Petit fils de roi Georges Ier de Grèce par son père, lié à la famille d'Orléans par sa mère, Michel de Grèce a toujours évolué dans l'univers du gotha. Ayant des cousins dans toutes les cours européennes, régnantes ou nonIl touche chaque jour du doigt la grande histoire et c'est sans doute ce qu'il l'a amené à s'intéresser aux grandes personnalités du passé. En 1970 Michel de Grèce signe son premier ouvrage « Ma sœur l'histoire ne voit tu rien venir ? »Qui préfigure ses écrits futures, « L'envers du soleil »,...
Les mystères d'Alexandre le Grand de Michel Grèce (de) - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Bonjour Michel de Grèce. Merci de nous accueillir, merci de nous recevoir. Votre actualité littéraire, c'est ce livre que vous publiez chez Flammarion en compagnie de Stephane Allix, « Les mystères d'Alexandre le Grand ». On va bien sur revenir sur cet ouvrage,Mais j'aimerais qu'on remonte un peu le fil du temps. J'ai l'impression que vous êtes un personnage de roman ! Votre grand-père était le roi Georges Ier de Grèce, votre mère était la sœur de feu le Comte de Paris.Vous êtes donc affilié à toutes...
Les mystères d'Alexandre le Grand de Michel Grèce (de) - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :Votre actualité Michel De Grèce, c'est donc ce livre que vous publiez chez Flammarion, « Les mystère d'Alexandre le Grand ». Voilà un personnage que tout le monde connait sans le connaître finalement.Michel de Grèce :C'est ce qui m'a le plus intrigué dans l'affaire, parce que tous le monde connait son nom et puis je me suis dit qui est-ce, là-dedans. On connait sa vie mais on ne connait absolument pas l’être humain, le personnage, les contradictions, de quel bois se chauffait-il.Philippe Chauveau :Vous...
Les mystères d'Alexandre le Grand de Michel Grèce (de) - Le livre - Suite
Oui je peux dire que je l'aimé comme à peu près tous ce que fait Michel de Grèce depuis de nombreuses années, parce que comme toujours il a d'excellentes idées ou il tire de l'oubli des personnages méconnusOu alors sur des personnages ultra connus comme Alexandre, dont on pense tous savoir, il va prendre une approche originale. En l’occurrence ici il a repris des notes de jeunesse ou il avait rencontré un grand universitaire anglais,A qui il a posé toutes les questions qu'il avait en tête sur Alexandre et qui lui a apporté...
Les mystères d'Alexandre le Grand de Michel Grèce (de) - L'avis du libraire - Suite
Michel de Grèce
Les mystères d'Alexandre le Grand
Présentation 2'06Petit fils de roi Georges Ier de Grèce par son père, lié à la famille d'Orléans par sa mère, Michel de Grèce a toujours évolué dans l'univers du gotha. Ayant des cousins dans toutes les cours européennes, régnantes ou non
Il touche chaque jour du doigt la grande histoire et c'est sans doute ce qu'il l'a amené à s'intéresser aux grandes personnalités du passé. En 1970 Michel de Grèce signe son premier ouvrage « Ma sœur l'histoire ne voit tu rien venir ? »
Qui préfigure ses écrits futures, « L'envers du soleil », « La nuit blanche de Saint-Pétersbourg », « Le rajah bourbon », « L'impératrice des adieux » ou encore « La nuit du sérail » qui sera adapté au cinéma font parti de sa bibliographie,
Sans oublier ses « Mémoires insolites » dans lesquels il raconte ses liens avec les têtes couronnés. Michel de Grèce n'est pas un historien classique, il travail à l'instinct, persuadé que les sujets dont il s'empare si ils ont trais au passé,
Restent d'actualité et surtout ouvrent sur l'avenir. Fasciné depuis son adolescence par le personnage d'Alexandre le Grand, Michel de Grèce rencontre dans les années 60 un historien britannique, un peu médium, qui lui fait des révélations sur le héros macédonien.
Des années plus tard Michel de Grèce croise le chemin du journaliste Stéphane Allix lui même marqué par le personnage d'Alexandre. Suite à un drame personnel, Stéphane Allix s'est intéressé aux sciences dites « occultes ».
