En quelques années Gilles Legardinier s'est imposé dans les librairies, et ses livres facilement identifiables puisque tous illustrés par un chat, passent dans toutes les mains, tout public, et toutes générations confondues.Non content d'offrir à ses lecteurs de vrais moments de plaisirs Gilles Legardinier cherche constamment a être proche de son public multipliant les rencontres en librairie ou en salon.C'est un vrai gentil, et il n'y a dernière ce terme rien de péjoratif, bien au contraire. Gilles Legardinier est très...
Mardi soir, 19h de Gilles Legardinier - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Bonjour Gilles Legardinier, j'ai grand plaisir à vous recevoir pour la sortie chez Fleuve Éditions de « Ça peut pas rater », c'est votre nouveau titre. Alors on sait que vos premiers pas professionnels ont été dans le cinéma, l'écriture de roman est venu après,Mais avant ces ouvrages il y avait eu d'autres styles de roman, le polar et des romans d'anticipation plus à destination d'un public jeunesse, ça veut dire que pendant un moment vous vous êtes cherché en terme d'écriture ? Gilles...
Mardi soir, 19h de Gilles Legardinier - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :Dans ce nouveau titre Gilles Legardinier, nous allons faire connaissance avec Marie, on change un petit peu parce que votre précédente héroïne était une adolescente. Ici c'est une jeune femme qui a bien réussi sa vie, elle travaille dans une entreprise de literie de luxeDans sa vie sentimentale c'est plus compliqué puisque son copain Hugues la met dehors et c'est le point de départ de votre roman. Marie elle ressemble a toutes les femmes où une en particulier ?Gilles Legardinier :Non j'ai pas de modèle...
Mardi soir, 19h de Gilles Legardinier - Le livre - Suite
Le divan
Valérie Caffier
Ce que j'ai aimé dans le livre de Gilles Legardinier, c'est qu'à nouveau il se met à la place des gens comme vous et moi, il parle de leurs problèmes mais il dédramatise un peu la situation et il fait que les choses deviennent ou comique ou au moins sans grandes importances.Il y a une patte Gilles Legardinier, ses héros sont des hommes et des femmes de tous les jours et il s’intéresse vraiment aux gens, ses livres sont centré sur ses personnages, leurs problèmes d’amitié, d'amour.C'est ce qui fait...
Mardi soir, 19h de Gilles Legardinier - L'avis du libraire - Suite
Gilles Legardinier
Ça peut pas rater
Présentation 1'37En quelques années Gilles Legardinier s'est imposé dans les librairies, et ses livres facilement identifiables puisque tous illustrés par un chat, passent dans toutes les mains, tout public, et toutes générations confondues.
Non content d'offrir à ses lecteurs de vrais moments de plaisirs Gilles Legardinier cherche constamment a être proche de son public multipliant les rencontres en librairie ou en salon.
C'est un vrai gentil, et il n'y a dernière ce terme rien de péjoratif, bien au contraire. Gilles Legardinier est très éloigné de l'auteur germanopratins enfermé dans sa tour d'ivoire, il ne recevra sans doute jamais de prix littéraires renommé mais ce n'est pas son ambition.
Si ses premiers pas d'écrivain l'on mené vers le roman d'anticipation ou le polar, il a désormais trouvé son univers, celui d'histoires inspirées du quotidien avec ses hauts et ses bas.
Des libraires n'hésitent pas à dire que ses romans devraient être remboursés par la sécurité sociale tant ils débordent d'ondes positives. Après « Demain j'arrête ! », « Complètement cramé ! », et « Et soudain tout change »
Voici donc le nouveau titre de Gilles Legardinier « Ca peut pas rater ! », qui nous raconte l'histoire de Marie, Marie vient de se faire larguer par son copain, elle se fait humilier par son patron, bref rien ne va plus et Marie est bien décidé a se venger des hommes.
On rit, on pleure, et on regrette d'arriver à la dernière page tant les personnages sont devenus comme des amis, c'est la recette Gilles Legardinier, « Ca peut pas rater ! » est publié chez Fleuve Edition et Gilles Legardinier est avec nous sur WEBTVCULTURE.
En quelques années Gilles Legardinier s'est imposé dans les librairies, et ses livres facilement identifiables puisque tous illustrés par un chat, passent dans toutes les mains, tout public, et toutes générations confondues.
