En 2013, le premier roman d'Olivier Norek « Code 93 » a connu un beau succès en librairie, porté par des critiques élogieuses et les retours enthousiastes des lecteurs amateurs de polars. Lui-même lieutenant de police dans le 93, Olivier Norek a choisi de placer ses intrigues dans cet univers qu'il connait bien avec un personnage central, le capitaine Victor Coste, aux prises avec les affres des cités de banlieues. Après avoir travaillé dans l'humanitaire, Olivier Norek a décidé d'intégrer la police depuis une quinzaine...
Dans les brumes de Capelans d'Olivier Norek - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Bonjour Olivier NorekOlivier Norek :Bonjour PhilippePhilippe Chauveau :Je ne sais pas si je si je dois être plus impressionné d'être devant un lieutenant de police ou devant celui dont on a dit qu'il a écrit avec « Code 93 » le polars français de l'année, du grand art de polars, on ressort bluffé. Je suis très impressionné. Code 93 c'était votre premier titre, vous sortez aujourd'hui « Territoires » avec des personnages récurrents. Mais vous êtes avant tout lieutenant de police dans le 93, avant...
Dans les brumes de Capelans d'Olivier Norek - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :Dans « Code 93 » Olivier Norek, nous avions fait connaissance avec votre personnage principal « Victor Coste » Capitaine de police dans le 93.Olivier Norek :C'est çà, au SDPJ 93.Philippe Chauveau :Donc ça ressemble beaucoup à votre environnement professionnel. On retrouve Victor Coste dans « Territoires », avec cette couverture impressionnante, cette grande tour dans un ciel gris. Que nous racontez-vous dans « Territoire » ?Olivier Norek :« Territoire », c'est l'histoire d'une ville du 93,...
Dans les brumes de Capelans d'Olivier Norek - Le livre - Suite
Danièle LanoëJe recommande « Territoires » à mes clients parce que c'est un polars qui est très prenant, depuis le début. Sans temps morts jusqu'à la fin. Mais avec des moments où Oliviers Norek sais faire passer beaucoup d'émotions différentes ce qui fait qu'on ressent vraiment de l'empathie pour certains des personnages. Le style est très original, c'est quelque chose que l'on a jamais vu et lu ailleurs. Il y a un humour incroyable et c'est ce qui à mon avis fait que l'auteur est vraiment unique. Moi je le comparerais à...
Dans les brumes de Capelans d'Olivier Norek - L'avis du libraire - Suite
Olivier Norek
Territoires
Présentation 1'42En 2013, le premier roman d'Olivier Norek « Code 93 » a connu un beau succès en librairie, porté par des critiques élogieuses et les retours enthousiastes des lecteurs amateurs de polars.
Lui-même lieutenant de police dans le 93, Olivier Norek a choisi de placer ses intrigues dans cet univers qu'il connaît bien avec un personnage central, le capitaine Victor Coste, aux prises avec les affres des cités de banlieues.
Après avoir travaillé dans l'humanitaire, Olivier Norek a décidé d'intégrer la police depuis une quinzaine d'années, dans la perspective, honorable, de venir en aide à autrui.
Et si la réalité du terrain a pu parfois être plus cruel qu'il ne l'imaginait, il garde foi en ce métier.
Et les personnages qu'il dépeint dans ses romans sont à cette image, ce qui les différencie des autres policiers que l'on peut découvrir chez d'autres auteurs.
Dans son nouveau titre « Territoires », Olivier Norek nous parle de la précaire paix sociale dans les banlieues, de la difficulté pour les populations d'y vivre au quotidien,
de la façon dont certains élus doivent parfois « collaborer » avec les caïds de la drogue pour tenter de garder un semblant de calme dans les cités quand tout peut d'enflammer à chaque instant.
Au-delà de cette peinture sociale,l'auteur a parfaitement su ficeler son intrigue, donner une consistance à ses personnages, de quelque côté qu'ils soient et le livre se lit d'une traite jusqu'à un dénouement surprenant.
