck Thilliez a rapidement intégré le club très fermé des auteurs français de thrillers qui comptent.
Une écriture nerveuse, un suspense bien ficelé, des personnages authentiques, le tout basé sur des réalités scientifiques, voilà ce qui fait la recette de Franck Thilliez, qui en plus, et c'est important de le souligner, a gardé une vraie gentillesse et une grande simplicité, comme il le démontre lors des dédicaces, en salons ou en librairies.
Après « L'anneau de Moebius » ou « Gataca », Franck Thilliez nous embarque ici un suspense qui va vous glacer les sens, au propre comme au figuré et l'on retrouve avec plaisir Franck Sharko et Lucie Hennebelle, deux flics malmenés par la vie, découverts dans l'un des précédents titres de Franck Thilliez, « Syndrome E », et qui, dans cette nouvelle aventure, poursuivront jusqu'aux abords de Tchernobyl, un tueur fasciné par l'hypothermie.
Un thriller, dont l'action se déroule entre Noël et le jour de l'An, à dévorer donc pendant les froides soirées d'hiver. Mais fermez bien portes et fenêtres…
« Gataca » de Franck Thilliez publié chez Fleuve Noir
Franck Thilliez nous reçoit chez lui, dans le Nord, pour WTC.
Franck Thilliez
Atomka
Portrait 3'58Bonjour Franck Thilliez. Merci de nous accueillir ici, dans votre région du Nord-Pas-de-Calais. C'est une région à laquelle vous êtes très attaché et d'ailleurs on l'a retrouve fréquemment dans vos romans, ce n'est pas le cas du dernier « Atomka », mais c'est un décors que vous appréciez.
Oui, c'est une région que j'apprécie, la preuve, je continue à y vivre. C'est ma région familiale où il y a toute mes racines et c'est vrai que j'aime en parler dans mes romans.
Dans « Atomka » on en parle pas, mes Lucie est Nordiste donc il y a un peu du Nord dans ce livre. C'est vrai que c'est une région culturelle, il y a de beaux paysages, beaucoup de choses que l'on peut intégrer dans les polars.
Des paysages propices à l'imagination, fertile en tout cas. Lorsque vous étiez enfant, adolescent, que vous viviez déjà dans cette région du Nord, quels sont vos souvenirs de lecture ?Est-ce vrai que « Le club des Cinq » a été le terreau qui a forgé l'auteur que vous êtes ?
Oui, ça fait partie de mes lectures de jeune enfant. C'était déjà des intrigues policières, des endroits un peu mystérieux, des îles brumeuses, des forêts etc... Il y avait aussi cette partie intrigue et énigmes qu'il fallait résoudre et moi ça m'a toujours intéressé.
Encore aujourd'hui, c'est de cette façon là que je construis mes histoires. Voilà, il y avait à la fois cette attrait pour l'imaginaire, des endroits spéciaux propres au roman qui nous emmènent et qui nous embarquent,
mais aussi toute cette mécanique de l'intrigue qui m'a accompagné à la fois dans mes études et dans mes lectures et qui continue aujourd'hui à me titiller et j'essaie de construire mes histoires de cette façon là,
en enclenchant des engrenages les uns aux autres et en pensant toujours à cette histoire de mécanique.
Il y a une autre rencontre qui a été importante, plus à l'adolescence, c'est Stephen King.
Oui, Stephen King ça a été mes peurs d'adolescence, mes cauchemars, mes à la fois des moments incroyables. Encore aujourd'hui, j'ai des images que lui a raconté dans ses livres, ce qui montre la force des livres, quand on voit un hache s'abattre sur une cheville « Misery »
je le vois comme si j'étais en train de le lire donc ça a été un tournant parce que j'ai été confronté à mes peurs d'adolescent, ça m'a fait réfléchir, peut-être un peu mûrir, de me dire « voilà le monde n'est pas tout rose »
et j'étais aussi dans cette idée de penser à ce que représentait une lecture, comment quelqu'un qui est si loin de moi peut me faire peur à ce point là. Donc je n'étais plus dans mes petits engrenages,
mais cette fois-ci j'étais dans le rapport entre l'écrivain et le lecteur et ce que l'écrivain était capable de transmettre au lecteur et ça m'a aussi interpellé.