Non content d'offrir à ses lecteurs de vrais moments de plaisirs Gilles Legardinier cherche constamment a être proche de son public multipliant les rencontres en librairie ou en salon.
C'est un vrai gentil, et il n'y a dernière ce terme rien de péjoratif, bien au contraire. Gilles Legardinier est très éloigné de l'auteur germanopratins enfermé dans sa tour d'ivoire, il ne recevra sans doute jamais de prix littéraires renommé mais ce n'est pas son ambition.
Si ses premiers pas d'écrivain l'on mené vers le roman d'anticipation ou le polar, il a désormais trouvé son univers, celui d'histoires inspirées du quotidien avec ses hauts et ses bas.
Des libraires n'hésitent pas à dire que ses romans devraient être remboursés par la sécurité sociale tant ils débordent d'ondes positives. Après « Demain j'arrête ! », « Complètement cramé ! », et « Et soudain tout change »
Voici donc le nouveau titre de Gilles Legardinier « Ça peut pas rater ! », qui nous raconte l'histoire de Marie, Marie vient de se faire larguer par son copain, elle se fait humilier par son patron, bref rien ne va plus et Marie est bien décidé a se venger des hommes.
On rit, on pleure, et on regrette d'arriver à la dernière page tant les personnages sont devenus comme des amis, c'est la recette Gilles Legardinier, « Ça peut pas rater ! » est publié chez Fleuve Édition et Gilles Legardinier est avec nous sur WEBTVCULTURE.
Gilles Legardinier
Ça peut pas rater
Portrait 5'32Bonjour Gilles Legardinier, j'ai grand plaisir à vous recevoir pour la sortie chez Fleuve Editions de « Ca peut pas rater », c'est votre nouveau titre. Alors on sait que vos premiers pas professionnels ont été dans le cinéma, l'écriture de roman est venu après,
Mais avant ces ouvrages il y avait eu d'autres styles de roman, le polar et des romans d'anticipation plus à destination d'un public jeunesse, ça veut dire que pendant un moment vous vous êtes cherché en terme d'écriture ?
Non pas du tout, ça veut dire que je me suis trouver avec la comédie mais mon prochain thriller est écrit, mais je veux aussi faire du document, de la science-fiction, je veux revenir à la jeunesse. Je vois pas pourquoi un auteur devrait se contenter d'un seul genre.
C'est plus simple pour les vendeurs, mais non je vais continuer de galoper en liberté dans les champs infinis des lettres de l'alphabet.
Ca veux dire que le Gilles Legardinier que l'on connait avec ses romans à succès, ses romans qui font du bien comme dises certains libraires, vous allez nous surprendre en reprenant une autre casquette ?
Je crois que c'est le métier de l'auteur de surprendre, c'est à dire de créer un lien de confiance avec le lecteur, pour déjà qu'il y est une tentation de lui confier la main pour partir en promenade et puis partir vers une destination inconnue.
Bon je vais vous embêter un petit peu, quand on partir de vous à des lecteurs ou à des libraires, tout de suite un sourire s'affiche sur les visages, tout le monde dit « il est super sympa, il est gentil, il est disponible, ses livres font du bien »
Vous n'en n'avez pas ras-le-bol d'être le gentil écrivain de service ?
Je sais pas si je suis le gentil écrivain de service, c'est pas comme ça que je me vois mais j'aime les gens, ça se passe bien, on rigole beaucoup, on ne fait que rigoler, il y a des vrais échange. Je suis heureux de ce que je vis
Je suis heureux de ce que je ressens, je suis extrêmement toucher de ce que me donne les gens après la lecture, je vais pas me plaindre. Non non ne changeons rien.
C'est pour ça que à la fin de vos romans, vous mettez un point d'honneur à écrire plusieurs pages de remerciements, vous dites merci mais surtout vous vous confiez.
C'est pas tellement des remerciements, parce que énumérer des noms qui sont en faites des personnalités privés, n'a pas beaucoup d'intérêt pour un lecteur. Mais pendant tout le livre, on m'oublie, je suis une jeune fille, je suis un jeune homme
Peut être que je serais un chien un jour... Mais à la fin c'est un peu comme le salut sur scène au théâtre, c'est le moment ou l'on redevient soi-même et où l'on peut avoir ce supplément d'échange en son propre nom vis à vis des gens qui vous on faire l'honneur de vous suivre.
