Pour cette dernière émission WTC de l'année, nous avons souhaité vous offrir des chocolats, ou plus exactement du chocolat. Franckie Alarcon est illustrateur et auteur de bandes dessinées.Dans un précédent ouvrage pédagogique consacré aux métiers de bouche, il avait fait la connaissance de Jacques Génin, célèbre pâtissier et chocolatier installé à Paris, dans le quartier historique du Marais.Aussi, lorsque les éditions Delcourt lui proposent de concevoir un livre sur cet artisan des saveurs, Franckie Alarcon ne se fait...
Les secrets du chocolat de Franckie Alarcon - Présentation - Suite
Bonjour Franckie Alarcon.Bonjour. Merci de nous accueillir. Nous sommes ici chez vous, mais nous sommes aussi sur votre lieu de travail. C'est là, à ce bureau que vous travaillez. Alors comment dois-je vous appeler. Etes-vous auteur de bande dessinée, dessinateur, illustrateur, quel est le terme que vous vous employez ? Moi je dis auteur de bande dessinée et illustrateur, mais dessinateur ça me va bien aussi. Ca regroupe le tout, c'est bien. Je ne me trompais finalement. Vous publiez aux éditions Delcourt Les Secrets du chocolat....
Les secrets du chocolat de Franckie Alarcon - L'illustrateur - Suite
Bonjour. Alors vous êtes ici chez moi : chocolaterie Jacques Genin. Un univers un peu coquin, câlin et surtout sensuel. Mon parcours : 23 ans de cuisine. Ensuite, j'ai bifurqué sur le chocolat. Ce qui me donne envie d'arriver tous les jours encore au laboratoire c'est que je ne vais pas travailler. Le jour où je viendrai travailler, j'arrêterai, du jour au lendemain.Dans le chocolat, j'ai encore des choses à découvrir, puisque je crois sincèrement que je n'en ai pas fait le tour. Je ne sais pas encore ce qu'il peut y avoir à...
Les secrets du chocolat de Franckie Alarcon - Le chocolatier - Suite
Franckie Alarcon et Jacques Génin
Les secrets du chocolat
Présentation 1'42Pour cette dernière émission WTC de l'année, nous avons souhaité vous offrir des chocolats, ou plus exactement du chocolat. Franckie Alarcon est illustrateur et auteur de bandes dessinées.
Dans un précédent ouvrage pédagogique consacré aux métiers de bouche, il avait fait la connaissance de Jacques Génin, célèbre pâtissier et chocolatier installé à Paris, dans le quartier historique du Marais.
Aussi, lorsque les éditions Delcourt lui proposent de concevoir un livre sur cet artisan des saveurs, Franckie Alarcon ne se fait pas prier. Ainsi est né ce livre « Les secrets du chocolat » qui se veut un voyage gourmand dans l'atelier de Jacques Génin.
Se mettant lui-même en scène comme un candide avide de connaissances, Franckie Alarcon nous offre un livre très sympa dans lequel on découvre le quotidien d'un atelier de chocolatier,
mais aussi le travail minutieux que représente le choix du cacao, les passions et les motivations du chocolatier pour faire évoluer ses produits.
On aime le trait de Franckie Alarcon, l'humour présent à chaque page, l'accumulation d'infos et d'anecdotes qui nous font découvrir le métier de chocolatier, sans oublier aussi quelques recettes qui nous permettent de nous prendre, nous aussi, pour un grand chef.
Une plongée ludique, passionnante et savoureuse dans un univers rare et fascinant. Un livre plein de générosité, à l'image de ceux qui l'ont conçu. Je vous propose d'aller à la rencontre de l'illustrateur Franckie Alarcon puis de pousser la porte de l'atelier de Jacques Génin.
« Les secrets du chocolat » est publié aux éditions Delcourt.
Pour cette dernière émission WTC de l'année, nous avons souhaité vous offrir des chocolats, ou plus exactement du chocolat. Franckie Alarcon est illustrateur et auteur de bandes dessinées.
Dans un précédent ouvrage pédagogique consacré aux métiers de bouche, il avait fait la connaissance de Jacques Génin, célèbre pâtissier et chocolatier installé à Paris, dans le quartier historique du Marais.
