Personnage multi-facette, Nicolas d'Estienne d'Orves s'est fait connaître par le journalisme et la musique.Passionné également d'opéra, il a collaboré à plusieurs publications spécialisées et à été l'une des voix de France musique pendant 4 ans.On lui doit d'ailleurs une biographie d'Offenbach qui fait aujourd'hui référence.Chroniqueur pour le Figaro, cultivant son côté Dandy, il a aussi séduit un autre public avec des romans d'anticipation avec Othon ou l'aurore immobile, Les derniers jours de Paris ou Les Orphelins du...
Arletty, un coeur libre de Nicolas d'Estienne d'Orves - Présentation - Suite
Bonjour Nicolas d'Estienne d'Orves, merci de vous accueillir, votre actualité, Les fidélités successives, c'est chez Albin Michel.Vous avez deux amours, il y a la littérature et puis il y a la musique.Comment arrivez vous à concilier les deux, est ce que ce sont deux univers diamétralement opposés? Et finalement est ce que c'est le même Nicolas qui s'intéresse à ces deux passions?C'est le même Nicolas mais j'essaye de ne pas inter-pénétrer ces deux univers. Quand j'entend de la musique je vois des images et pour moi les...
Arletty, un coeur libre de Nicolas d'Estienne d'Orves - Portrait - Suite
Bonjour Nicolas d'Estienne d'Orves, nous vous avions laissez avec des thrillers, il y avait les Orphelins du mal, L'enfant du premier matin. Aujourd'hui on change complètement de registre avec Les fidélités successives, chez Albin Michel.Vous nous entrainez au coeur de cette période sombre de l'occupation avec trois personnages, Guillaume Victor et Pauline, personnage féminine qui va créer le désordre.L'histoire démarre sur une île anglo-normande, et ces personnages vont être emportés par le vent de l'histoire. Est ce difficile...
Arletty, un coeur libre de Nicolas d'Estienne d'Orves - Le livre - Suite
Librairie Lavocat 101, avenue Mozart75016 ParisTél : 01-42-88-11-06librairie.lavocat@free.frFrédéric Airy
J'ai été frappé en tant que libraire pour la rentré littéraire d'avoir trouvé un romans français aussi romanesque, créatif et moins autofiction et nombriliste que le reste de la sélection.C'est un style précis qui vous embarque des les premières lignes et qui ne vous lâche plus.J'ai été touché par ces deux héros, cette dualité que l'on retrouve tout le long de romans.Le côté universelle c'est notre histoire à...
Arletty, un coeur libre de Nicolas d'Estienne d'Orves - L'avis du libraire - Suite
Nicolas d'Estienne d'Orves
Les fidélités successives
Présentation 1'27Personnage multi-facette, Nicolas d'Estienne d'Orves s'est fait connaître par le journalisme et la musique.
Passionné également d'opéra, il a collaboré à plusieurs publications spécialisées et à été l'une des voix de France musique pendant 4 ans.
On lui doit d'ailleurs une biographie d'Offenbach qui fait aujourd'hui référence.
Chroniqueur pour le Figaro, cultivant son côté Dandy, il a aussi séduit un autre public avec des romans d'anticipation avec Othon ou l'aurore immobile, Les derniers jours de Paris ou Les Orphelins du mal.
Avec les fidélités successives, il brouille les pistes et plante son décors en période d'occupation.
Deux jumeaux, Guillaume et Victor, leur demi-soeur Pauline, trois êtres dont le destin va être balayé par l'histoire.
Et de leur petite île, anglo-normande perdue dans la Manche aux rues de Paris grouillantes et dangereuses, ils vont être entrainés dans les méandres de cette période trouble.
En les suivant dans le Paris de l'occupation, vous croiserez bon nombres de personnalités de la politique ou de la culture des années 40, des résistants et des collabos, des lâches et des héros, entre vérités et mensonges.
Et en refermant ce livre de 700 pages, au delà du plaisir de la lecture, une question vous taraudera, et moi, aurai je été dans le bon camps?
Vrai coup de coeur pour ce romans double jeu dans lequel l'auteur se révèle être un grand romancier, les fidélités successives de Nicolas d'Estienne d'Orves aux éditions Albin Michel, Nicolas d'Estienne d'Orves qui nous reçoit pour WebTvCulture.