Vous le savez, on vous le dit souvent, lorsqu'on vous lit, on oublie tout le reste, ce sont des romans qui font du bien parce qu'ils nous isolent d'un quotidien parfois un peu trop gris. Alors est-ce que pour vous c'est un peu la même chose ?
Non au contraire. Mes livres ne sont jamais loin de la vie, c'est un angle sur la vie. C'est à dire que je décide d'éliminer le plus noir. Il y a une façon appréhender la vie, l'idée c'est de parler de ce qu'ils connaissent
Mais sous un angle décalé, qui leur permettent ensuite de ré-aborder la chose de manière plus vivante, un recul, une joie, un humour, une ironie. Mais quelque chose de constructif, qui leur permettent d'avancer.
Vous avez conscience qu'avec les livres que vous écrivez et avec l'image que vous véhiculez, jamais vous n'aurez de prix littéraires, c'est une grosse déception ?
Je m 'en fou totalement, mais quelle importance ?
Alors elle est où votre récompense ?
Le public ! Vous avez le lien avec les gens, alors déjà qu'est-ce qu'on appel un succès. Quand on vend 100 000 livres en littérature on a fait un succès en France. Je viens du cinéma, un mec qui fait 100 000 entrées, il ne retravaillera plus jamais.
Donc faut comparer, tout le monde se prend pour un champion de bac à sable, mon propos il est pas là.
Vous avez évoqué le cinéma, justement l'un de vos romans va être prochainement adapté, pour vous c'est une satisfaction ?
Alors oui il s'agit de « Complètement cramé ! « et « Demain j'arrête ! » et on est en train de signer pour « Ca peut pas rater ». Pour moi c'est un travail en plus parce qu'un film n'est pas la même chose qu'un livre.
Cette dimension très humaine et très organique que peut avoir la lecture, elle est beaucoup plus compliquée à gérer au cinéma. On fait pas rire avec les même choses, on émeut pas avec les même choses.
C'est vraiment un autre travail, donc je suis très content que ce soit un média en plus, je suis très content de trouver d'autres gens, après j'ai travaillé sur tellement de grands films, que j'ai plus peur d'être un mauvais film que d'être un mauvais livre.
Si en un mot vous devriez définir votre sentiment lorsque vous êtes à votre table de travail ?
A ma place !
A votre place. Votre actualité Gilles Legardinier, « Ca peut pas rater » c'est chez Fleuve Editions.
Philippe Chauveau :
Bonjour Gilles Legardinier, j'ai grand plaisir à vous recevoir pour la sortie chez Fleuve Éditions de « Ça peut pas rater », c'est votre nouveau titre. Alors on sait que vos premiers pas professionnels ont été dans le cinéma, l'écriture de roman est venu après,
Mais avant ces ouvrages il y avait eu d'autres styles de roman, le polar et des romans d'anticipation plus à destination d'un public jeunesse, ça veut dire que pendant un moment vous vous êtes cherché en terme d'écriture ?
Gilles Legardinier :
Non pas du tout, ça veut dire que je me suis trouver avec la comédie mais mon prochain thriller est écrit, mais je veux aussi faire du document, de la science-fiction, je veux revenir à la jeunesse. Je vois pas pourquoi un auteur devrait se contenter d'un seul genre.
C'est plus simple pour les vendeurs, mais non je vais continuer de galoper en liberté dans les champs infinis des lettres de l'alphabet.
Philippe Chauveau :
Ça veux dire que le Gilles Legardinier que l'on connaît avec ses romans à succès, ses romans qui font du bien comme dises certains libraires, vous allez nous surprendre en reprenant une autre casquette ?
Gilles Legardinier :
Je crois que c'est le métier de l'auteur de surprendre, c'est à dire de créer un lien de confiance avec le lecteur, pour déjà qu'il y est une tentation de lui confier la main pour partir en promenade et puis partir vers une destination inconnue.
Philippe Chauveau :
Bon je vais vous embêter un petit peu, quand on partir de vous à des lecteurs ou à des libraires, tout de suite un sourire s'affiche sur les visages, tout le monde dit « il est super sympa, il est gentil, il est disponible, ses livres font du bien »
Vous n'en n'avez pas ras-le-bol d'être le gentil écrivain de service ?