Du bon polar donc, et un auteur attachant dont l'ambition est à la fois de présenter la police sous un nouveau jour et d'entrainer son lecteur dans un vrai plaisir de lecture.
« Territoires » d'Olivier Norek est publié chez Michel Lafon
Olivier Norek est sur WTC.
En 2013, le premier roman d'Olivier Norek « Code 93 » a connu un beau succès en librairie, porté par des critiques élogieuses et les retours enthousiastes des lecteurs amateurs de polars. Lui-même lieutenant de police dans le 93, Olivier Norek a choisi de placer ses intrigues dans cet univers qu'il connait bien avec un personnage central, le capitaine Victor Coste, aux prises avec les affres des cités de banlieues.
Après avoir travaillé dans l'humanitaire, Olivier Norek a décidé d'intégrer la police depuis une quinzaine d'années, dans la perspective, honorable, de venir en aide à autrui. Et si la réalité du terrain a pu parfois être plus cruel qu'il ne l'imaginait, il garde foi en ce métier. Et les personnages qu'il dépeint dans ses romans sont à cette image, ce qui les différencie des autres policiers que l'on peut découvrir chez d'autres auteurs.
Dans son nouveau titre « Territoires », Olivier Norek nous parle de la précaire paix sociale dans les banlieues, de la difficulté pour les populations d'y vivre au quotidien, de la façon dont certains élus doivent parfois « collaborer » avec les caïds de la drogue pour tenter de garder un semblant de calme dans les cités quand tout peut d'enflammer à chaque instant.
Au-delà de cette peinture sociale, l'auteur a parfaitement su ficeler son intrigue, donner une consistance à ses personnages, de quelque côté qu'ils soient et le livre se lit d'une traite jusqu'à un dénouement surprenant.
Du bon polar donc, et un auteur attachant dont l'ambition est à la fois de présenter la police sous un nouveau jour et d'entrainer son lecteur dans un vrai plaisir de lecture.
« Territoires » d'Olivier Norek est publié chez Michel Lafon
Olivier Norek est sur WTC.
Olivier Norek
Territoires
Portrait 5'01Bonjour Olivier Norek
Bonjour Philippe
Je ne sais pas si je si je dois être plus impressionné d'être devant un lieutenant de police ou devant celui dont on a dit qu'il a écrit avec « Code 93 » le polars français de l'année, du grand art de polars, on ressort bluffé. Je suis très impressionné.
Code 93 c'était votre premier titre, vous sortez aujourd'hui « Territoires » avec des personnages récurrents.
Mais vous êtes avant tout lieutenant de police dans le 93, avant vous vous êtes engagé dans l'humanitaire. Quel est le fil conducteur de votre vie ?
Mon fil conducteur c'est l'autre, ma vie ne peut pas être pleine ou intéressante si elle n'est pas dirigée vers l'autre.
C'était les raisons de l'humanitaire mais c'était aussi les raisons de la police. Parce que l'on pense trop souvent à la police comme quelque chose de répressif.
Moi j'ai cette habitude de me mettre de l'autre côté et de me dire que la police n'est que préventive. Et j'ai l'impression qu'il n'y a aucune mission de police qui n'est pas préventive, et qu'elles sont toutes dirigées vers la sécurité de l'autre.
Travailler dans la police, ça correspond à un rêve de gamin ou c'est venu plus tardivement ?
C'est venu pendant les missions humanitaires ou j'ai réalisé que j'étais parfaitement épanoui quand ma journée n'était pas juste centrée autour de moi, de mes besoins, de mes envies et de mes caprices.
Quand à la fin d'une journée, on réalise qu'on à pu être utile à l'autre, c'est la que je me suis senti bien. Et quand il à sagit de trouver un boulot, c'etait presque comme une évidence.
Et j'ai rencontré des milliers d'histoires que j'au eu envie de raconter un jour.
L'envie de raconter des histoires, est ce que ça vient aussi de l'enfance ? Est ce qu'on vous racontait des histoires ? Est ce que vous vous inventiez des histoires ?