Personnage multi-facette, Nicolas d'Estienne d'Orves s'est fait connaître par le journalisme et la musique.
Passionné également d'opéra, il a collaboré à plusieurs publications spécialisées et à été l'une des voix de France musique pendant 4 ans.
On lui doit d'ailleurs une biographie d'Offenbach qui fait aujourd'hui référence.
Chroniqueur pour le Figaro, cultivant son côté Dandy, il a aussi séduit un autre public avec des romans d'anticipation avec Othon ou l'aurore immobile, Les derniers jours de Paris ou Les Orphelins du mal.
Avec les fidélités successives, il brouille les pistes et plante son décors en période d'occupation.
Deux jumeaux, Guillaume et Victor, leur demi-soeur Pauline, trois êtres dont le destin va être balayé par l'histoire.
Et de leur petite île, anglo-normande perdue dans la Manche aux rues de Paris grouillantes et dangereuses, ils vont être entrainés dans les méandres de cette période trouble.
En les suivant dans le Paris de l'occupation, vous croiserez bon nombres de personnalités de la politique ou de la culture des années 40, des résistants et des collabos, des lâches et des héros, entre vérités et mensonges.
Et en refermant ce livre de 700 pages, au delà du plaisir de la lecture, une question vous taraudera, et moi, aurai je été dans le bon camps?
Vrai coup de coeur pour ce romans double jeu dans lequel l'auteur se révèle être un grand romancier, les fidélités successives de Nicolas d'Estienne d'Orves aux éditions Albin Michel, Nicolas d'Estienne d'Orves qui nous reçoit pour WebTvCulture.
Nicolas d'Estienne d'Orves
Les fidélités successives
Portrait 3'20Bonjour Nicolas d'Estienne d'Orves, merci de vous accueillir, votre actualité, Les fidélités successives, c'est chez Albin Michel.
Vous avez deux amours, il y a la littérature et puis il y a la musique.
Comment arrivez vous à concilier les deux, est ce que ce sont deux univers diamétralement opposés? Et finalement est ce que c'est le même Nicolas qui s'intéresse à ces deux passions?
C'est le même Nicolas mais j'essaye de ne pas inter-pénétrer ces deux univers. Quand j'entend de la musique je vois des images et pour moi les images et les mots c'est la même chose.
Et quand j'écris mes textes, je pense à la musique des mots, mes romans sont construit comme des grands opéras, et j'imagine mes chapitres non pas comme des scènes de film mais comme des scène d'opéra.
Lorsque vous êtes devant votre page blanche, que ressentez vous? Comment êtes vous à ce moment là, au tout début?
Appréhension oui et non parce qu'en fait je me borde. Je fait un plan détaillé très précis de mon roman avant de commencer à l'écrire. Et ces idées deviennent des scènes, des chapitres, et petit à petit les grandes lignes du roman se mettent en place comme un storyboard.
Et après je tire tous ca au propre, je le verrouille parfois avec l'Editeur, parfois avec mes amis et ensuite je commence l'écriture du romans
Comment pourriez vous qualifier votre style?
Je dirais efficace, je cherche à hypnotiser mon lecteur avec des phrases qui commencent à tourner autour de lui.
J'ai un style visuel,j'essaye de lui faire oublier qu'il est devant un livre, que les pages commencent à l''englober et qu'il ne puisse pas lâcher le texte pendant les 700 pages dans lesquelles je l'entraine.
Et le lecteur fait déjà partie de votre univers lorsque vous écrivez?
Oui, pour moi c'est important, je n'écris pas juste pour me regarder le nombril, évidemment il y a cette partie là parce que je suis écrivain donc égocentrique mais c'est très important le rapport au public et mettre en scène des émotions réelles, être frappant.
Quel est le plus beau compliment qu'un lecteur vous ai fait à ce jour?
C'est quand un lecteur me dis à cause de toi j'ai passé une nuit blanche. Je pensais que ca durerait une semaine et je l'ai fermé à 8h du matin, ca c'est merveilleux.