Gilles Legardinier :
Je sais pas si je suis le gentil écrivain de service, c'est pas comme ça que je me vois mais j'aime les gens, ça se passe bien, on rigole beaucoup, on ne fait que rigoler, il y a des vrais échange. Je suis heureux de ce que je vis
Je suis heureux de ce que je ressens, je suis extrêmement toucher de ce que me donne les gens après la lecture, je vais pas me plaindre. Non non ne changeons rien.
Philippe Chauveau :
C'est pour ça que à la fin de vos romans, vous mettez un point d'honneur à écrire plusieurs pages de remerciements, vous dites merci mais surtout vous vous confiiez.
Gille Legardinier :
C'est pas tellement des remerciements, parce que énumérer des noms qui sont en faites des personnalités privés, n'a pas beaucoup d'intérêt pour un lecteur. Mais pendant tout le livre, on m'oublie, je suis une jeune fille, je suis un jeune homme
Peut être que je serais un chien un jour... Mais à la fin c'est un peu comme le salut sur scène au théâtre, c'est le moment ou l'on redevient soi-même et où l'on peut avoir ce supplément d'échange en son propre nom vis à vis des gens qui vous on faire l'honneur de vous suivre.
Philippe Chauveau :
Vous le savez, on vous le dit souvent, lorsqu'on vous lit, on oublie tout le reste, ce sont des romans qui font du bien parce qu'ils nous isolent d'un quotidien parfois un peu trop gris. Alors est-ce que pour vous c'est un peu la même chose ?
Gilles Legardinier :
Non au contraire. Mes livres ne sont jamais loin de la vie, c'est un angle sur la vie. C'est à dire que je décide d'éliminer le plus noir. Il y a une façon appréhender la vie, l'idée c'est de parler de ce qu'ils connaissent
Mais sous un angle décalé, qui leur permettent ensuite de ré-aborder la chose de manière plus vivante, un recul, une joie, un humour, une ironie. Mais quelque chose de constructif, qui leur permettent d'avancer.
Philippe Chauveau :
Vous avez conscience qu'avec les livres que vous écrivez et avec l'image que vous véhiculez, jamais vous n'aurez de prix littéraires, c'est une grosse déception ?
Gilles Legardinier :
Je m 'en fou totalement, mais quelle importance ?
Philippe Chauveau :
Alors elle est où votre récompense ?
Gilles Legardinier :
Le public ! Vous avez le lien avec les gens, alors déjà qu'est-ce qu'on appel un succès. Quand on vend 100 000 livres en littérature on a fait un succès en France. Je viens du cinéma, un mec qui fait 100 000 entrées, il ne retravaillera plus jamais.
Donc faut comparer, tout le monde se prend pour un champion de bac à sable, mon propos il est pas là.
Philippe Chauveau :
Vous avez évoqué le cinéma, justement l'un de vos romans va être prochainement adapté, pour vous c'est une satisfaction ?
Gilles Legardinier :
Alors oui il s'agit de « Complètement cramé ! « et « Demain j'arrête ! » et on est en train de signer pour « Ça peut pas rater ». Pour moi c'est un travail en plus parce qu'un film n'est pas la même chose qu'un livre.
Cette dimension très humaine et très organique que peut avoir la lecture, elle est beaucoup plus compliquée à gérer au cinéma. On fait pas rire avec les même choses, on émeut pas avec les même choses.
C'est vraiment un autre travail, donc je suis très content que ce soit un média en plus, je suis très content de trouver d'autres gens, après j'ai travaillé sur tellement de grands films, que j'ai plus peur d'être un mauvais film que d'être un mauvais livre.
Philippe Chauveau :
Si en un mot vous devriez définir votre sentiment lorsque vous êtes à votre table de travail ?
Gille Legardinier :
A ma place !
Philippe Chauveau :
A votre place. Votre actualité Gilles Legardinier, « Ça peut pas rater » c'est chez Fleuve Éditions.
Gilles Legardinier
Ça peut pas rater
Le livre 5'12Dans ce nouveau titre Gilles Legardinier, nous allons faire connaissance avec Marie, on change un petit peu parce que votre précédente héroïne était une adolescente. Ici c'est une jeune femme qui a bien réussi sa vie, elle travaille dans une entreprise de literie de luxe
Dans sa vie sentimentale c'est plus compliqué puisque son copain Hugues la met dehors et c'est le point de départ de votre roman. Marie elle ressemble a toutes les femmes où une en particulier ?