Aussi, lorsque les éditions Delcourt lui proposent de concevoir un livre sur cet artisan des saveurs, Franckie Alarcon ne se fait pas prier. Ainsi est né ce livre « Les secrets du chocolat » qui se veut un voyage gourmand dans l'atelier de Jacques Génin.
Se mettant lui-même en scène comme un candide avide de connaissances, Franckie Alarcon nous offre un livre très sympa dans lequel on découvre le quotidien d'un atelier de chocolatier,
mais aussi le travail minutieux que représente le choix du cacao, les passions et les motivations du chocolatier pour faire évoluer ses produits.
On aime le trait de Franckie Alarcon, l'humour présent à chaque page, l'accumulation d'infos et d'anecdotes qui nous font découvrir le métier de chocolatier, sans oublier aussi quelques recettes qui nous permettent de nous prendre, nous aussi, pour un grand chef.
Une plongée ludique, passionnante et savoureuse dans un univers rare et fascinant. Un livre plein de générosité, à l'image de ceux qui l'ont conçu. Je vous propose d'aller à la rencontre de l'illustrateur Franckie Alarcon puis de pousser la porte de l'atelier de Jacques Génin.
« Les secrets du chocolat » est publié aux éditions Delcourt.
Franckie Alarcon et Jacques Génin
Les secrets du chocolat
L'illustrateur 7'34Bonjour Franckie Alarcon.
Bonjour.
Merci de nous accueillir. Nous sommes ici chez vous, mais nous sommes aussi sur votre lieu de travail. C'est là, à ce bureau que vous travaillez. Alors comment dois-je vous appeler. Etes-vous auteur de bande dessinée, dessinateur, illustrateur, quel est le terme que vous vous employez ?
Moi je dis auteur de bande dessinée et illustrateur, mais dessinateur ça me va bien aussi. Ca regroupe le tout, c'est bien.
Je ne me trompais finalement. Vous publiez aux éditions Delcourt Les Secrets du chocolat. Voyage gourmand dans l'atelier de Jacques Genin. Nous irons également tout à l'heure rendre visite à Jacques Genin dans son atelier rue de Turenne à Paris.
Avant de parler de cette aventure, de ce livre, de cette rencontre, comment le dessin fait-il son arrivée dans votre vie ?
Comme tout le monde, enfant, on commence à dessiner. Certain se distingue par le sport, moi c'était plutôt par le dessin. Et j'ai remarqué que les filles aimaient bien le dessin.
C'était un outil de drague ?
Oui, un peu, et puis c'est surtout un outil qui permet d'avoir un peu de succès à l'école quand on est pas très sportif, il y a pas mal de copains qui viennent demander, tu peux me dessiner ça etc... Donc ça permet un peu de se faire son petit moment de gloire à dans la cour récré.
Etre bon en dessin à l'école, c'est une chose, mais de là à réussir à en faire son métier, sa profession c'en est une autre. Le parcours quel est-il ?
Très tôt je me suis dit que je voulais vraiment faire mon métier dans le dessin, et j'ai commencé à prendre des cours de dessin en dehors de l'école à 13 ans, et ça a confirmé mon choix.
Et après j'ai fait une école d'art graphique à Nantes, et puis je suis venu à Paris pour commencer à travailler. Ca m'a amené un jour à rencontrer un copain qui travaille dans la bande-dessinée et qui m'a dit « tu dessines bien, pourquoi tu n'essayes pas la bande-dessinée ? ».
et j'ai rencontré un scénariste, on a fait un premier projet qui s'appelait Lovely Trouble et qui est sorti chez Glénat il y a une dizaine d'année.
Déjà dix.
Oui, déjà dix ans. Que du dessin.
Vous avez parfois des illustrations de commande, pour illustrer certains ouvrages, certains articles, et d'autres livres qui sont plus personnels. Est-ce que c'est comme ça que vous fonctionnez ?
Oui. Alors en tant que dessinateur, j'aime bien varier les projets. Et mon objectif n'a jamais été que de faire uniquement de la bande-dessinée. L'illustration, ça me parle beaucoup aussi.
Du coup, la bd c'est toujours un projet sur le long terme, parce qu'on va y passer à peu près un an. Alors qu'en illustration, on est sur des projets plus courts et ça permet d'approfondir un peu plus sur le dessin. Donc voilà, je jongle entre bd, illustrations et commandes.