Cela veut dire que ca marche, que j'arrive à rentrer dans la tête des gens, dans leur lit, et qu'il n'arrive pas à sortir de mon hypnose, c'est merveilleux.
Merci beaucoup Nicolas d'Estienne, Les fidélités successives, c'est votre actualité et c'est chez Albin Michel.
Bonjour Nicolas d'Estienne d'Orves, merci de vous accueillir, votre actualité, Les fidélités successives, c'est chez Albin Michel.
Vous avez deux amours, il y a la littérature et puis il y a la musique.
Comment arrivez vous à concilier les deux, est ce que ce sont deux univers diamétralement opposés? Et finalement est ce que c'est le même Nicolas qui s'intéresse à ces deux passions?
C'est le même Nicolas mais j'essaye de ne pas inter-pénétrer ces deux univers. Quand j'entend de la musique je vois des images et pour moi les images et les mots c'est la même chose.
Et quand j'écris mes textes, je pense à la musique des mots, mes romans sont construit comme des grands opéras, et j'imagine mes chapitres non pas comme des scènes de film mais comme des scène d'opéra.
Lorsque vous êtes devant votre page blanche, que ressentez vous? Comment êtes vous à ce moment là, au tout début?
Appréhension oui et non parce qu'en fait je me borde. Je fait un plan détaillé très précis de mon roman avant de commencer à l'écrire. Et ces idées deviennent des scènes, des chapitres, et petit à petit les grandes lignes du roman se mettent en place comme un storyboard.
Et après je tire tous ca au propre, je le verrouille parfois avec l'Editeur, parfois avec mes amis et ensuite je commence l'écriture du romans
Comment pourriez vous qualifier votre style?
Je dirais efficace, je cherche à hypnotiser mon lecteur avec des phrases qui commencent à tourner autour de lui.
J'ai un style visuel,j'essaye de lui faire oublier qu'il est devant un livre, que les pages commencent à l''englober et qu'il ne puisse pas lâcher le texte pendant les 700 pages dans lesquelles je l'entraine.
Et le lecteur fait déjà partie de votre univers lorsque vous écrivez?
Oui, pour moi c'est important, je n'écris pas juste pour me regarder le nombril, évidemment il y a cette partie là parce que je suis écrivain donc égocentrique mais c'est très important le rapport au public et mettre en scène des émotions réelles, être frappant.
Quel est le plus beau compliment qu'un lecteur vous ai fait à ce jour?
C'est quand un lecteur me dis à cause de toi j'ai passé une nuit blanche. Je pensais que ca durerait une semaine et je l'ai fermé à 8h du matin, ca c'est merveilleux.
Cela veut dire que ca marche, que j'arrive à rentrer dans la tête des gens, dans leur lit, et qu'il n'arrive pas à sortir de mon hypnose, c'est merveilleux.
Merci beaucoup Nicolas d'Estienne, Les fidélités successives, c'est votre actualité et c'est chez Albin Michel.
Nicolas d'Estienne d'Orves
Les fidélités successives
Le livre 3'49Bonjour Nicolas d'Estienne d'Orves, nous vous avions laissez avec des thrillers, il y avait les Orphelins du mal, L'enfant du premier matin. Aujourd'hui on change complètement de registre avec Les fidélités successives, chez Albin Michel.
Vous nous entrainez au coeur de cette période sombre de l'occupation avec trois personnages, Guillaume Victor et Pauline, personnage féminine qui va créer le désordre.
L'histoire démarre sur une île anglo-normande, et ces personnages vont être emportés par le vent de l'histoire. Est ce difficile de s'attaquer à la résistance quand on est le petit neveu d'un célèbre résistant?
Difficile non, c'est un sujet qui m'a toujours passionné depuis l'adolescence. Même si je suis né en 74, je suis né en 41 à la mort de mon oncle parce que mon nom est frappé du saut de l'histoire, d'éroisme, honorable, il s'appelait honoré.
Mais évidement j'ai aussi une âme de provocateur donc je suis toujours intéressé par la partie adverse, j'aime l'envers du décors.
J'ai beaucoup travailler sur les écrivains de cette période. Pour moi c'est une période passionnante parce que c'est la que la France à donné ce qu'elle avait de pire comme ce qu' elle avait de meilleur.