Et il ne peut qu’être frappé parce que lui révèle michel de Grèce au sujet du célèbre monarque de l'antiquité. Ainsi est né ce livre « Les mystères d'Alexandre le Grand », qui retrace le parcours extraordinaire mais aussi les zones d'ombre de celui qui mis le monde à ses pieds.
Un ouvrage qui se lit comme un roman et un parti pris osé et inattendu, très éloigné d'une biographie classique pour révéler un nouveau visage du monarque macédonien, héros certes mais aussi personnage sanguinaire confronté à une relation parentale complexe.
« Les mystères d'Alexandre le Grand », de Michel de Grèce et Stéphane Allix est publié chez Flammarion et Michel de Grèce nous reçoit pour WEBTVCULTURE.
Petit fils de roi Georges Ier de Grèce par son père, lié à la famille d'Orléans par sa mère, Michel de Grèce a toujours évolué dans l'univers du gotha. Ayant des cousins dans toutes les cours européennes, régnantes ou non
Il touche chaque jour du doigt la grande histoire et c'est sans doute ce qu'il l'a amené à s'intéresser aux grandes personnalités du passé. En 1970 Michel de Grèce signe son premier ouvrage « Ma sœur l'histoire ne voit tu rien venir ? »
Qui préfigure ses écrits futures, « L'envers du soleil », « La nuit blanche de Saint-Pétersbourg », « Le rajah bourbon », « L'impératrice des adieux » ou encore « La nuit du sérail » qui sera adapté au cinéma font parti de sa bibliographie,
Sans oublier ses « Mémoires insolites » dans lesquels il raconte ses liens avec les têtes couronnés. Michel de Grèce n'est pas un historien classique, il travail à l'instinct, persuadé que les sujets dont il s'empare si ils ont trais au passé,
Restent d'actualité et surtout ouvrent sur l'avenir. Fasciné depuis son adolescence par le personnage d'Alexandre le Grand, Michel de Grèce rencontre dans les années 60 un historien britannique, un peu médium, qui lui fait des révélations sur le héros macédonien.
Des années plus tard Michel de Grèce croise le chemin du journaliste Stéphane Allix lui même marqué par le personnage d'Alexandre. Suite à un drame personnel, Stéphane Allix s'est intéressé aux sciences dites « occultes ».
Et il ne peut qu'être frappé parce que lui révèle michel de Grèce au sujet du célèbre monarque de l'antiquité. Ainsi est né ce livre « Les mystères d'Alexandre le Grand », qui retrace le parcours extraordinaire mais aussi les zones d'ombre de celui qui mis le monde à ses pieds.
Un ouvrage qui se lit comme un roman et un parti pris osé et inattendu, très éloigné d'une biographie classique pour révéler un nouveau visage du monarque macédonien, héros certes mais aussi personnage sanguinaire confronté à une relation parentale complexe.
« Les mystères d'Alexandre le Grand », de Michel de Grèce et Stéphane Allix est publié chez Flammarion et Michel de Grèce nous reçoit pour WEBTVCULTURE.
Michel de Grèce
Les mystères d'Alexandre le Grand
Portrait 5'08Bonjour Michel de Grèce. Merci de nous accueillir, merci de nous recevoir. Votre actualité littéraire, c'est ce livre que vous publiez chez Flammarion en compagnie de Stephane Allix, « Les mystères d'Alexandre le Grand ». On va bien sur revenir sur cet ouvrage,
Mais j'aimerais qu'on remonte un peu le fil du temps. J'ai l'impression que vous êtes un personnage de roman ! Votre grand-père était le roi Georges Ier de Grèce, votre mère était la sœur de feu le Comte de Paris.
Vous êtes donc affilié à toutes les grandes familles régnantes d'Europe. Cette filiation a-t-elle parfois été pesante, un peu lourde à porter dans votre parcours ?
Il y a du pour, il y a du contre, c'est à dire qu'en effet un nom pareil ouvre des portes, facilite l'accès. Mais aussi c'est un désavantage dans le sens où nous n'avons pas très bonne réputation intellectuelle.
C'est à dire que nous sommes souvent considérés comme des crétins, ce qui est peut-être vrai ou peut être faux, je n'en sais rien. Il y a un préjugé négatif dans certains milieux vis à vis de nous. Maintenant heureusement on ne fonde plus son jugement sur mon identité.