Non j'ai pas de modèle particulier, Marie ressemble a toutes les femmes, et elle vit une phase que quasiment toutes les femmes vivent malheureusement, mais tous mes personnages naissent d'une émotion extrême qu'on a tous ressentit.
Là c'est une femme qui se fait larguer, ça nous ai tous arrivé d'avoir des déconvenues, homme ou femme. On s'est tous pris des râteaux monumentaux, plus ou moins justes. Et c'est ça qui m’intéresse.
C'est à dire, d'une situation qu'on a tous traversé, qu'est-ce qu'on peut donner derrière, mon propos est de trouver c'est de parler de choses qui trouvent résonance en chacun. Et être malheureux en amour c'est malheureusement quelque chose qui parle a beaucoup de monde.
Donc marie se fait larguer par son copain, ça va pas bien du tout, elle a envie d'en finir et puis elle va avoir un sursaut. Elle tape du poing sur la table et veut se venger de tous les hommes. Finalement les hommes en prennent pas mal pour leur grade dans votre roman.
Pas tant que ça, il y a des femmes qui sont ridicules aussi, il y a des femmes qu'on pas le beau rôle non plus, j'aime bien équilibrer, et ne pas courir dans les clichés. Souvent dans la bouche d'une femme malheureuse tous les hommes perdent grâce.
Et nous même on a tendance à enfermer les cas généraux dans des cas particuliers qui nous touche. C'est quelque chose contre lequel j'aime bien aller, parce que d'abord c'est la promesse de bonheur, parce qu'une femme déçue d'un homme ça peut arriver
Nous ne sommes pas tous parfait ! Mais c'est pas parce que y'en a un qui a mal joué que tous les autres sont a condamner.
Ce qui est intéressant dans ce roman et dans les précédents, c'est que sous couvert d'humour et d'émotion, vous traquez notre quotidien avec ses hauts avec ses bas et vous pointez du doigt les difficultés que l'on peut rencontrer
Que ce soit dans la vie de couple, ou dans la vie professionnelle, par exemple l'entreprise dans laquelle évolue Marie ressemble à beaucoup d'entreprises aujourd'hui où l'humain ne compte plus.
C'est une typologie sociale assez généralisée, aujourd'hui ce qui compte c'est le profit pour des gens qu'on identifie mal et sur le terrain le mot d'ordre n'est plus le travail à faire mais comment il sera vendu et quel bénéfice on en tirera.
Et je pense qu'il y a une erreur de valeur qui naturellement va se corriger, parce que quand on voit le malaise que ça engendre chez les gens, tôt ou tard la masse critique va se re-déplacer là-dessus. Mais c'est quelque chose d'assez emblématique de notre époque.
Hormis dans « Complètement cramé » où le héros était un homme, ce sont souvent des femmes que vous mettez en avant, pourquoi vous retrouvez vous dans les personnages féminins ?
Une fois encore je vais être le vilain bonhomme qui se sert des femmes. Quand on veut raconter une histoire d'amour, si on veut la raconter dans toute sa complexité, elle ne peut être raconter que pas une femme.
A l'origine quand je voulais raconter « Demain j’arrête ! », j'avais envie de faire une histoire d'amour qui soit masculine. Le bouquin aurait fait douze pages et à la page 4 ils étaient au lit, on perd moins de temps, quand c'est foutu, c'est foutu.
Il y a quelque chose de plus utilitariste chez l'homme, la femme a une capacité à l'espoir, à porter, à se battre pour quelque chose de sentimentale que nous n'avons pas.
Mais vous invitez tous les hommes à lire vos histoires, parce que finalement on s'y retrouve aussi.
C'est gentil ! Alors au début c'était très féminin le lectorat, et les femmes rigolait bien, et les maris ont voulu voir pourquoi leur femme rigolait bêtement, ils mettent le nez dedans et après ils viennent me voir et aujourd'hui la proportion d'homme remonte et c'est vraiment touchant.
Vous le savez on vous le dit souvent dans les librairie et les salons, on a du mal à fermer vos livres parce qu'on s'attache à vos personnages. Vous ressentez la même chose lorsque vous écrivez, Marie par exemple vous avez eu du mal à la laisser ?
Ah je déteste ça, je déteste quitter mes personnages, ils vivent toujours quelque part en moi, pendant 3, 4 mois d'écritures, je vis jour et nuit avec eux. C'est vraiment une immersion dans leur monde et dans leur façon de voir.
