Après avoir travaillé sur des plateaux de cinéma et de télévision, Gilles Legardinier s'est lancé dans l'écriture de polars et de livres jeunesse. Mais c'est vraiment en 2011 que la rencontre avec le public s'est faite, lorsqu'il publie « Demain j'arrête ! ». En grand format ou en édition poche, ce titre a été un énorme succès de librairie et fait partie de ces livres que l'on s'échange, que l'on se prête, que l'on s'offre en disant : « tu vas voir, j'ai adoré ». Le succès ne s'est pas démenti avec...
Mardi soir, 19h de Gilles Legardinier - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Bonjour Gilles Legardinier. J'avais déjà eu le plaisir de vous recevoir dans ce même fauteuil pour votre précédent titre. C'était « Complètement cramé ! », puis il y avait eu précédemment « Demain j'arrête !» L'aventure se poursuit plutôt agréablement puisqu'à chaque nouveau livre, il y a un succès de librairie.Gilles Legardinier :Pour le moment oui, mais on en est à deux, donc c'est une petite continuation, mais c'est un bonheur quand même.Philippe Chauveau :Mais le troisième se profile et...
Mardi soir, 19h de Gilles Legardinier - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :« Et soudain tout change », c'est votre nouveau livre, Gilles Legardinier, aux éditons Fleuve Noir. Précédemment « Complètement cramé ! » et « Demain j'arrête ! ». « Et soudain tout change », alors qu'est-ce qui a changé par rapport aux précédents titres que je viens de citer ? Est-ce que c'est dans la continuité ou est-ce qu'on est dans un univers complètement différent ?Gilles Legardinier :Les personnages changent. A chaque fois ce sont des personnegas complètement différents. Dans...
Mardi soir, 19h de Gilles Legardinier - Le livre - Suite
Valériz Caffier – Librairie Le Divan (Paris)J'étais un peu perplexe au départ, je vous avoue. Quand j'ai ouvert le livre et j'ai vu que c'était une histoire d'adolescents au lycée, je me suis dit : « tiens, il a changé de public qu'il voulait toucher ». Mais en fait, je pense qu'il va toucher le même public qu'avec ses deux précédents livres et peut-être un public encore plus jeune à travers cette histoire de lycéens.Il a installé un lectorat, un public qui attendait celui là et qui d'ailleurs dès sa sortie il y a...
Mardi soir, 19h de Gilles Legardinier - L'avis du libraire - Suite
Gilles Legardinier
Et soudain tout change
Présentation 1'38Après avoir travaillé sur des plateaux de cinéma et de télévision, Gilles Legardinier s'est lancé dans l'écriture de polars et de livres jeunesse.
Mais c'est vraiment en 2011 que la rencontre avec le public s'est faite, lorsqu'il publie « Demain j'arrête ! ».
En grand format ou en édition poche, ce titre a été un énorme succès de librairie et fait partie de ces livres que l'on s'échange, que l'on se prête, que l'on s'offre en disant : « tu vas voir, j'ai adoré ».
Le succès ne s'est pas démenti avec « Complètement cramé ! » que Gilles Legardinier était d'ailleurs venu nous présenter ici même sur Web TV Culture.
Avec ce nouveau titre « Et soudain tout change », l'auteur ne change pas réellement de registre et pourtant ce nouveau roman n'a rien à voir avec les précédents.
Nous allons suivre Camille, une jeune lycéenne, et toute sa bande de copains, à l'heure de passer le Bac. Ils sont encore dans l'insouciance, mais la vie va les rattraper.
Une histoire sans doute plus sombre que les précédentes, mais qui devrait néanmoins séduire ceux qui ont aimé les précédents titres de Gilles Legardinier.
On y retrouve son écriture, drôle, impertinente, pleine de fantaisie, des personnages qui nous ressemblent, des situations que chacun d'entre nous a pu connaître... Bref la vie comme on l'aime.
Au final, entre rires et larmes, voilà une histoire pleine de bons sentiments que certains jugeront peut-être facile. Mais après tout, qui a dit que la littérature n'était pas faite aussi pour prendre du plaisir.
Si vous aimez les romans qui donnent la pêche, les romans qui donnent envie de voir la vie du bon côté, alors allez-y, ce livre est pour vous.