Et nos trois personnages se retrouvent sur ce décors sauvage et ensuite au milieu de ce Paris frénétique de l'occupation avec des héros et des collabos et c'est tout le sujet du livre. Comment sait on si on est dans le bon camps?
C'est un livre sur le chois, sur l'engagement et le non engagement. Mon personnage arrive à Paris, il a 18 ans, il ne connait rien du monde et veut découvrir Paris mais le problème c'est que l'on est en septembre 39.
Donc il va se construire au contact avec les éléments, il va devenir le miroir d'une époque elle-même déformée qui va devenir l'incarnation de cette époque, de ces paradoxes.
Vouloir à la fois être collaborateur et résistant, pour des raisons assez défendables, mais à force de vouloir être partout à la fois, on fini par n'être nul part.
Et à force de ne pas prendre position on fini par se tirer une balle dans le pied, par scier la branche sur laquelle on est assis.
Et c'est un trio amoureux, il y a les deux frère et puis il ya cette jeune femme Pauline qui va créer le désordre. Ce personnage féminin, comment l'avez vous conçu?
Je voulais une intrigue très romanesque, une histoire d'amour, une histoire de vengeance.
Cette femme va être ballotée entre la résistance et la collaboration. Je voulais faire une sorte de grande vengeance dans le Paris de l'occupation. Ca c'est mon sens de l'opéra ou du mélodrame.
Pour ceux qui ont aimé Les Orphelins du mal ou L'enfant du premier matin, vont-il s'y retrouver dans les fidélité successives, est ce que c'est un nouveau Nicolas d'Estienne d'Orves ou est ce que c'est une continuité?
Non c'est le même, c'est la bannière qui est différente. C'est construit comme un romans feuilleton, je dis toujours que j'ai pour modèles les feuilletons américains.
On peut faire passer énormément de choses en ayant une efficacité narrative Il faut captiver sont lecteur, une fois qu'on l'a entre les mains, on en fait ce que l'ont veut.
Merci beaucoup Nicolas d'Estienne, Les fidélités successives, c'est votre actualité et c'est chez Albin Michel.
Bonjour Nicolas d'Estienne d'Orves, nous vous avions laissez avec des thrillers, il y avait les Orphelins du mal, L'enfant du premier matin. Aujourd'hui on change complètement de registre avec Les fidélités successives, chez Albin Michel.
Vous nous entrainez au coeur de cette période sombre de l'occupation avec trois personnages, Guillaume Victor et Pauline, personnage féminine qui va créer le désordre.
L'histoire démarre sur une île anglo-normande, et ces personnages vont être emportés par le vent de l'histoire. Est ce difficile de s'attaquer à la résistance quand on est le petit neveu d'un célèbre résistant?
Difficile non, c'est un sujet qui m'a toujours passionné depuis l'adolescence. Même si je suis né en 74, je suis né en 41 à la mort de mon oncle parce que mon nom est frappé du saut de l'histoire, d'éroisme, honorable, il s'appelait honoré.
Mais évidement j'ai aussi une âme de provocateur donc je suis toujours intéressé par la partie adverse, j'aime l'envers du décors.
J'ai beaucoup travailler sur les écrivains de cette période. Pour moi c'est une période passionnante parce que c'est la que la France à donné ce qu'elle avait de pire comme ce qu' elle avait de meilleur.
Et nos trois personnages se retrouvent sur ce décors sauvage et ensuite au milieu de ce Paris frénétique de l'occupation avec des héros et des collabos et c'est tout le sujet du livre. Comment sait on si on est dans le bon camps?
C'est un livre sur le chois, sur l'engagement et le non engagement. Mon personnage arrive à Paris, il a 18 ans, il ne connait rien du monde et veut découvrir Paris mais le problème c'est que l'on est en septembre 39.
Donc il va se construire au contact avec les éléments, il va devenir le miroir d'une époque elle-même déformée qui va devenir l'incarnation de cette époque, de ces paradoxes.
Vouloir à la fois être collaborateur et résistant, pour des raisons assez défendables, mais à force de vouloir être partout à la fois, on fini par n'être nul part.