Je m'attache aux gens, dans la réalité et même sur le papier.
Votre actualité Gilles Legardinier « Ca peut pas rater » c'est chez Fleuve Editions et vous allez vous régaler. Merci beaucoup !
Merci Philippe !
Philippe Chauveau :
Dans ce nouveau titre Gilles Legardinier, nous allons faire connaissance avec Marie, on change un petit peu parce que votre précédente héroïne était une adolescente. Ici c'est une jeune femme qui a bien réussi sa vie, elle travaille dans une entreprise de literie de luxe
Dans sa vie sentimentale c'est plus compliqué puisque son copain Hugues la met dehors et c'est le point de départ de votre roman. Marie elle ressemble a toutes les femmes où une en particulier ?
Gilles Legardinier :
Non j'ai pas de modèle particulier, Marie ressemble a toutes les femmes, et elle vit une phase que quasiment toutes les femmes vivent malheureusement, mais tous mes personnages naissent d'une émotion extrême qu'on a tous ressentit.
Là c'est une femme qui se fait larguer, ça nous ai tous arrivé d'avoir des déconvenues, homme ou femme. On s'est tous pris des râteaux monumentaux, plus ou moins justes. Et c'est ça qui m'intéresse.
C'est à dire, d'une situation qu'on a tous traversé, qu'est-ce qu'on peut donner derrière, mon propos est de trouver c'est de parler de choses qui trouvent résonance en chacun. Et être malheureux en amour c'est malheureusement quelque chose qui parle a beaucoup de monde.
Philippe Chauveau :
Donc marie se fait larguer par son copain, ça va pas bien du tout, elle a envie d'en finir et puis elle va avoir un sursaut. Elle tape du poing sur la table et veut se venger de tous les hommes. Finalement les hommes en prennent pas mal pour leur grade dans votre roman.
Gilles Legardinier :
Pas tant que ça, il y a des femmes qui sont ridicules aussi, il y a des femmes qu'on pas le beau rôle non plus, j'aime bien équilibrer, et ne pas courir dans les clichés. Souvent dans la bouche d'une femme malheureuse tous les hommes perdent grâce.
Et nous même on a tendance à enfermer les cas généraux dans des cas particuliers qui nous touche. C'est quelque chose contre lequel j'aime bien aller, parce que d'abord c'est la promesse de bonheur, parce qu'une femme déçue d'un homme ça peut arriver
Nous ne sommes pas tous parfait ! Mais c'est pas parce que y'en a un qui a mal joué que tous les autres sont a condamner.
Philippe Chauveau :
Ce qui est intéressant dans ce roman et dans les précédents, c'est que sous couvert d'humour et d'émotion, vous traquez notre quotidien avec ses hauts avec ses bas et vous pointez du doigt les difficultés que l'on peut rencontrer
Que ce soit dans la vie de couple, ou dans la vie professionnelle, par exemple l'entreprise dans laquelle évolue Marie ressemble à beaucoup d'entreprises aujourd'hui où l'humain ne compte plus.
Gilles Legardinier :
C'est une typologie sociale assez généralisée, aujourd'hui ce qui compte c'est le profit pour des gens qu'on identifie mal et sur le terrain le mot d'ordre n'est plus le travail à faire mais comment il sera vendu et quel bénéfice on en tirera.
Et je pense qu'il y a une erreur de valeur qui naturellement va se corriger, parce que quand on voit le malaise que ça engendre chez les gens, tôt ou tard la masse critique va se re-déplacer là-dessus. Mais c'est quelque chose d'assez emblématique de notre époque.
Philippe Chauveau :
Hormis dans « Complètement cramé » où le héros était un homme, ce sont souvent des femmes que vous mettez en avant, pourquoi vous retrouvez vous dans les personnages féminins ?
Gilles Legardinier :
Une fois encore je vais être le vilain bonhomme qui se sert des femmes. Quand on veut raconter une histoire d'amour, si on veut la raconter dans toute sa complexité, elle ne peut être raconter que pas une femme.
A l'origine quand je voulais raconter « Demain j'arrête ! », j'avais envie de faire une histoire d'amour qui soit masculine. Le bouquin aurait fait douze pages et à la page 4 ils étaient au lit, on perd moins de temps, quand c'est foutu, c'est foutu.