« Et soudain tout change », c'est le nouveau titre de Gilles Legardinier, aux éditions Fleuve Noir. Et Gilles Legardinier est avec nous sur Web TV Culture.
Après avoir travaillé sur des plateaux de cinéma et de télévision, Gilles Legardinier s'est lancé dans l'écriture de polars et de livres jeunesse. Mais c'est vraiment en 2011 que la rencontre avec le public s'est faite, lorsqu'il publie « Demain j'arrête ! ». En grand format ou en édition poche, ce titre a été un énorme succès de librairie et fait partie de ces livres que l'on s'échange, que l'on se prête, que l'on s'offre en disant : « tu vas voir, j'ai adoré ». Le succès ne s'est pas démenti avec « Complètement cramé ! » que Gilles Legardinier était d'ailleurs venu nous présenter ici même sur Web TV Culture.
Avec ce nouveau titre « Et soudain tout change », l'auteur ne change pas réellement de registre et pourtant ce nouveau roman n'a rien à voir avec les précédents. Nous allons suivre Camille, une jeune lycéenne, et toute sa bande de copains, à l'heure de passer le Bac. Ils sont encore dans l'insouciance, mais la vie va les rattraper. Une histoire sans doute plus sombre que les précédentes, mais qui devrait néanmoins séduire ceux qui ont aimé les précédents titres de Gilles Legardinier.
On y retrouve son écriture, drôle, impertinente, pleine de fantaisie, des personnages qui nous ressemblent, des situations que chacun d'entre nous a pu connaître... Bref la vie comme on l'aime.
Au final, entre rires et larmes, voilà une histoire pleine de bons sentiments que certains jugeront peut-être facile. Mais après tout, qui a dit que la littérature n'était pas faite aussi pour prendre du plaisir. Si vous aimez les romans qui donnent la pêche, les romans qui donnent envie de voir la vie du bon côté, alors allez-y, ce livre est pour vous. « Et soudain tout change », c'est le nouveau titre de Gilles Legardinier, aux éditions Fleuve Noir. Et Gilles Legardinier est avec nous sur Web TV Culture
Gilles Legardinier
Et soudain tout change
Portrait 3'44Bonjour Gilles Legardinier. J'avais déjà eu le plaisir de vous recevoir dans ce même fauteuil pour votre précédent titre. C'était « Complètement cramé ! », puis il y avait eu précédemment « Demain j'arrête !» avec à chaque fois un chat sur la couverture.
L'aventure se poursuit plutôt agréablement puisqu'à chaque nouveau livre, il y a un succès de librairie.
Pour le moment oui, mais on en est à deux, donc c'est une petite continuation, mais c'est un bonheur quand même.
Mais le troisième se profile et marchera sûrement sur les traces des précédents. Comment vous vivez tout ça ? Parce que c'est arrivé un peu tard.
Je ne sais pas. C'est arrivé au moment où je l'ai écrit donc c'est bien arrivé. C'est vrai qu'entre le moment où « Demain j'arrête ! » a explosé et le moment où il est sorti, il y a eu un an, un an et demi.
« Complètement cramé » a démarré un peu plus vite, on verra pour celui là. Mais honnêtement, ce n'est pas moi qui fixe le calendrier. Je suis l'heureux bénéficiaire de ce miracle que le public m'offre.
Vous avez écrit quelques polars, vous avez aussi travaillé dans l'univers du cinéma, mais vous étiez dans l'ombre. Et puis là avec cette série de livres, vous passez à la lumière.
Alors je vais être très honnête, je préférais.
Voilà où je voulais en venir !
Je préférais en fait être dans l'ombre. Le rapport au lecteur ne me pose pas de problème, mais après vous êtes en prise avec un système qui vous oblige à prendre beaucoup de temps à faire ce qui n'est pas votre passion et pas votre métier et à ce niveau là, j'ai un peu de regret.
J'ai l'habitude de fréquenter la célébrité et de la côtoyer par le cinéma en étant en retrait et en étant là pour prendre soin des gens qui, eux, sont en pleine lumière et c'est vrai que le fait d'être exposé soi-même complique un peu les choses et prend surtout beaucoup de temps.