On peu être amateur de polar, de thriller, mais de là à passer à l'écriture, ça veut dire que quand même dans votre adolescence le plaisir des mots était déjà bien présent, bien ancré ?
Peut-être pas le plaisir des mots, mais le plaisir de raconter et de vivre des histoires, de les vivre par la lecture, mais aussi de se les imaginer, de se les approprier, de se dire « je viens de lire une histoire, mais il aurait pu se passer ça ».
Déjà de sortir du cadre de ce que l'on voit et de le modeler à sa façon. J'étais dans cette dynamique là, j'avais envie de lire des histoires que j'avais en tête et je cherchais dans les livres pour trouver ce genre d'histoire.
Donc il y a cet aspect de création qui était au fond de moi, mais qui ne se manifestait pas parce que je n'ai pas écrit tout jeune, c'est venu assez tard. Par contre, j'ai accumulé beaucoup de choses, toutes ces histoires, je les ai eu en moi,
elles se sont accumulées à la fois par les lectures et par le cinéma et je pense qu'à un moment donné tout ça s'est mélangé et il y a eu un besoin que ça sorte, que ça soit évacué.
Votre actualité Franck Thilliez, « Atomka » aux éditions Fleuve Noir.
Philippe Chauveau :
Bonjour Franck Thilliez. Merci de nous accueillir ici, dans votre région du Nord-Pas-de-Calais. C'est une région à laquelle vous êtes très attaché et d'ailleurs on l'a retrouve fréquemment dans vos romans, ce n'est pas le cas du dernier « Atomka », mais c'est un décors que vous appréciez.
Franck Thilliez :
Oui, c'est une région que j'apprécie, la preuve, je continue à y vivre. C'est ma région familiale où il y a toute mes racines et c'est vrai que j'aime en parler dans mes romans. Dans « Atomka » on en parle pas, mes Lucie est Nordiste donc il y a un peu du Nord dans ce livre. C'est vrai que c'est une région culturelle, il y a de beaux paysages, beaucoup de choses que l'on peut intégrer dans les polars.
Philippe Chauveau :
Des paysages propices à l'imagination, fertile en tout cas. Lorsque vous étiez enfant, adolescent, que vous viviez déjà dans cette région du Nord, quels sont vos souvenirs de lecture ?Est-ce vrai que « Le club des Cinq » a été le terreau qui a forgé l'auteur que vous êtes ?
Franck Thilliez :
Oui, ça fait partie de mes lectures de jeune enfant. C'était déjà des intrigues policières, des endroits un peu mystérieux, des îles brumeuses, des forêts etc... Il y avait aussi cette partie intrigue et énigmes qu'il fallait résoudre et moi ça m'a toujours intéressé. Encore aujourd'hui, c'est de cette façon là que je construis mes histoires. Voilà, il y avait à la fois cette attrait pour l'imaginaire, des endroits spéciaux propres au roman qui nous emmène et qui nous embarque, mais aussi toute cette mécanique de l'intrigue qui m'a accompagné à la fois dans mes études et dans mes lectures et qui continue aujourd'hui à me titiller et j'essaie de construire mes histoires de cette façon là, en enclenchant des engrenages les uns aux autres et en pensant toujours à cette histoire de mécanique.
Philippe Chauveau :
Il y a une autre rencontre qui a été importante, plus à l'adolescence, c'est Stephen King.
Franck Thilliez :
Oui, Stephen King ça a été mes peurs d'adolescence, mes cauchemars, mes à la fois des moments incroyables. Encore aujourd'hui, j'ai des images que lui a raconté dans ses livres, ce qui montre la force des livres, quand on voit un hache s'abattre sur une cheville « Misery » je le vois comme si j'étais en train de le lire donc ça a été un tournant parce que j'ai été confronté à mes peurs d'adolescent, ça m'a fait réfléchir, peut-être un peu mûrir, de me dire « voilà le monde n'est pas tout rose » et j'étais aussi dans cette idée de penser à ce que représentait une lecture, comment quelqu'un qui est si loin de moi peut me faire peur à ce point là. Donc je n'étais plus dans mes petits engrenages, mais cette fois-ci j'étais dans le rapport entre l'écrivain et le lecteur et ce que l'écrivain était capable de transmettre au lecteur et ça m'a aussi interpellé.