Que ressentez-vous lorsque vous êtes à votre table de travail ? Comment avez-vous envie de partager votre passion, est-ce que vous êtes encore le gamin qui faisait des dessins pour ses copines dans la cour de récré ?
Ah ça m'arrive encore des fois. Le dessin peut avoir un côté un peu enivrant quelque part. Quand on commence à dessiner, des fois, on voyage un peu tout seul dans sa tête.
Mais non, le quotidien, c'est quand même plus un travail de plaisir, toujours. Mais il y a toujours maintenant un côté recherche, plus sérieux aussi.
Et quand vous avez une petite faiblesse, c'est quoi votre secret pour continuer travailler ?
Et bien c'est une petite tablette de chocolat qui m'attend dans mon tiroir secret. C'est ma drogue au quotidien, le chocolat.
On sait où est la cachette maintenant.
Mais elle est bien gardée. Je suis toujours à mon bureau. J'ai un oeil dessus.
Alors c'est pratique pour moi parce que ça fait une transition toute trouver pour parler de votre actualité, Les secrets du chocolat chez Delcourt. C'est une belle rencontre avec le pâtissier chocolatier Jacques Genin.
Vous vous connaissiez déjà puisque vous aviez travaillé sur un précédent ouvrage.Mais finalement comment avez-vous travaillé sur ce livre que vous avez fait en plusieurs mois. Vous avez commencé en décembre 2013.
Vous êtes même allé jusqu'à Lima dans des plantations pour voir comment on cultivait le cacao. Comment s'est fait ce travail autour de cette rencontre, peut-être de cette amitié aussi ?
Alors ça a été très simple. On a fait un dîner avec Jacques et l'éditeur pour parler du projet. Et Jacques m'a dit, tu viens quand tu veux, tu fais ce que tu veux. Je ne peux pas le dire plus simplement que ça.
Donc je suis venu pendant un an, plusieurs fois par semaine, pour voir comment ils travaillaient, j'ai fait le stagiaire aussi pendant quelques jours pour vraiment bien mettre la main à la pâte. J'ai eu une liberté total pour raconter son travail, de la façon qui me paraissait la mieux.
Ce qui est passionnant c'est que vous nous racontez comment ça se passe dans une plantation, comment on fait le choix de tel ou tel cacao, après on va dans les ateliers où on voit les équipes travailler.
Et puis il y a quelques recettes, quelques conseils pour savoir nous aussi travailler le chocolat. Et vous vous êtes mis en scène. Vous aviez envie que le lecteur s'identifie à vous peut-être ?
C'est vrai que je n'avais pas penser à l'identification. J'adore le chocolat. Mais je suis un amateur. Je ne fais pas de recette avec du chocolat à la maison. J'aime bien en manger mais le travailler je ne l'avais jamais fait.
Et du coup mon idée c'était de porter un regard de néophyte sur le travail du chocolat. Et du coup en me mettant en scène, on avait justement ce regard de l'amateur gourmand qui avait envie d'en savoir un peu plus sur l'univers de Jacques Genin.
Quel a été l'accueil des équipes de Jacques Genin lorsqu'ils vous ont vu arriver, lorsqu'ils ont su qu'ils allaient peut-être apparaître dans quelques unes des vignettes ?
Ils ont été hyper sympas. Alors il y a une équipe très très jeune qui bosse avec Jacques Genin. Et eux, je pense que ça les a un peu sorti de leur quotidien, parce que c'est un métier difficile.
On est debout toute la journée. Il faut être précis, rapide, attentif, et du coup, moi je venais là, je me mettais dans un coin avec mon carnet de croquis, je prenais des notes, je posais des questions. Donc ça s'est hyper bien passé, le contact s'est bien fait avec eux.
L'aventure de ce livre a commencé en décembre 2013. Aujourd'hui, l'aventure est terminée malheureusement puisque le livre existe. Quelles images gardez-vous ?
Alors ce que j'ai adoré, c'est que ça m'a sorti justement de mon quotidien de métier de dessinateur. Mon quotidien, c'est ma table à dessin, ma tablette. Et du coup, là, toutes les semaines, j'allais deux à trois fois par semaine chez Jacques Genin, plus le voyage au Pérou.
Donc ça m'a vraiment sorti de mon quotidien de dessinateur, ça m'a fait sortir de ma table à dessin. Le métier de dessinateur est un métier dans lequel on peut vite s'enfermer, on peut être un peu dans sa bulle.