Vous savez qu'en France et notamment dans le milieu littéraire on n'aime pas beaucoup les gens qui ont du succès. Comment vivez-vous le regard que peut avoir le monde du livre sur vous ?
Vous me permettez d'être honnête ?
C'est ce que je vous demande...
Je m'en fous grave ! Moi je ne travaille pas pour le monde du livre, je travaille pour les lecteurs. Donc aujourd'hui les lecteurs viennent vers moi avec les mots qu'ils ont, avec les regards qu'ils ont et en me racontant ce qu'ils ont vécu.
Si les gens du métier du livre on envie de travailler avec moi, c'est fabuleux, j'aime bosser avec les gens, je ne suis pas un solitaire du tout, je suis respectueux du boulot, du travail des autres et des univers dans lesquels je rentre.
Après les jugements, si c'est juste de la jalousie... Franchement, on a tous autre chose à faire.
Vous même, quels sont les livres, lec auteurs vers lesquels vous vous dirigez spontanément ?
Je vais être très honnête, je suis plus du genre à cuisiner qu'à manger. Je lis assez peu. Je lis très peu. Ma femme, qui est le cerveau dans le couple, elle, lit énormément.
Elle lit tout et à peu près quatre fois par an, elle me pose sur la table des bouquins qu'elle m'oblige à lire, comme à l'école, à l'époque où on s'est connu.
Mais honnêtement je lis très peu. J'ai déjà tellement d'histoires dans la tête que je n'éprouve pas le besoin de recueillir celles des autres pour me divertir.
Alors justement, où allez-vous les chercher vos histoires ?
Je ne sais pas Philippe. C'est là quelque part là-dedans, un peu là aussi. Je ne sais pas répondre à cette question. Ca naît toujours d'une émotion. Ca naît de l'affect que j'ai vis-à-vis des gens. J'aime les gens.
J'aime bien les observer, les voir fragiles, les voir s'en sortir. J'aime bien les voir se tromper et l'admettre. Ce sont des mécanismes chez l'humain que je trouve extra-ordinaire.
Que vous a apporté cette réussite littéraire que vous n'aviez peut-être pas avant dans votre vie ?
Ca ne me manquait pas. Je ne courais pas après la réussite ou ce que les gens appellent une réussite. La vraie chose que cela m'a apportée Philippe, c'est un contact extra-ordinaire aux gens.
Avoir la faculté de pouvoir parler à des gens que vous n'avez jamais vu comme si c'était un proche, parce qu'il se confie, parce que vous avez quelque chose dans le regard qui les change
parce qu'il a lu vortre livre, ça c'est un luxe extra-ordinaire. Le gain il est humain d'abord, il est vraiment humain.
Merci de nous faire partager tout ça. Votre actualité Gilles Legardinier « Et soudain tout change », c'est aux éditions Fleuve Noir.
Philippe Chauveau :
Bonjour Gilles Legardinier. J'avais déjà eu le plaisir de vous recevoir dans ce même fauteuil pour votre précédent titre. C'était « Complètement cramé ! », puis il y avait eu précédemment « Demain j'arrête !» L'aventure se poursuit plutôt agréablement puisqu'à chaque nouveau livre, il y a un succès de librairie.
Gilles Legardinier :
Pour le moment oui, mais on en est à deux, donc c'est une petite continuation, mais c'est un bonheur quand même.
Philippe Chauveau :
Mais le troisième se profile et marchera sûrement sur les traces des précédents. Comment vous vivez tout ça ? Parce que c'est arrivé un peu tard.
Gilles Legardinier :
Je ne sais pas. C'est arrivé au moment où je l'ai écrit donc c'est bien arrivé. C'est vrai qu'entre le moment où « Demain j'arrête ! » a explosé et le moment où il est sorti, il y a eu un an, un an et demi. « Complètement cramé » a démarré un peu plus vite, on verra pour celui là. Mais honnêtement, ce n'est pas moi qui fixe le calendrier. Je suis l'heureux bénéficiaire de ce miracle que le public m'offre.