Justement, est-ce que ça a pu vous inciter à faire des choses auxquelles on ne vous attendait pas. Est-ce que vous avez eu envie d’être un peu rebelle parfois ?
Non, je ne suis pas rebelle, je suis libre.
Vous étiez jeune lorsque vos parents sont décédés, vous avez été élevé dans la famille du Comte de Paris. Avez-vous eu une enfance assez solitaire, ou avez-vous été entouré d'affection ?
Les deux, c'est à dire que quand on est orphelin, on est forcément solitaire mais en même temps j'ai été entouré de beaucoup d'affection par ma famille, par mon oncle, par mes cousins et finalement je peux dire qu'après une période pas très heureuse,
J'ai été un enfant et un adolescent heureux.
Les livres prennent une place importante pendant votre adolescence ?
Je pense que ça vient de ma mère. Dans mon enfance, d'abord elle me lisait des livres très sérieux sur l’Iliade et l’Odyssée et ensuite elle m'a incité à lire. J'ai donc commencé à lire très jeune, je ne me suis pas arrêté et un jour j'ai commencé à écrire.
Avez-vous un souvenir de lecture dans votre jeunesse qui vous ai marqué et peut être donné inconsciemment envie d'écrire ?
Oui, deux historiens. Un c'est René Grousset, il m'a fait découvrir l'Orient qui depuis m'a toujours fasciné et où, bien après l'avoir lu, j'ai été, la Chine, L'Inde, le Moyen-Orient et puis Georges Lenôtre, qui a été le grand historien de la fin du 19ème siècle,
Quand on le lit, on a l'impression de lire un roman, c'est écrit d'une façon merveilleuse et ça se lit merveilleusement bien.
Vous êtes vous-même, par votre filiation, associé à la grande Histoire mais alors, vous avez eu envie de passer le relais, transmettre un message ?
Oui, mais vous savez c'est pas la grande histoire qui m’intéresse, c'est la petite histoire, celle d'un personnage, d'un être humain, j'aime raconter les belles histoires. Les histoires peu connues, ou alors les aspects peu connus d'un personnage très connu.
Un personnage historique ou pas, est inépuisable.
C'est vrai que dans notre époque où tout va vite, où l'on est toujours projeté vers l'avenir, l'Histoire est un petit peu malmenée.
Ecoutez, je pense que les gens en ont plus besoin que jamais, parce que l'Histoire ce sont les racines. Les gens, dans un monde qui ne cesse de bouger, ont besoins de racines. Or les racines, on les trouve dans le passé, le passé d'un pays, d'une province, d'une famille.
Il y a un intérêt pour l'histoire, ça peut être si vous voulez les série des Tudor ou des Borgia mais ça aussi c'est l'Histoire, elle a aussi une valeur car elle est utilisée politiquement partout, c'est pour ça qu'elle change. Le manichéisme en histoire évolue sans cesse,
Ce qui prouve bien qu'elle est vivante et qu'elle sert même à des fins que je déplore.
Ecrire sur des sujets ou des personnages historiques, est-ce pour vous une façon d'affronter l'avenir ?
Je pense qu'il est impossible de comprendre certaines situations sans référer au passé, prenez l'exemple de cette guerre qui a eu lieu en Yougoslavie autour de la Bosnie-Herzégovine, si on ne sait pas ce qui s'est passé en Bosnie au début du 20ème siècle, on ne comprend rien.
L'histoire ne trace pas l'avenir, il l'éclaire.
Philippe Chauveau :
Bonjour Michel de Grèce. Merci de nous accueillir, merci de nous recevoir. Votre actualité littéraire, c'est ce livre que vous publiez chez Flammarion en compagnie de Stephane Allix, « Les mystères d'Alexandre le Grand ». On va bien sur revenir sur cet ouvrage,
Mais j'aimerais qu'on remonte un peu le fil du temps. J'ai l'impression que vous êtes un personnage de roman ! Votre grand-père était le roi Georges Ier de Grèce, votre mère était la sœur de feu le Comte de Paris.
Vous êtes donc affilié à toutes les grandes familles régnantes d'Europe. Cette filiation a-t-elle parfois été pesante, un peu lourde à porter dans votre parcours ?