Et du coup, le fait de partir sur le terrain, de faire des rencontres, ça nourri aussi beaucoup. C'est ça qui était vraiment intéressant. Et puis, passer son temps en plus dans la cuisine d'un chocolatier quand on est soi même amateur de chocolat, c'était une belle aventure.
Franckie Alarcon, les secrets du chocolat, voyage gourmand dans l'atelier de Jacques Genin, c'est donc aux éditions Delcourt. Je vous propose que nous allons tout de suite rejoindre Jacques Genin dans son atelier. Peut-être allons-nous avoir droit à une dégustation.
Tout à fait vous inquiétez pas.
Alors allons-y.
Bonjour Franckie Alarcon.
Bonjour.
Merci de nous accueillir. Nous sommes ici chez vous, mais nous sommes aussi sur votre lieu de travail. C'est là, à ce bureau que vous travaillez. Alors comment dois-je vous appeler. Etes-vous auteur de bande dessinée, dessinateur, illustrateur, quel est le terme que vous vous employez ?
Moi je dis auteur de bande dessinée et illustrateur, mais dessinateur ça me va bien aussi. Ca regroupe le tout, c'est bien.
Je ne me trompais finalement. Vous publiez aux éditions Delcourt Les Secrets du chocolat. Voyage gourmand dans l'atelier de Jacques Genin. Nous irons également tout à l'heure rendre visite à Jacques Genin dans son atelier rue de Turenne à Paris.
Avant de parler de cette aventure, de ce livre, de cette rencontre, comment le dessin fait-il son arrivée dans votre vie ?
Comme tout le monde, enfant, on commence à dessiner. Certain se distingue par le sport, moi c'était plutôt par le dessin. Et j'ai remarqué que les filles aimaient bien le dessin.
C'était un outil de drague ?
Oui, un peu, et puis c'est surtout un outil qui permet d'avoir un peu de succès à l'école quand on est pas très sportif, il y a pas mal de copains qui viennent demander, tu peux me dessiner ça etc... Donc ça permet un peu de se faire son petit moment de gloire à dans la cour récré.
Etre bon en dessin à l'école, c'est une chose, mais de là à réussir à en faire son métier, sa profession c'en est une autre. Le parcours quel est-il ?
Très tôt je me suis dit que je voulais vraiment faire mon métier dans le dessin, et j'ai commencé à prendre des cours de dessin en dehors de l'école à 13 ans, et ça a confirmé mon choix.
Et après j'ai fait une école d'art graphique à Nantes, et puis je suis venu à Paris pour commencer à travailler. Ca m'a amené un jour à rencontrer un copain qui travaille dans la bande-dessinée et qui m'a dit « tu dessines bien, pourquoi tu n'essayes pas la bande-dessinée ? ».
et j'ai rencontré un scénariste, on a fait un premier projet qui s'appelait Lovely Trouble et qui est sorti chez Glénat il y a une dizaine d'année.
Déjà dix.
Oui, déjà dix ans. Que du dessin.
Vous avez parfois des illustrations de commande, pour illustrer certains ouvrages, certains articles, et d'autres livres qui sont plus personnels. Est-ce que c'est comme ça que vous fonctionnez ?
Oui. Alors en tant que dessinateur, j'aime bien varier les projets. Et mon objectif n'a jamais été que de faire uniquement de la bande-dessinée. L'illustration, ça me parle beaucoup aussi.
Du coup, la bd c'est toujours un projet sur le long terme, parce qu'on va y passer à peu près un an. Alors qu'en illustration, on est sur des projets plus courts et ça permet d'approfondir un peu plus sur le dessin. Donc voilà, je jongle entre bd, illustrations et commandes.
Que ressentez-vous lorsque vous êtes à votre table de travail ? Comment avez-vous envie de partager votre passion, est-ce que vous êtes encore le gamin qui faisait des dessins pour ses copines dans la cour de récré ?
Ah ça m'arrive encore des fois. Le dessin peut avoir un côté un peu enivrant quelque part. Quand on commence à dessiner, des fois, on voyage un peu tout seul dans sa tête.
Mais non, le quotidien, c'est quand même plus un travail de plaisir, toujours. Mais il y a toujours maintenant un côté recherche, plus sérieux aussi.
Et quand vous avez une petite faiblesse, c'est quoi votre secret pour continuer travailler ?