Philippe Chauveau :
Vous avez écrit quelques polars, vous avez aussi travaillé dans l'univers du cinéma, mais vous étiez dans l'ombre. Et puis là avec cette série de livres, vous passez à la lumière.
Gilles Legardinier :
Alors je vais être très honnête, je préférais.
Philippe Chauveau :
Voilà où je voulais en venir !
Gilles Legardinier :
Je préférais en fait être dans l'ombre. Le rapport au lecteur ne me pose pas de problème, mais après vous êtes en prise avec un système qui vous oblige à prendre beaucoup de temps à faire ce qui n'est pas votre passion et pas votre métier et à ce niveau là, j'ai un peu de regret. J'ai l'habitude de fréquenter la célébrité et de la côtoyer par le cinéma en étant en retrait et en étant là pour prendre soin des gens qui, eux, sont en pleine lumière et c'est vrai que le fait d'être exposé soi-même complique un peu les choses et prend surtout beaucoup de temps.
Philippe Chauveau :
Vous savez qu'en France et notamment dans le milieu littéraire on n'aime pas beaucoup les gens qui ont du succès. Comment vivez-vous le regard que peut avoir le monde du livre sur vous ?
Gilles Legardinier :
Vous me permettez d'être honnête ?
Philippe Chauveau :
C'est ce que je vous demande...
Gilles Legardinier :
Je m'en fous grave ! Moi je ne travaille pas pour le monde du livre, je travaille pour les lecteurs. Donc aujourd'hui les lecteurs viennent vers moi avec les mots qu'ils ont, avec les regards qu'ils ont et en me racontant ce qu'ils ont vécu. Si les gens du métier du livre on envie de travailler avec moi, c'est fabuleux, j'aime bosser avec les gens, je ne suis pas un solitaire du tout, je suis respectueux du boulot, du travail des autres et des univers dans lesquels je rentre. Après les jugements, si c'est juste de la jalousie... Franchement, on a tous autre chose à faire.
Philippe Chauveau :
Vous même, quels sont les livres, lec auteurs vers lesquels vous vous dirigez spontanément ?
Gilles Legardinier :
Je vais être très honnête, je suis plus du genre à cuisiner qu'à manger. Je lis assez peu. Je lis très peu. Ma femme, qui est le cerveau dans le couple, elle, lit énormément. Elle lit tout et à peu près quatre fois par an, elle me pose sur la table des bouquins qu'elle m'oblige à lire, comme à l'école, à l'époque où on s'est connu. Mais honnêtement je lis très peu. J'ai déjà tellement d'histoires dans la tête que je n'éprouve pas le besoin de recueillir celles des autres pour me divertir.
Philippe Chauveau :
Alors justement, où allez-vous les chercher vos histoires ?
Gilles Legardinier :
Je ne sais pas Philippe. C'est là quelque part là-dedans, un peu là aussi. Je ne sais pas répondre à cette question. Ca naît toujours d'une émotion. Ca naît de l'affect que j'ai vis-à-vis des gens. J'aime les gens. J'aime bien les observer, les voir fragiles, les voir s'en sortir. J'aime bien les voir se tromper et l'admettre. Ce sont des mécanismes chez l'humain que je trouve extra-ordinaire.
Philippe Chauveau :
Que vous a apporté cette réussite littéraire que vous n'aviez peut-être pas avant dans votre vie ?
Gilles Legardinier :
Ca ne me manquait pas. Je ne courais pas après la réussite ou ce que les gens appellent une réussite. La vraie chose que cela m'a apportée Philippe, c'est un contact extra-ordinaire aux gens. Avoir la faculté de pouvoir parler à des gens que vous n'avez jamais vu comme si c'était un proche, parce qu'il se confie, parce que vous avez quelque chose dans le regard qui les change parce qu'il a lu vortre livre, ça c'est un luxe extra-ordinaire. Le gain il est humain d'abord, il est vraiment humain.
Philippe Chauveau :
Merci de nous faire partager tout ça. Votre actualité Gilles Legardinier « Et soudain tout change », c'est aux éditions Fleuve Noir.