J'ai toujours été un grand solitaire, et j'ai vécu une bonne partie de ma journée tous seul dans mon cerveau à me raconter des histoires déjà petit.
Donc effectivement, ça s'est bien trouvé de pouvoir écrire ce qui se passait dans ma vie, surtout quand ma vie n'était que succession d'aventures.
Parce que le job d'un flic c'est un job d'aventurier. C'est un boulot incroyable où on va vous demander de gérer la criminalité sur un territoire . On est à la limite du western, tout en évitent évidement d'utiliser son arme.
Quel lecteur êtes-vous ? Est ce qu'il y a des auteurs qui vous ont donnez envie d'écrire ? Est ce que vous êtes vous-même amateur de polars ou de thriller ? Quel genre de bouquin aimez-vous avoir avec vous ?
Vu que je fais pas mal de salons en ce moment pour la promotion de mes bouquins, je rencontre pas mal de collègues auteurs.
C'est assez amusant de voir qu'ils ont tous à peut près un bonne tête et qu'ils sont tous très très sympathiques, et quand vous ouvrez leurs livres, vous découvrez les choses les plus infâmes qu'ils peuvent écrire.
Je découvre un peu cette littérature policière actuelle, moi j'en étais resté à « Simenon » « Fred Vargas », et là je découvre des « Favan », « Serniac », « Commère », « Jacques Saussey » , qui sont des auteurs de polars.
Je regarde un peu se qu'ils écrivent et je regarde un peu se que j'écris et j'essaie de voir un peu la différence entre : quand un flic écrit un livre et quand quelqu'un qui n'est pas policier écrit un livre.
Et c'est amusant car moi j'ai mon garde-fou de la procédure et de la vrai enquête policière alors que eux partent dans une imagination absolue et c'est tout aussi intéressant.
Que vous apporte aujourd'hui l'écriture que peut-être votre métier de policier ne vous apportait pas ?
Car au moment de la sortie de votre livre, on vous sent un peu stressé, pourquoi vous avoir mis cette pression supplémentaire ?
Je m'y attendais pas. La pression le stresse, la trouille, je pensais avoir tous vu quand j'étais policier.
Et en fait non, c'est tout une autre pression, que d'écrire des livres car on se retrouve seul pendant des mois et des mois à construire une histoire, construire des personnages, et construire une enquête.
Et à un moment donné on est jeté dans des salons dans des libraires faces à des journalistes, face à la caméra et là on se retrouve un personnage quasi publique.
Moi j'ai pensé l'écrivain avec un chat dans sa maison de campagne à écrire le matin et à faire son potager l'après midi. Absolument pas, en fait le métier d'écrivain, c'est juste épuisant.
J'ai un peu de mal à croire finalement que la maison de campagne, le chat, ça vous plairait.
Ce serait un peu rapide. Le choc thermique risquerait de m'ébrécher un peu.
En tous cas, on va suivre avec beaucoup d'intérêt la suite de vos aventures littéraires.
Votre actualité Olivier Norek, c'est donc « Territoires » publié chez Michel LAFON et puis on signal également en parallèle la sortie de « Code 93 » dans sa version poche.
Philippe Chauveau :
Bonjour Olivier Norek
Olivier Norek :
Bonjour Philippe
Philippe Chauveau :
Je ne sais pas si je si je dois être plus impressionné d'être devant un lieutenant de police ou devant celui dont on a dit qu'il a écrit avec « Code 93 » le polars français de l'année, du grand art de polars, on ressort bluffé. Je suis très impressionné. Code 93 c'était votre premier titre, vous sortez aujourd'hui « Territoires » avec des personnages récurrents. Mais vous êtes avant tout lieutenant de police dans le 93, avant vous vous êtes engagé dans l'humanitaire. Quel est le fil conducteur de votre vie ?