Et à force de ne pas prendre position on fini par se tirer une balle dans le pied, par scier la branche sur laquelle on est assis.
Et c'est un trio amoureux, il y a les deux frère et puis il ya cette jeune femme Pauline qui va créer le désordre. Ce personnage féminin, comment l'avez vous conçu?
Je voulais une intrigue très romanesque, une histoire d'amour, une histoire de vengeance.
Cette femme va être ballotée entre la résistance et la collaboration. Je voulais faire une sorte de grande vengeance dans le Paris de l'occupation. Ca c'est mon sens de l'opéra ou du mélodrame.
Pour ceux qui ont aimé Les Orphelins du mal ou L'enfant du premier matin, vont-il s'y retrouver dans les fidélité successives, est ce que c'est un nouveau Nicolas d'Estienne d'Orves ou est ce que c'est une continuité?
Non c'est le même, c'est la bannière qui est différente. C'est construit comme un romans feuilleton, je dis toujours que j'ai pour modèles les feuilletons américains.
On peut faire passer énormément de choses en ayant une efficacité narrative Il faut captiver sont lecteur, une fois qu'on l'a entre les mains, on en fait ce que l'ont veut.
Merci beaucoup Nicolas d'Estienne, Les fidélités successives, c'est votre actualité et c'est chez Albin Michel.
Nicolas d'Estienne d'Orves
Les fidélités successives
L'avis du libraire 1'41Librairie Lavocat
101, avenue Mozart
75016 Paris
Tél : 01-42-88-11-06
librairie.lavocat@free.fr
Frédéric Airy
J'ai été frappé en tant que libraire pour la rentré littéraire d'avoir trouvé un romans français aussi romanesque, créatif et moins autofiction et nombriliste que le reste de la sélection.
C'est un style précis qui vous embarque des les premières lignes et qui ne vous lâche plus.
J'ai été touché par ces deux héros, cette dualité que l'on retrouve tout le long de romans.
Le côté universelle c'est notre histoire à tous, à un moment donné on est face à des choix, parfois on ne sait pas pourquoi on prend une trajectoire plutôt qu'une autre.
C'est ce qui va nous construire, on fait les bons ou les mauvais choix. Il est tanto collabo, tanto résistant, c'est un peu le profile de chacun à des moments de la vie différents.
Je trouve qu'il s'adresse à tout le monde. C'est de la littérature, pas un instant ca m'a choqué.
Ca s'adresse au petit fils de collabo, de resisitant, toutes ces histoires qu'on trainent depuis la guerre pendant les diners en famille le dimanche.
Et là j'ai trouvé que tous s'éclairaient parce que c'est ni noir ni blanc, c'est juste gris. Comme on aurait voulu que tout le monde le comprenne. Ce livre est avant tous éclairant.
Librairie Lavocat
101, avenue Mozart
75016 Paris
Tél : 01-42-88-11-06
librairie.lavocat@free.fr
Frédéric Airy
J'ai été frappé en tant que libraire pour la rentré littéraire d'avoir trouvé un romans français aussi romanesque, créatif et moins autofiction et nombriliste que le reste de la sélection.
C'est un style précis qui vous embarque des les premières lignes et qui ne vous lâche plus.
J'ai été touché par ces deux héros, cette dualité que l'on retrouve tout le long de romans.
Le côté universelle c'est notre histoire à tous, à un moment donné on est face à des choix, parfois on ne sait pas pourquoi on prend une trajectoire plutôt qu'une autre.
C'est ce qui va nous construire, on fait les bons ou les mauvais choix. Il est tanto collabo, tanto résistant, c'est un peu le profile de chacun à des moments de la vie différents.
Je trouve qu'il s'adresse à tout le monde. C'est de la littérature, pas un instant ca m'a choqué.
Ca s'adresse au petit fils de collabo, de resisitant, toutes ces histoires qu'on trainent depuis la guerre pendant les diners en famille le dimanche.
Et là j'ai trouvé que tous s'éclairaient parce que c'est ni noir ni blanc, c'est juste gris. Comme on aurait voulu que tout le monde le comprenne. Ce livre est avant tous éclairant.