Gilles Legardinier
Et soudain tout change
Le livre 3'54« Et soudain tout change », c'est votre nouveau livre, Gilles Legardinier, aux éditons Fleuve Noir. Précédemment « Complètement cramé ! » et « Demain j'arrête ! ». « Et soudain tout change »,
alors qu'est-ce qui a changé par rapport aux précédents titres que je viens de citer ? Est-ce que c'est dans la continuité ou est-ce qu'on est dans un univers complètement différent ?
Les personnages changent. A chaque fois ce sont des personnegas complètement différents. Dans « Demain j'arrête ! », c'est une jeune femme qui tombait amoureuse, dans « Complètement cramé ! », c'est un homme plutôt âgé, 66 ans, mais pas encore trop,
qui pense que sa vie est derrière lui et là, c'est une jeune fille qui découvre la vie, 17 ans. L'esprit est le même, après les circonstances sont complètement différentes, c'est vraiment dans le milieu du lycée.
C'est un chassé-croisé entre des jeunes qui découvrent la vie, les adultes qui les côtoient. Des thèmes qui sont pour le coup très universels, qui touchent aussi bien les gens plus âgés et les gens plus jeunes.
On est sur des gens qui découvrent la vie, se posent encore des questions et commencent à avoir des réponses.
Là on va suivre Camille. Elle a 17 ans et va passer le Bac. On la retrouve avec toute sa bande de copains au lycée. Ils ont les préoccupations de leur âge, ils sont en pleine insouciance, puis la vie va les rattraper avec un drame qui va se jouer autour d'eux.
Lorsque vous avez écrit « Demain j'arrête ! » on s'était étonné que ce soit écrit par un homme, puisque c'était l'histoire de cette jeune femme qui était complètement déjantée.
Là, on est dans une histoire d'adolescents. On peut vous rétorquer la même chose. On peut s'étonner que ce soit écrit par un homme de votre âge.
Je l'ai été. Il suffit de garder la mémoire de ce qu'on est. Et puis le métier d'un auteur, c'est quand même de se glisser dans la peau de personnage qu'il n'est pas.
Mes camarades qui écrivent sur des tueurs en série, sauf deux, je vous donnerai les noms plus tard, ne sont pas des tueurs en série.
Notre métier, c'est de vous amener dans des univers qu'on connait ou qu'on connait un petit peu, ou qu'on ressent, mais auquel on n'appartient pas forcément.
Mais les jeunes, vous allez les faire se confronter à la réalité de la vie avec un drame qui va venir les perturber, les chambouler. « Et soudain tout change » est peut-être un peu plus sombre que les deux précédents titres ?
Je ne sais pas s'il est plus sombre, mais en tout cas il fait appel à quelque chose qui est plus dur. Dans « Complètement cramé ! » il était déjà question de la mort ou de la maladie, mais on trouve ça plus normal chez des gens de 60 ans et plus.
C'était aussi présent dans « Demain j'arrête ! », mais on se croit à l'abri quand on a la trentaine de tout ce qui peut concerner ce genre de chose.
Là, quand ils ont 17 ans, ça ne les concerne même pas théoriquement, sauf que parfois la vie fait, et comme beaucoup de monde, qu'ils peuvent s'y trouver confronté.
Quels souvenirs gardez-vous de vos années lycée ?
Excellentes. Pour moi, c'est une période extra-ordinaire.
Ca vous a servi pour l'écriture ?
Oui, bien sûr. Alors il n'y a pas d'anecdotes, parce qu'on a fait pire et que personne ne l'aurait cru si on l'avait mis dans un livre. C'est là que j'ai rencontré ma femme, la plupart de mes amis, de mes vrais amis, date de cette époque là, même avant.
Je suis encore ami avec beaucoup de profs qui à l'époque nous faisaient une guerre acharnée pour essayer de nous faire apprendre les identités remarquables entre autre. Mais c'était extra-ordinaire.
Un mot parce que c'est important. La plupart de vos confrères ou de vos consoeurs mettent trois lignes de remerciements à la fin de leurs ouvrages. Vous, vous nous proposez carrément cinq ou six pages de remerciements. Pourquoi avez-vous besoin de vous dévoiler autant ?
J'ai toujours fait des remerciements assez longs. L'auteur tout puissant, je n'y crois pas trop.