Philippe Chauveau :
On peu être amateur de polar, de thriller, mais de là à passer à l'écriture, ça veut dire que quand même dans votre adolescence le plaisir des mots était déjà bien présent, bien ancré ?
Franck Thilliez :
Peut-être pas le plaisir des mots, mais le plaisir de raconter et de vivre des histoires, de les vivre par la lecture, mais aussi de se les imaginer, de se les approprier, de se dire « je viens de lire une histoire, mais il aurait pu se passer ça ». Déjà de sortir du cadre de ce que l'on voit et de le modeler à sa façon. J'étais dans cette dynamique là, j'avais envie de lire des histoires que j'avais en tête et je cherchais dans les livres pour trouver ce genre d'histoire. Donc il y a cet aspect de création qui était au fond de moi, mais qui ne se manifestait pas parce que je n'ai pas écrit tout jeune, c'est venu assez tard. Par contre, j'ai accumulé beaucoup de choses, toutes ces histoires, je les ai eu en moi, elles se sont accumulées à la fois par les lectures et par le cinéma et je pense qu'à un moment donné tout ça s'est mélangé et il y a eu un besoin que ça sorte, que ça soit évacué.
Philippe Chauveau :
Votre actualité Franck Thilliez, « Atomka » aux éditions Fleuve Noir.
Franck Thilliez
Atomka
Le livre 3'59Dans ce nouveau titre Franck Thilliez, « Atomka », on retrouve deux personnages dont on a fait connaissance dans « Syndrome E », ce sont deux flics. Il y a Lucie Hennebelle et Franck Sharko.
Ils ont vécu des choses difficiles dans de précédents titres. Ici, on est conscient qu'il va s'agir de radioactivité, mais ça ne vient qu'au fil des pages. Racontez-nous brièvement le tut début de cette histoire.
Ca démarre comme la plupart des enquêtes policières, par un crime. Nos deux policiers, Franck Sharko et Lucie Hennebelle, qui essaient de vivre ensemble, de vivre en couple, vont aller sur les lieux d'un crime et vont découvrir un journaliste de fait divers
qui a été enfermé dans son congélateur et qui est mort congelé. Et en creusant un peu ce qui s'est passé, ils vont découvrir que ce journaliste avait ressorti de vieilles affaires dans les journaux, de femmes qui étaient jetées dans des lacs gelés, inconscientes
et à chaque fois l'auteur des fait appelait les secours pour qu'ils viennent secourir ces femmes quasiment noyées, congelées. Donc voilà un comportement très bizarre, le journaliste enquêtait sur ça, il est retrouvé mort et en même temps, quelqu'un de très proche de ce journaliste,
son amie qui est une journaliste d'investigation a disparu. Apparemment elle était à l'étranger, elle essayait d'écrire un livre un peu polémique mais dont tout le monde ignore le sujet
et la seule trace que l'on retrouve de cette journaliste d'investigation, c'est un mot qui est retrouvé dans la poche d'un gamin errant et qui est très malade. Voilà, ça démarre sur ces intrigues là
Dans « Atomka » il est question de radioactivité. La science vous intéresse et est toujours présente dans vos livre.
J'aime creuser ces thèmes là parce que ça fait partie de ma formation, j'ai une formation scientifique. Je pense aussi que c'est un moyen de rendre une lecture à suspense ou on passe avant tout un agréable moment avec des personnages et une intrigue forte.
C'est aussi un moyen d'apporter de la connaissance au lecteur, mais pas une science difficile, c'est une science que j'essaie de vulgariser au maximum. Je vais parler de la mémoire, de la mort, qu'est ce qui se passe quand on approche de la mort, qu'est ce que l'hypothermie ?
Quand le corps est plongé dans du très froid, qu'est ce qui se passe de manière organique ? Et tout cela je l'intègre dans mon enquête, ce n'est pas un cours de science, ce sont vraiment les personnages qui se posent la question parce qu'ils sont confrontés à ces choses là.
Ca veut dire aussi que vous voulez que ça ne soit pas une lecture gratuite, que vos lecteurs se posent des questions, soient interpellés par les sujets que vous défendez ?
Evidemment. Je pense que tout auteur de roman policier a des messages à faire passer. Un polar, qu'est ce que c'est ? C'est une critique de la société, ça va parler des dérives des personnages, des dérives de la politique, de l'industrie etc... On va creuser ça.