Et bien c'est une petite tablette de chocolat qui m'attend dans mon tiroir secret. C'est ma drogue au quotidien, le chocolat.
On sait où est la cachette maintenant.
Mais elle est bien gardée. Je suis toujours à mon bureau. J'ai un oeil dessus.
Alors c'est pratique pour moi parce que ça fait une transition toute trouver pour parler de votre actualité, Les secrets du chocolat chez Delcourt. C'est une belle rencontre avec le pâtissier chocolatier Jacques Genin.
Vous vous connaissiez déjà puisque vous aviez travaillé sur un précédent ouvrage.Mais finalement comment avez-vous travaillé sur ce livre que vous avez fait en plusieurs mois. Vous avez commencé en décembre 2013.
Vous êtes même allé jusqu'à Lima dans des plantations pour voir comment on cultivait le cacao. Comment s'est fait ce travail autour de cette rencontre, peut-être de cette amitié aussi ?
Alors ça a été très simple. On a fait un dîner avec Jacques et l'éditeur pour parler du projet. Et Jacques m'a dit, tu viens quand tu veux, tu fais ce que tu veux. Je ne peux pas le dire plus simplement que ça.
Donc je suis venu pendant un an, plusieurs fois par semaine, pour voir comment ils travaillaient, j'ai fait le stagiaire aussi pendant quelques jours pour vraiment bien mettre la main à la pâte. J'ai eu une liberté total pour raconter son travail, de la façon qui me paraissait la mieux.
Ce qui est passionnant c'est que vous nous racontez comment ça se passe dans une plantation, comment on fait le choix de tel ou tel cacao, après on va dans les ateliers où on voit les équipes travailler.
Et puis il y a quelques recettes, quelques conseils pour savoir nous aussi travailler le chocolat. Et vous vous êtes mis en scène. Vous aviez envie que le lecteur s'identifie à vous peut-être ?
C'est vrai que je n'avais pas penser à l'identification. J'adore le chocolat. Mais je suis un amateur. Je ne fais pas de recette avec du chocolat à la maison. J'aime bien en manger mais le travailler je ne l'avais jamais fait.
Et du coup mon idée c'était de porter un regard de néophyte sur le travail du chocolat. Et du coup en me mettant en scène, on avait justement ce regard de l'amateur gourmand qui avait envie d'en savoir un peu plus sur l'univers de Jacques Genin.
Quel a été l'accueil des équipes de Jacques Genin lorsqu'ils vous ont vu arriver, lorsqu'ils ont su qu'ils allaient peut-être apparaître dans quelques unes des vignettes ?
Ils ont été hyper sympas. Alors il y a une équipe très très jeune qui bosse avec Jacques Genin. Et eux, je pense que ça les a un peu sorti de leur quotidien, parce que c'est un métier difficile.
On est debout toute la journée. Il faut être précis, rapide, attentif, et du coup, moi je venais là, je me mettais dans un coin avec mon carnet de croquis, je prenais des notes, je posais des questions. Donc ça s'est hyper bien passé, le contact s'est bien fait avec eux.
L'aventure de ce livre a commencé en décembre 2013. Aujourd'hui, l'aventure est terminée malheureusement puisque le livre existe. Quelles images gardez-vous ?
Alors ce que j'ai adoré, c'est que ça m'a sorti justement de mon quotidien de métier de dessinateur. Mon quotidien, c'est ma table à dessin, ma tablette. Et du coup, là, toutes les semaines, j'allais deux à trois fois par semaine chez Jacques Genin, plus le voyage au Pérou.
Donc ça m'a vraiment sorti de mon quotidien de dessinateur, ça m'a fait sortir de ma table à dessin. Le métier de dessinateur est un métier dans lequel on peut vite s'enfermer, on peut être un peu dans sa bulle.
Et du coup, le fait de partir sur le terrain, de faire des rencontres, ça nourri aussi beaucoup. C'est ça qui était vraiment intéressant. Et puis, passer son temps en plus dans la cuisine d'un chocolatier quand on est soi même amateur de chocolat, c'était une belle aventure.
Franckie Alarcon, les secrets du chocolat, voyage gourmand dans l'atelier de Jacques Genin, c'est donc aux éditions Delcourt. Je vous propose que nous allons tout de suite rejoindre Jacques Genin dans son atelier. Peut-être allons-nous avoir droit à une dégustation.