Il y a des gens qui inspirent, des gens qui infusent en vous et je pense que c'est bien de remettre les choses à leur place et je trouve ça toujours joli de profiter d'une tribune pour oser dire qu'on dépend des autres.
Quand on dit que Gilles Legardinier écrit des livres qui font du bien, vous êtes d'accord, ça vous amuse, ça vous agace, vous trouvez ça réducteur, comment le vivez-vous ?
S'il y a besoin d'une étiquette, je préfère avoir celle-là plutôt que celle d'écrire des bouquins qui ennuient. Les gens me taxent de ce qu'ils veulent, je n'ai pas de soucis avec ça.
Vous n'avez pas peur d'apparaître comme quelqu'un de trop gentil ?
Ceux qui commetront l'erreur de dépasser la ligne , se rendont vite compte de la réalité.
« Et soudain tout change ». Ne changez rien Gilles Legardinier, c'est votre actualité, c'est votre nouveau titre et c'est aux éditions Fleuve Noir.
Philippe Chauveau :
« Et soudain tout change », c'est votre nouveau livre, Gilles Legardinier, aux éditons Fleuve Noir. Précédemment « Complètement cramé ! » et « Demain j'arrête ! ». « Et soudain tout change », alors qu'est-ce qui a changé par rapport aux précédents titres que je viens de citer ? Est-ce que c'est dans la continuité ou est-ce qu'on est dans un univers complètement différent ?
Gilles Legardinier :
Les personnages changent. A chaque fois ce sont des personnegas complètement différents. Dans « Demain j'arrête ! », c'est une jeune femme qui tombait amoureuse, dans « Complètement cramé ! », c'est un homme plutôt âgé, 66 ans, mais pas encore trop, qui pense que sa vie est derrière lui et là, c'est une jeune fille qui découvre la vie, 17 ans. L'esprit est le même, après les circonstances sont complètement différentes, c'est vraiment dans le milieu du lycée. C'est un chassé-croisé entre des jeunes qui découvrent la vie, les adultes qui les côtoient. Des thèmes qui sont pour le coup très universels, qui touchent aussi bien les gens plus âgés et les gens plus jeunes. On est sur des gens qui découvrent la vie, se posent encore des questions et commencent à avoir des réponses.
Philippe Chauveau :
Là on va suivre Camille. Elle a 17 ans et va passer le Bac. On la retrouve avec toute sa bande de copains au lycée. Ils ont les préoccupations de leur âge, ils sont en pleine insouciance, puis la vie va les rattraper avec un drame qui va se jouer autour d'eux. Lorsque vous avez écrit « Demain j'arrête ! » on s'était étonné que ce soit écrit par un homme, puisque c'était l'histoire de cette jeune femme qui était complètement déjantée. Là, on est dans une histoire d'adolescents. On peut vous rétorquer la même chose. On peut s'étonner que ce soit écrit par un homme de votre âge.
Gilles Legardinier :
Je l'ai été. Il suffit de garder la mémoire de ce qu'on est. Et puis le métier d'un auteur, c'est quand même de se glisser dans la peau de personnage qu'il n'est pas. Mes camarades qui écrivent sur des tueurs en série, sauf deux, je vous donnerai les noms plus tard, ne sont pas des tueurs en série. Notre métier, c'est de vous amener dans des univers qu'on connait ou qu'on connait un petit peu, ou qu'on ressent, mais auquel on n'appartient pas forcément.
Philippe Chauveau :
Mais les jeunes, vous allez les faire se confronter à la réalité de la vie avec un drame qui va venir les perturber, les chambouler. « Et soudain tout change » est peut-être un peu plus sombre que les deux précédents titres ?
Gilles Legardinier :
Je ne sais pas s'il est plus sombre, mais en tout cas il fait appel à quelque chose qui est plus dur. Dans « Complètement cramé ! » il était déjà question de la mort ou de la maladie, mais on trouve ça plus normal chez des gens de 60 ans et plus. C'était aussi présent dans « Demain j'arrête ! », mais on se croit à l'abri quand on a la trentaine de tout ce qui peut concerner ce genre de chose. Là, quand ils ont 17 ans, ça ne les concerne même pas théoriquement, sauf que parfois la vie fait, et comme beaucoup de monde, qu'ils peuvent s'y trouver confronté.