Moi c'est plus dans le domaine scientifique, c'est là où je me sens le mieux, de parler des dérives des industries pharmaceutiques, des manipulations génétiques. Le thème c'est plus autour de la radioactivité. Il y a eu des drames de radioactivité, en 86 avec Tchernobyl par exemple.
Quel a été l'impact de ces choses là ? Que deviennent ces gens qui vivent aujourd'hui dans ces zones proches de Tchernobyl ? Qu'est ce que la radioactivité ? Il y a eu Fukushima il n'y a pas longtemps...
C'est quoi Atomka ?
Atomka, c'était le surnom qu'on donné les liquidateurs à la centrale de Tchernobyl. Les liquidateurs, ce sont les personnes qui juste après l'explosion ont été envoyés sur le toit de la centrale pour reboucher les morceaux d'uranium,
pour balancer des pierres dessus et ils sont mort de conséquences graves et c'était un peu le surnom sympathique que eux donnaient à cette centrale nucléaire Atomka.
Merci Franck Thilliez de nous avoir reçu pour évoquer votre actualité « Atomka », c'est votre nouveau titre aux éditions Fleuve Noir.
Philippe Chauveau :
Dans ce nouveau titre Franck Thilliez, « Atomka », on retrouve deux personnages dont on a fait connaissance dans « Syndrome E », ce sont deux flics. Il y a Lucie Hennebelle et Franck Sharko. Ils ont vécu des choses difficiles dans de précédents titres. Ici, on est conscient qu'il va s'agir de radioactivité, mais ça ne vient qu'au fil des pages. Racontez-nous brièvement le tut début de cette histoire.
Franck Thilliez :
Ca démarre comme la plupart des enquêtes policières, par un crime. Nos deux policiers, Franck Sharko et Lucie Hennebelle, qui essaient de vivre ensemble, de vivre en couple, vont aller sur les lieux d'un crime et vont découvrir un journaliste de fait divers qui a été enfermé dans son congélateur et qui est mort congelé. Et en creusant un peu ce qui s'est passé, ils vont découvrir que ce journaliste avait ressorti de vieilles affaires dans les journaux, de femmes qui étaient jetées dans des lacs gelés, inconscientes et à chaque fois l'auteur des fait appelait les secours pour qu'ils viennent secourir ces femmes quasiment noyées, congelées. Donc voilà un comportement très bizarre, le journaliste enquêtait sur ça, il est retrouvé mort et en même temps, quelqu'un de très proche de ce journaliste, son amie qui est une journaliste d'investigation a disparu. Apparemment elle était à l'étranger, elle essayait d'écrire un livre un peu polémique mais dont tout le monde ignore le sujet et la seule trace que l'on retrouve de cette journaliste d'investigation, c'est un mot qui est retrouvé dans la poche d'un gamin errant et qui est très malade. Voilà, ça démarre sur ces intrigues là
Philippe Chauveau :
Dans « Atomka » il est question de radioactivité. La science vous intéresse et est toujours présente dans vos livre.
Franck Thilliez :
J'aime creuser ces thèmes là parce que ça fait partie de ma formation, j'ai une formation scientifique. Je pense aussi que c'est un moyen de rendre une lecture à suspense ou on passe avant tout un agréable moment avec des personnages et une intrigue forte. C'est aussi un moyen d'apporter de la connaissance au lecteur, mais pas une science difficile, c'est une science que j'essaie de vulgariser au maximum. Je vais parler de la mémoire, de la mort, qu'est ce qui se passe quand on approche de la mort, qu'est ce que l'hypothermie ? Quand le corps est plongé dans du très froid, qu'est ce qui se passe de manière organique ? Et tout cela je l'intègre dans mon enquête, ce n'est pas un cours de science, ce sont vraiment les personnages qui se posent la question parce qu'ils sont confrontés à ces choses là.
Philippe Chauveau :
Ca veut dire aussi que vous voulez que ça ne soit pas une lecture gratuite, que vos lecteurs se posent des questions, soient interpellés par les sujets que vous défendez ?