Olivier Norek :
Mon fil conducteur c'est l'autre, ma vie ne peut pas être pleine ou intéressante si elle n'est pas dirigée vers l'autre. C'était les raisons de l'humanitaire mais c'était aussi les raisons de la police. Parce que l'on pense trop souvent à la police comme quelque chose de répressif. Moi j'ai cette habitude de me mettre de l'autre côté et de me dire que la police n'est que préventive. Et j'ai l'impression qu'il n'y a aucune mission de police qui n'est pas préventive, et qu'elles sont toutes dirigées vers la sécurité de l'autre.
Philippe Chauveau :
Travailler dans a police, ça correspond à un rêve de gamin ou c'est venu plus tardivement ?
Olivier Norek :
C'est venu pendant les missions humanitaires ou j'ai réalisé que j'étais parfaitement épanoui quand ma journée n'était pas juste centrée autour de moi, de mes besoins, de mes envies et de mes caprices. Quand à la fin d'une journée, on réalise qu'on à pu être utile à l'autre, c'est la que je me suis senti bien. Et quand il à sagit de trouver un boulot, c'etait presque comme une évidence. Et j'ai rencontré des milliers d'histoires que j'au eu envie de raconter un jour.
Philippe Chauveau :
L'envie de raconter des histoires, est ce que ça vient aussi de l'enfance ? Est ce qu'on vous racontait des histoires ? Est ce que vous vous inventiez des histoires ?
Olivier Norek :
J'ai toujours été un grand solitaire, et j'ai vécu une bonne partie de ma journée tous seul dans mon cerveau à me raconter des histoires déjà petit. Donc effectivement, ça s'est bien trouvé de pouvoir écrire ce qui se passait dans ma vie, surtout quand ma vie n'était que succession d'aventures. Parce que le job d'un flic c'est un job d'aventurier. C'est un boulot incroyable où on va vous demander de gérer la criminalité sur un territoire . On est à la limite du western, tout en évitent évidement d'utiliser son arme.
Philippe Chauveau :
Quel lecteur êtes-vous ? Est ce qu'il y a des auteurs qui vous ont donnez envie d'écrire ? Est ce que vous êtes vous-même amateur de polars ou de thriller ? Quel genre de bouquins aimez-vous avoir avec vous ?
Olivier Norek :
Vu que je fais pas mal de salons en ce moment pour la promotion de mon bouquin, je rencontre pas mal de collègues auteurs. C'est assez amusant de voir qu'ils ont tous à peut près un bonne tête et qu'ils sont tous très très sympathiques, et quand vous ouvrez leurs livres, vous découvrez les choses les plus infâmes qu'ils peuvent écrire. Je découvre un peu cette littérature policière actuelle, moi j'en étais resté à « Simenon » « Fred Vargas », et là je découvre des « Favan », « Serniac », « Commère », « Jacques Saussey » , qui sont des auteurs de polars. Je regarde un peu se qu'ils écrivent et je regarde un peu se que j'écris et j'essaie de voir un peu la différence entre : quand un flic écrit un livre et quand quelqu'un qui n'est pas policier écrit un livre. Et c'est amusant car moi j'ai mon garde-fou de la procédure et de la vrai enquête policière alors que eux partent dans une imagination absolue et c'est tout aussi intéressant.
Philippe Chauveau :
Que vous apporte aujourd'hui l'écriture que peut-être votre métier de policier ne vous apportait pas ?
Car au moment de la sortie de votre livre, on vous sent un peu stressé, pourquoi vous avoir mis cette pression supplémentaire ?
Olivier Norek :
Je m'y attendais pas. La pression le stresse, la trouille, je pensais avoir tous vu quand j'étais policier.
Et en fait non, c'est tout une autre pression, que d'écrire des livres car on se retrouve seul pendant des mois et des mois à construire une histoire, construire des personnages, et construire une enquête. Et à un moment donné on est jeté dans des salons dans des libraires faces à des journalistes, face à la caméra et là on se retrouve un personnage quasi publique. Moi j'ai pensé l'écrivain avec un chat dans sa maison de campagne à écrire le matin et à faire son potager l'après midi. Absolument pas, en fait le métier d'écrivain, c'est juste épuisant.