Michel de Grèce :
Il y a du pour, il y a du contre, c'est à dire qu'en effet un nom pareil ouvre des portes, facilite l'accès. Mais aussi c'est un désavantage dans le sens où nous n'avons pas très bonne réputation intellectuelle.
C'est à dire que nous sommes souvent considérés comme des crétins, ce qui est peut-être vrai ou peut être faux, je n'en sais rien. Il y a un préjugé négatif dans certains milieux vis à vis de nous. Maintenant heureusement on ne fonde plus son jugement sur mon identité.
Philippe Chauveau :
Justement, est-ce que ça a pu vous inciter à faire des choses auxquelles on ne vous attendait pas. Est-ce que vous avez eu envie d'être un peu rebelle parfois ?
Michel de Grèce :
Non, je ne suis pas rebelle, je suis libre.
Philippe Chauveau :
Vous étiez jeune lorsque vos parents sont décédés, vous avez été élevé dans la famille du Comte de Paris. Avez-vous eu une enfance assez solitaire, ou avez-vous été entouré d'affection ?
Michel de Grèce :
Les deux, c'est à dire que quand on est orphelin, on est forcément solitaire mais en même temps j'ai été entouré de beaucoup d'affection par ma famille, par mon oncle, par mes cousins et finalement je peux dire qu'après une période pas très heureuse,
J'ai été un enfant et un adolescent heureux.
Philippe Chauveau :
Les livres prennent une place importante pendant votre adolescence ?
Michel de Grèce :
Je pense que ça vient de ma mère. Dans mon enfance, d'abord elle me lisait des livres très sérieux sur l'Iliade et l'Odyssée et ensuite elle m'a incité à lire. J'ai donc commencé à lire très jeune, je ne me suis pas arrêté et un jour j'ai commencé à écrire.
Philippe Chauveau :
Avez-vous un souvenir de lecture dans votre jeunesse qui vous ai marqué et peut être donné inconsciemment envie d'écrire ?
Michel de Grèce :
Oui, deux historiens. Un c'est René Grousset, il m'a fait découvrir l'Orient qui depuis m'a toujours fasciné et où, bien après l'avoir lu, j'ai été, la Chine, L'Inde, le Moyen-Orient et puis Georges Lenôtre, qui a été le grand historien de la fin du 19ème siècle,
Quand on le lit, on a l'impression de lire un roman, c'est écrit d'une façon merveilleuse et ça se lit merveilleusement bien.
Philippe Chauveau :
Vous êtes vous-même, par votre filiation, associé à la grande Histoire mais alors, vous avez eu envie de passer le relais, transmettre un message ?
Michel de Grèce :
Oui, mais vous savez c'est pas la grande histoire qui m'intéresse, c'est la petite histoire, celle d'un personnage, d'un être humain, j'aime raconter les belles histoires. Les histoires peu connues, ou alors les aspects peu connus d'un personnage très connu.
Un personnage historique ou pas, est inépuisable.
Philippe Chauveau :
C'est vrai que dans notre époque où tout va vite, où l'on est toujours projeté vers l'avenir, l'Histoire est un petit peu malmenée.
Michel de Grèce :
Ecoutez, je pense que les gens en ont plus besoin que jamais, parce que l'Histoire ce sont les racines. Les gens, dans un monde qui ne cesse de bouger, ont besoins de racines. Or les racines, on les trouve dans le passé, le passé d'un pays, d'une province, d'une famille.
Il y a un intérêt pour l'histoire, ça peut être si vous voulez les série des Tudor ou des Borgia mais ça aussi c'est l'Histoire, elle a aussi une valeur car elle est utilisée politiquement partout, c'est pour ça qu'elle change. Le manichéisme en histoire évolue sans cesse,
Ce qui prouve bien qu'elle est vivante et qu'elle sert même à des fins que je déplore.
Philippe Chauveau :
Ecrire sur des sujets ou des personnages historiques, est-ce pour vous une façon d'affronter l'avenir ?
Michel de Grèce :
Je pense qu'il est impossible de comprendre certaines situations sans référer au passé, prenez l'exemple de cette guerre qui a eu lieu en Yougoslavie autour de la Bosnie-Herzégovine, si on ne sait pas ce qui s'est passé en Bosnie au début du 20ème siècle, on ne comprend rien.