Franck Thilliez :
Evidemment. Je pense que tout auteur de roman policier a des messages à faire passer. Un polar, qu'est ce que c'est ? C'est une critique de la société, ça va parler des dérives des personnages, des dérives de la politique, de l'industrie etc... On va creuser ça. Moi c'est plus dans le domaine scientifique, c'est là où je me sens le mieux, de parler des dérives des industries pharmaceutiques, des manipulations génétiques. Le thème c'est plus autour de la radioactivité. Il y a eu des drames de radioactivité, en 86 avec Tchernobyl par exemple. Quel a été l'impact de ces choses là ? Que deviennent ces gens qui vivent aujourd'hui dans ces zones proches de Tchernobyl ? Qu'est ce que la radioactivité ? Il y a eu Fukushima il n'y a pas longtemps...
Philippe Chauveau :
C'est quoi Atomka ?
Franck Thilliez :
Atomka, c'était le surnom qu'on donné les liquidateurs à la centrale de Tchernobyl. Les liquidateurs, ce sont les personnes qui juste après l'explosion ont été envoyés sur le toit de la centrale pour reboucher les morceau d'uranium, pour balancer des pierres dessus et ils sont mort de conséquences graves et c'était un peu le surnom sympathique que eux donnaient à cette centrale nucléaire Atomka.
Philippe Chauveau :
Merci Franck Thilliez de nous avoir reçu pour évoquer votre actualité « Atomka », c'est votre nouveau titre aux éditions Fleuve Noir.
Franck Thilliez
Atomka
L'avis du libraire 1'27Ca fait pas un bon livre, ça fait un excellent livre. Alors j'ai un peu de mal à parler de Franck Thilliez parce que c'est un de mes auteurs préférés en matière de polar. C'est un de ceux qui écrit le mieux et surtout c'est celui qui raconte le plus de choses
aussi bien au niveau du suspense, qu'au niveau scientifique. C'est passionnant parce qu'on a cette course poursuite des personnages et son commissaire Sharko qui revient pour la troisième fois et en même temps une énigme mathématique derrière et ça ça en rajoute à chaque fois,
c'est un petit plus qui fait qu'il est au-dessus de la mêlée dans les polars français. Il y a un style Thilliez. On ne peut pas vraiment le donner à tout le monde, parce que Thilliez est noir. C'est quelqu'un qui écrit des romans très noirs, presque glauque.
C'est quelqu'un du Nord alors dans ses livres il pleut tout le temps, il fait froid, les personnages sont déchirés et c'est ce qui fait aussi la chaleur de son livre et c'est pour ça qu'il y a un style Thilliez très particulier.
Je conseillerais d'abord ses livres à des clients plutôt masculins, bien que ça marche aussi pour des femmes, mais on a envie de leur dire de bien s'accrocher parce que c'est très fort.
Ce n'est pas du petit polar, c'est du vrai policier, c'est très bien construit et il y a ce côté à chaque fois qui ressort un petit noir qui fait que âme sensible s'abstenir.
« Tome Dom »
81, rue St Dominique
75007 Paris
Tél : 01-45-51-83-98
Ca fait pas un bon livre, ça fait un excellent livre. Alors j'ai un peu de mal à parler de Franck Thilliez parce que c'est un de mes auteurs préférés en matière de polar. C'est un de ceux qui écrit le mieux et surtout c'est celui qui raconte le plus de chose aussi bien au niveau du suspense, qu'au niveau scientifique. C'est passionnant parce qu'on a cette course poursuite des personnages et son commissaire Sharko qui revient pour la troisième fois et en même temps une énigme mathématique derrière et ça ça en rajoute à chaque fois, c'est un petit plus qui fait qu'il est au-dessus de la mêlée dans les polars français. Il y a un style Thilliez. On ne peut pas vraiment le donner à tout le monde, parce que Thilliez est noir. C'est quelqu'un qui écrit des romans très noirs, presque glauque. C'est quelqu'un du Nord alors dans ses livres il pleut tout le temps, il fait froid, les personnages sont déchirés et c'est ce qui fait aussi la chaleur de son livre et c'est pour ça qu'il y a un style Thilliez très particulier. Je conseillerais d'abord ses livres à des clients plutôt masculins, bien que ça marche aussi pour des femmes, mais on a envie de leur dire de bien s'accrocher parce que c'est très fort. Ce n'est pas du petit polar, c'est du vrai policier, c'est très bien construit et il y a ce côté à chaque fois qui ressort un petit noir qui fait que âme sensible s'abstenir