Tout à fait vous inquiétez pas.
Alors allons-y.
Franckie Alarcon et Jacques Génin
Les secrets du chocolat
Le chocolatier 5'19Bonjour. Alors vous êtes ici chez moi : chocolaterie Jacques Genin. Un univers un peu coquin, câlin et surtout sensuel.
Mon parcours : 23 ans de cuisine. Ensuite, j'ai bifurqué sur le chocolat. Ce qui me donne envie d'arriver tous les jours encore au laboratoire c'est que je ne vais pas travailler. Le jour où je viendrai travailler, j'arrêterai, du jour au lendemain.
Dans le chocolat, j'ai encore des choses à découvrir, puisque je crois sincèrement que je n'en ai pas fait le tour. Je ne sais pas encore ce qu'il peut y avoir à sortir comme produit, à faire comme mariage.
Et surtout, je ne suis pas encore arrivé à la qualité de ce que je voudrais, c'est à dire un 100% tous les jours.
À l'intérieur de ce magasin, de ce laboratoire, au niveau des produits, je ne peux jamais parler de collection, d'abord parce que je travaille un produit frais, je travaille comme un cuisinier avant tout.
Tous les jours, je travaille un produit frais, un produit qui descend en magasin et qui est vendu le jour même. Pour ce qui est de la pâtisserie, je veux vraiment une pâtisserie du jour. Donc une pâtisserie du jour nécessite que vous ne puissiez pas fabriquer des quantités.
Vous avez une variété au niveau de la gamme du chocolat qui est entre 20 à 28 saveurs différentes. Vous avez au niveau des caramels, jusqu'à 40 saveurs différentes en fonction de la fabrication journalière, et pareil au niveau des pâtes de fruit.
Les pâtes de fruit, aujourd'hui, on va beaucoup plus loin puisque nous commençons à lancer ce que j'appelle les pâtes de légume. En fait, j'ai remplacé le fruit par le légume. Ça peut être aussi bien le navet, la courgette, le concombre, la tomate. En fait, c'est un autre univers encore.
La réalisation de ce livre, ça a été un moment magique. D'un part parce que ça fait quelques années que je fais rentrer chez moi au laboratoire des dessinateurs de bd, qui viennent, et qui dessinent des bd en chocolat qu'ils font manger au public après.
Et l'un des directeurs de la maison où a été édité le livre, la maison Delcourt, m'a dit, écoute, est-ce que tu serais partant pour une bd sur le chocolat. J'ai dit pourquoi, oui, c'est une histoire qui me plairait assez. Parce que on est quand même dans un monde de rêve, on fait rêver quand même beaucoup de gens.
La bd pour moi c'était une manière de rentrer dans notre métier, une manière de le découvrir mais tout en y amenant un côté enfantin. Quand ils m'ont proposé ce projet et qu'ils m'ont fait rencontrer Franckie, j'ai vu que c'était quelqu'un qui avait une belle humanité, une belle timidité.
Son trait de crayon me plaisait, et puis le regard qu'il avait vis-à-vis de tout l'ensemble quand il était dans le laboratoire. Alors là j'ai dit oui, on y va. Ça m'amusait assez. D'autant plus qu'il a été quand même pendant un moment stagiaire.
Franckie ou pas, il a été traité de même manière qu'un de mes salariés là-haut, mais en même temps, il a vraiment fait ce qu'il fallait pour s'intégrer complètement dans ce monde-là.
Et puis il a amené une note un peu humoristique de ce métier. Parce que c'est bien, on fait des métiers qui sont beaux, qui sont sensuels, qui sont sympathiques, on a l'impression que tout est facile. Lui il a découvert l'autre décor des métiers faciles.
Il a découvert une rigueur, les cris, les grincements de dents, parce qu'il n'y a pas que des joies non plus. Il a découvert aussi des caractères qui sont complètement différents les uns des autres. Et aujourd'hui, le chocolat pour lui, il a un autre regard et une autre sentimentalité.
Merci à Jacques Genin de nous avoir ouvert les portes de son atelier rue de Turenne à Paris. Je vous rappelle le titre de cet ouvrage illustré et conçu par Franckie Alarcon, Ça s'appelle les secrets du chocolat, et c'est aux éditions Delcourt.