L'histoire ne trace pas l'avenir, il l'éclaire.
Michel de Grèce
Les mystères d'Alexandre le Grand
Le livre 5'39Votre actualité Michel De Grèce, c'est donc ce livre que vous publiez chez Flammarion, « Les mystère d'Alexandre le Grand ». Voilà un personnage que tout le monde connait sans le connaître finalement.
C'est ce qui m'a le plus intrigué dans l'affaire, parce que tous le monde connait son nom et puis je me suis dit qui est-ce, là-dedans. On connait sa vie mais on ne connait absolument pas l’être humain, le personnage, les contradictions, de quel bois se chauffait-il.
Vous avez rencontré en quelque sorte Alexandre le Grand, j'utilise ce terme de « rencontrer » de manière intentionnel, pourquoi ce personnage vous a t’il toujours fasciné ?
D'abord l'histoire. De partir d'un tout petit royaume au nord de la Grèce, la Macédoine et d'arriver en Inde, tout ça au 4ème siècle avant Jésus Christ, c'est tout de même phénoménal et de conquérir le monde connu et aussi autre chose, c'était un conquérant populaire.
Il est important d'expliquer la genèse de ce livre, il ne s'agit pas d'une biographie classique. Lorsque vous êtes étudiant vous sympathisez avec un historien anglais qui a des dons de médium et ensemble vous parlez d 'Alexandre le Grand.
Et là, il vous fait part de choses étonnantes que vous notez dans des petits carnets et vous ressortez ces carnets après avoir rencontré le journaliste Stéphane Allix, quel est la genèse de cette ouvrage ?
Il y a très très peu de documents concernant Alexandre le Grand, il y a des mystères, il y a des zones d'ombre. Donc qu'est-ce qu'on peut faire ? Il y a l'instinct, pour moi l'instinct est indispensable en histoire, on ne peut pas avancer sans instinct en histoire.
En effet j'ai connu cet historien qui avait un don, je pense fondé sur son érudition, fondé sur l'instinct, je pense fondé sur un don véritable. Donc il m'a parlé d'Alexandre, il me l'a expliqué,
Il est presque entré dans son âme, dans son personnage pour me raconter qui était Alexandre le Grand.
Ce qui est passionnant dans votre ouvrage, ça se lit de la première à la dernière page, ce sont des chapitres assez courts ou vous retracez la vérité historique, ce que l'on sait. Et puis ensuite avec Stéphane Allix ou vous essayez de donner
Une véritable consistance au personnage comme si il était là devant nous.
Le contraste est tellement fort entre la lumière et les ténèbres. C'était un personnage prodigieux, un génie, incroyablement charismatique, qui séduisait les peuples, les foules, les armées et en même temps d'une cruauté inimaginable,
Mais les massacres, les exécutions étaient calculé politiquement donc c'est un personnage très noir aussi hormis son aspect lumineux. Il se sentait unique et poussé par un destin exceptionnel et qu'il fallait assumer ce destin à tout prix.
Même en massacrant à droit et à gauche et le comble c'est qu'il est resté populaire.
Vous évoquez aussi sa relation tumultueuse avec ses parents, le Roi Philippe de Macédoine, sa mère Olympias et peut-être que cette relation a joué dans le parcours.
Tout le monde croit qu'il ne s'entendait pas avec son père, je pense qu'ils s'entendaient beaucoup mieux qu'on ne le croit, l'un et l'autre étaient jaloux mais il y avait tout de même une profonde affection,
Ils avaient tous les deux le même but, l’extension de la Macédoine et la conquête d'un empire.
Il y a encore beaucoup de zones d'ombre sur Alexandre, c'est ça qui vous intéresse ?
Mais plein ! D'abord on ne sait pas où il est enterré, son tombeau a disparu, il y a des zones d'ombre par exemple après la conquête de l'empire Perse, après ça, il se met à errer pendant deux ans en Asie centrale. Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il cherchait ? Personne ne le sait.
C'est très curieux, et comme il ne faisait rien au hasard, c'est qu'il avait une idée derrière mais laquelle ?
