De son passé de psychologue, Agnès Martin-Lugand a gardé le goût du contact, de l'écoute, de l'échange et du partage. Son écriture est à son image, lumineuse. Découverte en 2012 avec « Les gens heureux lisent et boivent du café » qui fut d'abord un succès sur la toile avant de devenir un phénomène en librairie, Agnès Martin-Lugand a su éviter les écueils qui guettent certains auteurs ayant eu une notoriété fulgurante. Elle a su gérer les attentes de son public et les regards en coin de la critique qui se demandait...
Rediffusion - Dimanche 21 avril d'Agnès Martin-Lugand - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :
Bonjour Agnès Martin-Lugand, merci d'avoir accepté notre invitation, nous allons parler de votre cinquième titre « J'ai toujours cette musique dans la tête ». En 2013 vous publiez votre premier roman « Les gens heureux lisent et boivent du café », quelles images gardez-vous de ces premières années dans la littérature ?
Agnès Martin-Lugand :
C'est toujours vertigineux quand j'y repense. Depuis quatre ans j'ai toujours autant de mal à réaliser tout ce qu'il se passe et en même temps je ne...
Rediffusion - Dimanche 21 avril d'Agnès Martin-Lugand - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :
Votre actualité Agnès Martin-Lugand, c'est donc ce cinquième titre « J'ai toujours cette musique dans la tête » chez votre éditeur Michel Lafon. On y retrouve un couple, Yanis et Vera, tout va bien pour eux, ils ont trois enfants. Et puis il va y avoir un petit grain de sable. Qui sont-ils ces personnages ?
Agnès Martin-Lugand :
Pour la première fois, ce sont des personnages qui m'ont amenée à l'histoire. D'habitude, c'est toujours l'inverse et là Yanis et Vera se sont imposés à moi. J'ai eu...
Rediffusion - Dimanche 21 avril d'Agnès Martin-Lugand - Livre - Suite
Agnès Martin-Lugand
J'ai toujours cette musique dans la tête
Présentation 01'56"De son passé de psychologue, Agnès Martin-Lugand a gardé le goût du contact, de l'écoute, de l'échange et du partage. Son écriture est à son image, lumineuse. Découverte en 2012 avec « Les gens heureux lisent et boivent du café » qui fut d'abord un succès sur la toile avant de devenir un phénomène en librairie, Agnès Martin-Lugand a su éviter les écueils qui guettent certains auteurs ayant eu une notoriété fulgurante. Elle a su gérer les attentes de son public et les regards en coin de la critique qui se demandait bien si la jeune femme allait savoir transformer l'essai. « Désolé, je suis attendue » ou « La vie est facile, ne t'inquiète pas » ont eux aussi connu le succès. Et il y a fort à parier que ce nouveau titre « J'ai toujours cette musique dans la tête » connaisse le même sort. Si on y retrouve la sensibilité qui nous avait séduits dans les précédents titres d'Agnès Martin-Lugand, on notera aussi une véritable évolution dans l'écriture et dans la construction des personnages qui gagnent en épaisseur et en crédibilité. Ici, voici Yanis et Véra, une quarantaine d'années, un couple heureux avec ses trois enfants. Mais les difficultés professionnels de Yanis, qui travaille dans le bâtiment, vont à mettre à mal ce bel équilibre. Tristan, client providentiel du jeune architecte peut aider le couple à relever la tête ou au contraire le faire sombrer. Entre Paris et la Bretagne, entre rire et larmes, entre émotion et révoltes, on se laisse embarquer dans cette histoire de notre temps et on referme ce livre, convaincu une fois encore, que s'il n'y a rien de plus beau que l'amour, il n'y a rien non plus de plus fragile. Et dans un couple, il faut savoir chaque jour rechanter la petite mélodie des premiers temps. « J'ai toujours cette musique dans la tête » d'Agnès Martin-Lugand est publié aux éditions Michel Lafon.
Agnès Martin-Lugand
J'ai toujours cette musique dans la tête
Portrait 5'37Philippe Chauveau :
Bonjour Agnès Martin-Lugand, merci d'avoir accepté notre invitation, nous allons parler de votre cinquième titre « J'ai toujours cette musique dans la tête ». En 2013 vous publiez votre premier roman « Les gens heureux lisent et boivent du café », quelles images gardez-vous de ces premières années dans la littérature ?