Philippe Chauveau :
Quels souvenirs gardez-vous de vos années lycée ?
Gilles Legardinier :
Excellentes. Pour moi, c'est une période extra-ordinaire.
Philippe Chauveau :
Ca vous a servi pour l'écriture ?
Gilles Legardinier :
Oui, bien sûr. Alors il n'y a pas d'anecdotes, parce qu'on a fait pire et que personne ne l'aurait cru si on l'avait mis dans un livre. C'est là que j'ai rencontré ma femme, la plupart de mes amis, de mes vrais amis, date de cette époque là, même avant. Je suis encore ami avec beaucoup de profs qui à l'époque nous faisaient une guerre acharnée pour essayer de nous faire apprendre les identités remarquables entre autre. Mais c'était extra-ordinaire.
Philippe Chauveau :
Un mot parce que c'est important. La plupart de vos confrères ou de vos consoeurs mettent trois lignes de remerciements à la fin de leurs ouvrages. Vous, vous nous proposez carrément cinq ou six pages de remerciements. Pourquoi avez-vous besoin de vous dévoiler autant ?
Gilles Legardinier :
J'ai toujours fait des remerciements assez longs. L'auteur tout puissant, je n'y crois pas trop. Il y a des gens qui inspirent, des gens qui infusent en vous et je pense que c'est bien de remettre les choses à leur place et je trouve ça toujours joli de profiter d'une tribune pour oser dire qu'on dépend des autres.
Philippe Chauveau :
Quand on dit que Gilles Legardinier écrit des livres qui font du bien, vous êtes d'accord, ça vous amuse, ça vous agace, vous trouvez ça réducteur, comment le vivez-vous ?
Gilles Legardinier :
S'il y a besoin d'une étiquette, je préfère avoir celle-là plutôt que celle d'écrire des bouquins qui ennuient. Les gens me taxent de ce qu'ils veulent, je n'ai pas de soucis avec ça.
Philippe Chauveau :
Vous n'avez pas peur d'apparaître comme quelqu'un de trop gentil ?
Gilles Legardinier :
Ceux qui commetront l'erreur de dépasser la ligne , se rendont vite compte de la réalité.
Philippe Chauveau :
« Et soudain tout change ». Ne changez rien Gilles Legardinier, c'est votre actualité, c'est votre nouveau titre et c'est aux éditions Fleuve Noir
Gilles Legardinier
Et soudain tout change
L'avis du libraire 1'27J'étais un peu perplexe au départ, je vous avoue. Quand j'ai ouvert le livre et j'ai vu que c'était une histoire d'adolescents au lycée, je me suis dit : « tiens, il a changé de public qu'il voulait toucher ».
Mais en fait, je pense qu'il va toucher le même public qu'avec ses deux précédents livres et peut-être un public encore plus jeune à travers cette histoire de lycéens.
Il a installé un lectorat, un public qui attendait celui là et qui d'ailleurs dès sa sortie il y a quelques jours, a déjà commencé à acheter son livre. Les gens attendaient le troisième.
Il alterne toujours entre les rires et les larmes. Dans celui là, peut-être parce que ce sont des adolescents, les sentiments sont encore plus exacerbés. Donc c'est vrai qu'on rit plus, si je puis dire, et on pleure plus.
Valériz Caffier – Librairie Le Divan (Paris)
J'étais un peu perplexe au départ, je vous avoue. Quand j'ai ouvert le livre et j'ai vu que c'était une histoire d'adolescents au lycée, je me suis dit : « tiens, il a changé de public qu'il voulait toucher ». Mais en fait, je pense qu'il va toucher le même public qu'avec ses deux précédents livres et peut-être un public encore plus jeune à travers cette histoire de lycéens.
Il a installé un lectorat, un public qui attendait celui là et qui d'ailleurs dès sa sortie il y a quelques jours, a déjà commencé à acheter son livre. Les gens attendaient le troisième.
Il alterne toujours entre les rires et les larmes. Dans celui là, peut-être parce que ce sont des adolescents, les sentiments sont encore plus exacerbés. Donc c'est vrai qu'on rit plus, si je puis dire, et on pleure plus.