Vous avez fait le choix de travailler avec Stéphane Allix qui est journaliste et qui s'est spécialisé dans ce que l'on peut appeler les sciences de l'invisible, vous utilisez les notes de cet historien anglais, un petit peu médium.
Vous n'avez pas peur qu'on vous pointe du doigt en disant que ce n'est pas un travail d'historien.
Ca ça m'est complètement égal, franchement soit c'est un ouvrage convaincant soit ça ne l'est pas.
Alexandre le Grand ouvre la porte de ce salon, qu'auriez-vous envie de lui dire ?
Michel de Grèce : Bravo ! Bravo pour tout !
Merci Michel de Grèce de nous avoir reçu, je rappel le titre de votre nouvel ouvrage co-écrit avec Stéphane Allix « Les mystères d'Alexandre le Grand » et vous êtes publiés chez Flammarion.
Philippe Chauveau :
Votre actualité Michel De Grèce, c'est donc ce livre que vous publiez chez Flammarion, « Les mystère d'Alexandre le Grand ». Voilà un personnage que tout le monde connait sans le connaître finalement.
Michel de Grèce :
C'est ce qui m'a le plus intrigué dans l'affaire, parce que tous le monde connait son nom et puis je me suis dit qui est-ce, là-dedans. On connait sa vie mais on ne connait absolument pas l’être humain, le personnage, les contradictions, de quel bois se chauffait-il.
Philippe Chauveau :
Vous avez rencontré en quelque sorte Alexandre le Grand, j'utilise ce terme de « rencontrer » de manière intentionnel, pourquoi ce personnage vous a t’il toujours fasciné ?
Michel de Grèce :
D'abord l'histoire. De partir d'un tout petit royaume au nord de la Grèce, la Macédoine et d'arriver en Inde, tout ça au 4ème siècle avant Jésus Christ, c'est tout de même phénoménal et de conquérir le monde connu et aussi autre chose, c'était un conquérant populaire.
Philippe Chauveau :
Il est important d'expliquer la genèse de ce livre, il ne s'agit pas d'une biographie classique. Lorsque vous êtes étudiant vous sympathisez avec un historien anglais qui a des dons de médium et ensemble vous parlez d 'Alexandre le Grand.
Et là, il vous fait part de choses étonnantes que vous notez dans des petits carnets et vous ressortez ces carnets après avoir rencontré le journaliste Stéphane Allix, quel est la genèse de cette ouvrage ?
Michel de Grèce :
Il y a très très peu de documents concernant Alexandre le Grand, il y a des mystères, il y a des zones d'ombre. Donc qu'est-ce qu'on peut faire ? Il y a l'instinct, pour moi l'instinct est indispensable en histoire, on ne peut pas avancer sans instinct en histoire.
En effet j'ai connu cet historien qui avait un don, je pense fondé sur son érudition, fondé sur l'instinct, je pense fondé sur un don véritable. Donc il m'a parlé d'Alexandre, il me l'a expliqué,
Il est presque entré dans son âme, dans son personnage pour me raconter qui était Alexandre le Grand.
Philippe Chauveau :
Ce qui est passionnant dans votre ouvrage, ça se lit de la première à la dernière page, ce sont des chapitres assez courts ou vous retracez la vérité historique, ce que l'on sait. Et puis ensuite avec Stéphane Allix ou vous essayez de donner
Une véritable consistance au personnage comme si il était là devant nous.
Michel de Grèce :
Le contraste est tellement fort entre la lumière et les ténèbres. C'était un personnage prodigieux, un génie, incroyablement charismatique, qui séduisait les peuples, les foules, les armées et en même temps d'une cruauté inimaginable,
Mais les massacres, les exécutions étaient calculé politiquement donc c'est un personnage très noir aussi hormis son aspect lumineux. Il se sentait unique et poussé par un destin exceptionnel et qu'il fallait assumer ce destin à tout prix.
Même en massacrant à droit et à gauche et le comble c'est qu'il est resté populaire.
Philippe Chauveau :
Vous évoquez aussi sa relation tumultueuse avec ses parents, le Roi Philippe de Macédoine, sa mère Olympias et peut-être que cette relation a joué dans le parcours.