Philippe Chauveau :
J'ai un peu de mal à croire finalement que la maison de campagne, le chat, ça vous plairait.
Olivier Norek :
Ce serait un peu rapide. Le choc thermique risquerait de m'ébrécher un peu.
Philippe Chauveau :
En tous cas, on va suivre avec beaucoup d'intérêt la suite de vos aventures littéraires. Votre actualité Olivier Norek, c'est donc « Territoires » publié chez Michel LAFON et puis on signal également en parallèle la sortie de « Code 93 » dans sa version poche.
Olivier Norek
Territoires
Le livre 4'49Dans « Code 93 » Olivier Norek, nous avions fait connaissance avec votre personnage principal « Victor Coste » Capitaine de police dans le 93.
C'est çà, au SDPJ 93.
Donc ça ressemble beaucoup à votre environnement professionnel.
On retrouve Victor Coste dans « Territoires », avec cette couverture impressionnante, cette grande tour dans un ciel gris. Que nous racontez-vous dans « Territoire » ?
« Territoire », c'est l'histoire d'une ville du 93, apparemment paisible où même les caïds et les dealers de drogues commencent à se faire vieux.
Jusqu'à une semaine ou, les uns après les autres, ils vont tous se faire abattre par une nouvelle génération qui commence à trouver le temps long et qui veut sa part du gâteau.
Elle est plus maligne, plus violente, mais surtout beaucoup plus ambitieuse. Eux, ce qui les intéresse, ce n'est pas vendre trois grammes de shit sur un territoire de trois rues. Eux ce qu'ils veulent, c'est tous, ils veulent la ville en entier.
Et ils vont commencer leur ascension par le plus grand casse de l'histoire de France. Ce casse, je l'ai monté moi-même, en construisant une équipe assez particulière de délinquants, de flics et de politiques.
De vrai gens de la vrai vie, que j'ai rencontré avec qui j'ai monté ce casse qui est parfaitement réalisable et surtout très très crédible.
Et ce n'est que le début de l'histoire car ce casse va générer une nouvelle série de meurtres et plonger la ville dans le chaos.
Et au milieu de çà, on a notre capitaine de police Victor Coste, et pour lui, qu'il vente, qu'il pleuve ou que la ville soit en état de siège, il est obligé de traquer ce criminel en ce posant cette question :
Comment poursuivre sont enquête lorsque sa vie, celle de sa famille et de son équipe est en danger ?
Et surtout Victor Coste s'apprête à partir en vacance, parce que l'on est quand même au début de l'été.
Oui, alors ça il va vite oublier.
J'aborde ce point car votre héros comme vos personnages ont une vie privée qui est toujours intiment liée à leur vie professionnelle.
Oui c'est quelque chose que j'ai voulu mettre en lumière dans « Code 93 », c'est l'humanité de ces policiers.
Il faut arrêter de nous montrer des policiers comme à la télé, toujours fatigué, aigri, colérique, un peu paumé.
Moi mes flics vont bien, y'en a certains qui ont même une vie de famille. Alors c'est toujours plus compliqué quand on a une vie de famille mais c'est possible,
mais ce sont des flics qui vont biens et c'est le monde autour qui va mal et je trouve qu'il tourne déjà assez mal pour ne pas avoir besoin de torturer mes personnages et leur donner un caractère impossible.
On va essayer de ne pas dévoiler l'intrigue, mais dans territoire vous nous parlez à la fois des caïds qui s'entretuent, mais il y a à la fois un côté politique avec des malversations, des affaires.
On est très très proche d'une certaine réalité. Vous avez envie de pointer du doigt là où ça fait mal ?
J'ai envie de pointer la vérité quand elle explique une situation. Et là, ce livre parle aussi de l'achat de la paix sociale.
C'est à dire avoir dans une ville, une délinquance. Et être plus intéressé par la manipuler et l'utiliser plutôt que de la régler. C'est ce qui est en train de littéralement miner nos cités.
Pourquoi avoir fait le choix de faire revenir votre personnage Victor Coste ? Etait-ce prémédité lors de votre premier titre « Code 93 » ?