Il y a quelque chose de plus utilitariste chez l'homme, la femme a une capacité à l'espoir, à porter, à se battre pour quelque chose de sentimentale que nous n'avons pas.
Philippe Chauveau :
Mais vous invitez tous les hommes à lire vos histoires, parce que finalement on s'y retrouve aussi.
Gilles Legardinier :
C'est gentil ! Alors au début c'était très féminin le lectorat, et les femmes rigolait bien, et les maris ont voulu voir pourquoi leur femme rigolait bêtement, ils mettent le nez dedans et après ils viennent me voir et aujourd'hui la proportion d'homme remonte et c'est vraiment touchant.
Philippe Chauveau :
Vous le savez on vous le dit souvent dans les librairie et les salons, on a du mal à fermer vos livres parce qu'on s'attache à vos personnages. Vous ressentez la même chose lorsque vous écrivez, Marie par exemple vous avez eu du mal à la laisser ?
Gilles Legardinier :
Ah je déteste ça, je déteste quitter mes personnages, ils vivent toujours quelque part en moi, pendant 3, 4 mois d'écritures, je vis jour et nuit avec eux. C'est vraiment une immersion dans leur monde et dans leur façon de voir.
Je m'attache aux gens, dans la réalité et même sur le papier.
Philippe Chauveau :
Votre actualité Gilles Legardinier « Ça peut pas rater » c'est chez Fleuve Éditions et vous allez vous régaler. Merci beaucoup !
Gilles legardinier :
Merci Philippe !
Gilles Legardinier
Ça peut pas rater
L'avis du libraire 2'29Ce que j'ai aimé dans le livre de Gilles Legardinier, c'est qu'à nouveau il se met à la place des gens comme vous et moi, il parle de leurs problèmes mais il dédramatise un peu la situation et il fait que les choses deviennent ou comique ou au moins sans grandes importances.
Il y a une patte Gilles Legardinier, ses héros sont des hommes et des femmes de tous les jours et il s’intéresse vraiment aux gens, ses livres sont centré sur ses personnages, leurs problèmes d’amitié, d'amour.
C'est ce qui fait vraiment sa patte d'ailleurs il suffit de l'avoir vu une fois dédicacer ses livres avec ses lecteurs pour voir qu'il aime les gens.
Il y aussi un autre point de vue qu'il n'avait jamais abordé qui est l'aspect vie professionnelle, dans ce livre là l'entreprise à des soucis et les employés vont se serrer les coudes pour sauver leurs emplois et c'est vrai qu'il développe l'aspect solidaire entre les gens.
C'est quelque chose qui parle beaucoup aux gens surtout en ce moment et je pense que c'est un point fort de ce roman.
Je le recommande fréquemment et je l'ai beaucoup recommandé à Noël parce que c'est livre qui fait du bien, les gens aiment le lire parce qu'il a un aspect un peu fantaisiste, il fait preuve de beaucoup d'humour et dédramatise les situations de la vie quotidienne.
Le divan
Valérie Caffier
Ce que j'ai aimé dans le livre de Gilles Legardinier, c'est qu'à nouveau il se met à la place des gens comme vous et moi, il parle de leurs problèmes mais il dédramatise un peu la situation et il fait que les choses deviennent ou comique ou au moins sans grandes importances.
Il y a une patte Gilles Legardinier, ses héros sont des hommes et des femmes de tous les jours et il s’intéresse vraiment aux gens, ses livres sont centré sur ses personnages, leurs problèmes d’amitié, d'amour.
C'est ce qui fait vraiment sa patte d'ailleurs il suffit de l'avoir vu une fois dédicacer ses livres avec ses lecteurs pour voir qu'il aime les gens.
Il y aussi un autre point de vue qu'il n'avait jamais abordé qui est l'aspect vie professionnelle, dans ce livre là l'entreprise à des soucis et les employés vont se serrer les coudes pour sauver leurs emplois et c'est vrai qu'il développe l'aspect solidaire entre les gens.
C'est quelque chose qui parle beaucoup aux gens surtout en ce moment et je pense que c'est un point fort de ce roman.
Je le recommande fréquemment et je l'ai beaucoup recommandé à Noël parce que c'est livre qui fait du bien, les gens aiment le lire parce qu'il a un aspect un peu fantaisiste, il fait preuve de beaucoup d'humour et dédramatise les situations de la vie quotidienne.