Michel de Grèce :
Tout le monde croit qu'il ne s'entendait pas avec son père, je pense qu'ils s'entendaient beaucoup mieux qu'on ne le croit, l'un et l'autre étaient jaloux mais il y avait tout de même une profonde affection,
Ils avaient tous les deux le même but, l’extension de la Macédoine et la conquête d'un empire.
Philippe Chauveau :
Il y a encore beaucoup de zones d'ombre sur Alexandre, c'est ça qui vous intéresse ?
Michel de Grèce :
Mais plein ! D'abord on ne sait pas où il est enterré, son tombeau a disparu, il y a des zones d'ombre par exemple après la conquête de l'empire Perse, après ça, il se met à errer pendant deux ans en Asie centrale. Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il cherchait ? Personne ne le sait.
C'est très curieux, et comme il ne faisait rien au hasard, c'est qu'il avait une idée derrière mais laquelle ?
Philippe Chauveau :
Vous avez fait le choix de travailler avec Stéphane Allix qui est journaliste et qui s'est spécialisé dans ce que l'on peut appeler les sciences de l'invisible, vous utilisez les notes de cet historien anglais, un petit peu médium.
Vous n'avez pas peur qu'on vous pointe du doigt en disant que ce n'est pas un travail d'historien.
Michel de Grèce :
Ca ça m'est complètement égal, franchement soit c'est un ouvrage convaincant soit ça ne l'est pas.
Philippe Chauveau :
Alexandre le Grand ouvre la porte de ce salon, qu'auriez-vous envie de lui dire ?
Michel de Grèce :
Bravo ! Bravo pour tout !
Philippe Chauveau :
Merci Michel de Grèce de nous avoir reçu, je rappel le titre de votre nouvel ouvrage co-écrit avec Stéphane Allix « Les mystères d'Alexandre le Grand » et vous êtes publiés chez Flammarion.
Michel de Grèce
Les mystères d'Alexandre le Grand
L'avis du libraire 1'39Oui je peux dire que je l'aimé comme à peu près tous ce que fait Michel de Grèce depuis de nombreuses années, parce que comme toujours il a d'excellentes idées ou il tire de l'oubli des personnages méconnus
Ou alors sur des personnages ultra connus comme Alexandre, dont on pense tous savoir, il va prendre une approche originale. En l’occurrence ici il a repris des notes de jeunesse ou il avait rencontré un grand universitaire anglais,
A qui il a posé toutes les questions qu'il avait en tête sur Alexandre et qui lui a apporté une réponde originale pour le moins.
D'abord une grande proximité avec la vie d'Alexandre, avec cette errance mystérieuse en Asie centrale pendant plusieurs années et puis l'impression de sortir des grands fait d'histoire mais d'entrer dans l'esprit et la personnalité d'Alexandre.
Pourquoi fait-il ça, comment a-t-il été programmé, sous qu'elle influence est-il ? Il y a une façon très personnelle de raconter l'histoire avec la grande connaissance qu'il a de toute l'histoire et de toutes les périodes.
On sens une très grande maitrise, et c'est un plaisir de le suivre quasiment comme un guide.
Oui je peux dire que je l'aimé comme à peu près tous ce que fait Michel de Grèce depuis de nombreuses années, parce que comme toujours il a d'excellentes idées ou il tire de l'oubli des personnages méconnus
Ou alors sur des personnages ultra connus comme Alexandre, dont on pense tous savoir, il va prendre une approche originale. En l’occurrence ici il a repris des notes de jeunesse ou il avait rencontré un grand universitaire anglais,
A qui il a posé toutes les questions qu'il avait en tête sur Alexandre et qui lui a apporté une réponde originale pour le moins.
D'abord une grande proximité avec la vie d'Alexandre, avec cette errance mystérieuse en Asie centrale pendant plusieurs années et puis l'impression de sortir des grands fait d'histoire mais d'entrer dans l'esprit et la personnalité d'Alexandre.
Pourquoi fait-il ça, comment a-t-il été programmé, sous qu'elle influence est-il ? Il y a une façon très personnelle de raconter l'histoire avec la grande connaissance qu'il a de toute l'histoire et de toutes les périodes.
On sens une très grande maitrise, et c'est un plaisir de le suivre quasiment comme un guide.