C'était pas du tous prévu, je me suis laissé débordé par les personnages. Au début, je voulais écrire une enquête de police au plus proche de la réalité, je trouvais que c'était çà mon atout.
Et au fur et à mesure, ces personnages se sont installé dans ma vie. Ils sont devenues important puis vitaux. J'avais envie de les avoirs avec moi tout le temps, et quand j'ai eu la possibilité d'écrire la suite, ça ma paru comme une évidence, il fallait qu'ils reviennent.
Et en plus j'ai eu le retour des lecteurs qui avaient tout autant aimés l'histoire, l'intrigue, les rebondissements, le coupe de théâtre final,
que les personnages qui faisaient vivre tous ces événements, et que plus 'qu'une nouvelle histoire, ils avaient envie de retrouver ces personnages.
Ça veut dire que l'on va retrouver peut-être Victor Coste dans un avenir proche ?
J'adorerais que ce soit une trilogie et l'amener dans un troisième épisode. J'y pense encore et j'ai quelques pistes.
Maintenant que j'ai apporté de l'empathie à ces personnage, il serait temps que je les embêtes un peu voir de le leur faire du mal dans le troisième épisode, parce qu'il faut toujours un peu les égratigner.
On va suivre ça de près.Votre actualité Olivier Norek, c'est donc « Territoires » publié chez Michel LAFON et puis on signal également en parallèle la sortie de « Code 93 » dans sa version poche.
Philippe Chauveau :
Dans « Code 93 » Olivier Norek, nous avions fait connaissance avec votre personnage principal « Victor Coste » Capitaine de police dans le 93.
Olivier Norek :
C'est çà, au SDPJ 93.
Philippe Chauveau :
Donc ça ressemble beaucoup à votre environnement professionnel. On retrouve Victor Coste dans « Territoires », avec cette couverture impressionnante, cette grande tour dans un ciel gris. Que nous racontez-vous dans « Territoire » ?
Olivier Norek :
« Territoire », c'est l'histoire d'une ville du 93, apparemment paisible où même les kaïds et les dealers de drogues commencent à se faire vieux. Jusqu'à une semaine ou, les uns après les autres, ils vont tous se faire abattre par une nouvelle génération qui commence à trouver le temps long et qui veut sa part du gâteau. Elle est plus maligne, plus violente, mais surtout beaucoup plus ambitieuse. Eux, ce qui les intéresse, ce n'est pas vendre trois grammes de shit sur un territoire de trois rues. Eux ce qu'ils veulent, c'est tous, ils veulent la ville en entier. Et ils vont commencer leur ascension par le plus grand casse de l'histoire de France. Ce casse, je l'ai monté moi-même, en construisant une équipe assez particulière de délinquants, de flics et de politiques. De vrai gens de la vrai vie, que j'ai rencontré avec qui j'ai monté ce casse qui est parfaitement réalisable et surtout très très crédible. Et ce n'est que le début de l'histoire car ce casse va générer une nouvelle série de meurtres et plonger la ville dans le chaos. Et au milieu de çà, on a notre capitaine de police Victor Coste, et pour lui, qu'il vente, qu'il pleuve ou que la ville soit en état de siège, il est obligé de traquer ce criminel en ce posant cette question : Comment poursuivre sont enquête lorsque sa vie, celle de sa famille et de son équipe est en danger ?
Philippe Chauveau :
Et surtout Victor Coste s'apprête à partir en vacance, parce que l'on est quand même au début de l'été.
Olivier Norek :
Oui, alors ça il va vite oublier.
Philippe Chauveau :
J'aborde ce point car votre héros comme vos personnages ont une vie privée qui est toujours intiment liée à leur vie professionnelle.