Au nom de toute l'équipe de WebTvCulture, merci de votre fidélité, et nous vous souhaitons une très belle année 2015. A très bientôt.
Bonjour. Alors vous êtes ici chez moi : chocolaterie Jacques Genin. Un univers un peu coquin, câlin et surtout sensuel.
Mon parcours : 23 ans de cuisine. Ensuite, j'ai bifurqué sur le chocolat. Ce qui me donne envie d'arriver tous les jours encore au laboratoire c'est que je ne vais pas travailler. Le jour où je viendrai travailler, j'arrêterai, du jour au lendemain.
Dans le chocolat, j'ai encore des choses à découvrir, puisque je crois sincèrement que je n'en ai pas fait le tour. Je ne sais pas encore ce qu'il peut y avoir à sortir comme produit, à faire comme mariage.
Et surtout, je ne suis pas encore arrivé à la qualité de ce que je voudrais, c'est à dire un 100% tous les jours.
À l'intérieur de ce magasin, de ce laboratoire, au niveau des produits, je ne peux jamais parler de collection, d'abord parce que je travaille un produit frais, je travaille comme un cuisinier avant tout.
Tous les jours, je travaille un produit frais, un produit qui descend en magasin et qui est vendu le jour même. Pour ce qui est de la pâtisserie, je veux vraiment une pâtisserie du jour. Donc une pâtisserie du jour nécessite que vous ne puissiez pas fabriquer des quantités.
Vous avez une variété au niveau de la gamme du chocolat qui est entre 20 à 28 saveurs différentes. Vous avez au niveau des caramels, jusqu'à 40 saveurs différentes en fonction de la fabrication journalière, et pareil au niveau des pâtes de fruit.
Les pâtes de fruit, aujourd'hui, on va beaucoup plus loin puisque nous commençons à lancer ce que j'appelle les pâtes de légume. En fait, j'ai remplacé le fruit par le légume. Ça peut être aussi bien le navet, la courgette, le concombre, la tomate. En fait, c'est un autre univers encore.
La réalisation de ce livre, ça a été un moment magique. D'un part parce que ça fait quelques années que je fais rentrer chez moi au laboratoire des dessinateurs de bd, qui viennent, et qui dessinent des bd en chocolat qu'ils font manger au public après.
Et l'un des directeurs de la maison où a été édité le livre, la maison Delcourt, m'a dit, écoute, est-ce que tu serais partant pour une bd sur le chocolat. J'ai dit pourquoi, oui, c'est une histoire qui me plairait assez. Parce que on est quand même dans un monde de rêve, on fait rêver quand même beaucoup de gens.
La bd pour moi c'était une manière de rentrer dans notre métier, une manière de le découvrir mais tout en y amenant un côté enfantin. Quand ils m'ont proposé ce projet et qu'ils m'ont fait rencontrer Franckie, j'ai vu que c'était quelqu'un qui avait une belle humanité, une belle timidité.
Son trait de crayon me plaisait, et puis le regard qu'il avait vis-à-vis de tout l'ensemble quand il était dans le laboratoire. Alors là j'ai dit oui, on y va. Ça m'amusait assez. D'autant plus qu'il a été quand même pendant un moment stagiaire.
Franckie ou pas, il a été traité de même manière qu'un de mes salariés là-haut, mais en même temps, il a vraiment fait ce qu'il fallait pour s'intégrer complètement dans ce monde-là.
Et puis il a amené une note un peu humoristique de ce métier. Parce que c'est bien, on fait des métiers qui sont beaux, qui sont sensuels, qui sont sympathiques, on a l'impression que tout est facile. Lui il a découvert l'autre décor des métiers faciles.
Il a découvert une rigueur, les cris, les grincements de dents, parce qu'il n'y a pas que des joies non plus. Il a découvert aussi des caractères qui sont complètement différents les uns des autres. Et aujourd'hui, le chocolat pour lui, il a un autre regard et une autre sentimentalité.
Merci à Jacques Genin de nous avoir ouvert les portes de son atelier rue de Turenne à Paris. Je vous rappelle le titre de cet ouvrage illustré et conçu par Franckie Alarcon, Ça s'appelle les secrets du chocolat, et c'est aux éditions Delcourt.
Au nom de toute l'équipe de WebTvCulture, merci de votre fidélité, et nous vous souhaitons une très belle année 2015. A très bientôt.