Agnès Martin-Lugand :
C'est toujours vertigineux quand j'y repense. Depuis quatre ans j'ai toujours autant de mal à réaliser tout ce qu'il se passe et en même temps je ne cherche pas à intellectualiser tout ça. donc je vis un rêve éveillé !
Philippe Chauveau :
Je rappelle que votre premier roman « Les gens heureux lisent et boivent du café » avait été autoédité avant que Michel Lafon ne vienne frapper à votre porte. Vous aviez aussi une autre vie avant puisque vous étiez psychologue, vous avez gardé un contact avec ce monde ?
Agnès Martin-Lugand :
En fait lorsque j'ai écrit « Les gens heureux lisent et boivent du café », j'étais en congé maternité et aprè la sortie du livre, je n'ai jamais repris mon métier de psychologue. Finalement, ce qui me reste aujourd'hui ce sont les connaissances que j'avais dans le milieu notamment celles qui remontent à mes études.
Philippe Chauveau :
Si vous deviez définir aujourd'hui votre style littéraire que diriez-vous ?
Agnès Martin-Lugand :
C'est une question difficile ! En fait, moi, la seule chose que je souhaite faire c'est raconter des histoires. Je veux embarquer mes lecteurs dans des histoires.
Philippe Chauveau :
Vous êtes une auteur généreuse qui êtes fréquemment en signature, en médiathèque ou en salon. Que vous apportent ces rencontres avec le public ? Est-ce une façon de glaner des idées pour vos romans ou est-ce le goût du partage ?
Agnès Martin-Lugand :
C'est le goût du partage avec mes lecteurs avant tout et c'est aussi une façon pour moi de leur dire merci. Ce sont les lecteurs qui m'ont faite et j'estime que la moindre des choses est d'aller à leur rencontre.
Agnès Martin-Lugand
J'ai toujours cette musique dans la tête
Livre 5'56Philippe Chauveau :
Votre actualité Agnès Martin-Lugand, c'est donc ce cinquième titre « J'ai toujours cette musique dans la tête » chez votre éditeur Michel Lafon. On y retrouve un couple, Yanis et Vera, tout va bien pour eux, ils ont trois enfants. Et puis il va y avoir un petit grain de sable. Qui sont-ils ces personnages ?
Agnès Martin-Lugand :
Pour la première fois, ce sont des personnages qui m'ont amenée à l'histoire. D'habitude, c'est toujours l'inverse et là Yanis et Vera se sont imposés à moi. J'ai eu envie de raconter l'histoire d'un couple qui va bien.
Philippe Chauveau :
Dans ce couple où tout se passe, il y a pourtant une petite faille, c'est que Yanis e une frustration professionnelle ; il travaille avec Luc son beau-frère dans le monde du bâtiment, mais dans des projets qui ne satisfont pas Yanis. Et un jour il y a explosion entre les deux. Puis il y a un autre personnage qui va arriver, il s'appelle Tristan, parfois on flirte même avec le thriller.
Agnès Martin-Lugand :
Oui, j'avais envie de me frotter à une atmosphère un peu plus tendue et Yanis est un personnage qui a très peu confiance en lui et Tristan va être très narcissisant pour lui en lui amenant sa confiance.
Philippe Chauveau :
Avec ce personnage de Tristan vous avez voulu mettre ce couple à l'épreuve du côté professionnel mais aussi du côté sentimental parce que Vera, a certains moments, va être un petit peu déroutée par ce personnage.
Agnès Martin-Lugand :
Avec tous les bouleversements familiaux par rapport à Luc, elle va commencer à douter de sa confiance pour Yanis, et dans le doute elle va lâcher un peu prise.
Philippe Chauveau :
Il faut également parler de cette première scène capitale ou le lecteur est mis dans le rôle d'un voyeur. On sent une évolution dans vos romans puisque vous avez choisi ici la double narration.
Agnès Martin-Lugand :
Oui, cela a été une réflexion intense et en même temps un défi que je me suis imposée. Et tout ça je peux le faire parce que je gagne de la confiance d’année en année.
Philippe Chauveau :
C'est votre cinquième roman Agnès Martin-Lugand, « J'ai toujours cette musique dans la tête », vous nous racontez des histoires d'aujourd'hui et vous savez nous surprendre. Un gros coup de cœur pour ce titre publié chez Michel Lafon».