Olivier Norek :
Oui c'est quelque chose que j'ai voulu mettre en lumière dans « Code 93 », c'est l'humanité de ces policiers. Il faut arrêter de nous montrer des policiers comme à la télé, toujours fatigué, aigri, colérique, un peu paumé. Moi mes flics vont bien, y'en a certains qui ont même une vie de famille. Alors c'est toujours plus compliqué quand on a une vie de famille mais c'est possible, mais ce sont des flics qui vont biens et c'est le monde autour qui va mal et je trouve qu'il tourne déjà assez mal pour ne pas avoir besoin de torturer mes personnages et leur donner un caractère impossible.
Philippe Chauveau :
On va essayer de ne pas dévoiler l'intrigue, mais dans territoire vous nous parlez à la fois des kaïds qui s'entretue, mais il y a à la fois un côté politique avec des malversations, des affaires. On est très très proche d'une certaine réalité. Vous avez envie de pointer du doigt là aussi où ça fait mal ?
Olivier Norek :
J'ai envie de pointer la vérité quand elle explique une situation. Et là, ce livre parle aussi de l'achat de la paix sociale. C'est à dire avoir dans une ville, une délinquance. Et être plus intéressé par la manipuler et l'utiliser plutôt que de la régler. C'est ce qui est en train de littéralement miner nos cités.
Philippe Chauveau :
Pourquoi avoir fait le choix de faire revenir votre personnage Victor Coste ? Etait-ce prémédité lors de votre premier titre « Code 93 » ?
Olivier Norek :
C'était pas du tous prévu, je me suis laissé débordé par les personnages. Au début, je voulais écrire une enquête de police au plus proche de la réalité, je trouvais que c'était çà mon atout. Et au fur et à mesure, ces personnages se sont installé dans ma vie. Ils sont devenues important puis vitaux. J'avais envie de les avoirs avec moi tout le temps, et quand j'ai eu la possibilité d'écrire la suite, ça ma paru comme une évidence, il fallait qu'ils reviennent. Et en plus j'ai eu le retour des lecteurs qui avaient tout autant aimés l'histoire, l'intrigue, les rebondissements, le coupe de théâtre final, que les personnages qui faisaient vivre tous ces événements, et que plus 'qu'une nouvelle histoire, ils avaient envie de retrouver ces personnages.
Philippe Chauveau :
Ça veut dire que l'on va retrouver peut-être Victor Coste dans un avenir proche ?
Olivier Norek :
J'adorerais que ce soit une trilogie et l'amener dans un troisième épisode. J'y pense encore et j'ai quelques pistes. Maintenant que j'ai apporté de l'empathie à ces personnage, il serait temps que je les embêtes un peu voir de le leur faire du mal dans le troisième épisode, parce qu'il faut toujours un peu les égratigner.
Philippe Chauveau :
On va suivre ça de près.Votre actualité Olivier Norek, c'est donc « Territoires » publié chez Michel LAFON et puis on signal également en parallèle la sortie de « Code 93 » dans sa version poche.
Olivier Norek
Territoires
L'avis du libraire 1'06Je recommande « Territoires » à mes clients parce que c'est un polars qui est très prenant, depuis le début. Sans temps morts jusqu'à la fin.
Mais avec des moments où Oliviers Norek sais faire passer beaucoup d'émotions différentes ce qui fait qu'on ressent vraiment de l'empathie pour certains des personnages.
Le style est très original, c'est quelque chose que l'on a jamais vu et lu ailleurs. Il y a un humour incroyable et c'est ce qui à mon avis fait que l'auteur est vraiment unique.
Moi je le comparerais à auteur dont il atteindra le niveau rapidement qui est James Ellroy.
Danièle Lanoë
Je recommande « Territoires » à mes clients parce que c'est un polars qui est très prenant, depuis le début. Sans temps morts jusqu'à la fin. Mais avec des moments où Oliviers Norek sais faire passer beaucoup d'émotions différentes ce qui fait qu'on ressent vraiment de l'empathie pour certains des personnages. Le style est très original, c'est quelque chose que l'on a jamais vu et lu ailleurs. Il y a un humour incroyable et c'est ce qui à mon avis fait que l'auteur est vraiment unique. Moi je le comparerais à auteur dont il atteindra le niveau rapidement qui est James Ellroy.