Homme de lettres, de radio, de télévision, Gonzague Saint Bris est l’un des grands noms de la littérature française.
Entre romans, biographies, essais, on lui doit une quarantaine d’ouvrages dont la sont des succès de librairie. Certains ont même été primés comme « Les vieillard de Brighton » en 2002, roman empreint d’autobiographie qui reçu le prix Interallié.
Par son style, plein d’élégance et de raffinement, il a été surnommé le chef de file des Nouveaux Romantiques. De son enfance au Clos Lucé à Amboise...
L'homme qui enchanta ses vies de Gonzague Saint Bris - Présentation - Suite
Nous sommes une famille de Tourangeaux pure rillettes de père et de mère. Mon père est propriétaire du clos Lucé, la demeure où Léonard De Vinci est mort et ma mère d’une famille d’éditeurs de Tours, qui a apporté le romantisme en France puisqu’elle a publié Madame de Staël de l’Allemagne, le fameux livre qui a lancé le romantisme en France. Ils ont également publié les premiers romans d’Honoré Balzac. J’ai vécu deux expériences très fortes dans ma petite enfance - « Les Vieillards de Brighton » - Mon...
L'homme qui enchanta ses vies de Gonzague Saint Bris - Portrait - Suite
Philippe Chauveau : Gonzague Saint Bris merci de nous recevoir chez vous dans cette demeure chargée d’histoire. Comment travaillez-vous, êtes-vous quelqu’un de très organisé, comment vient votre inspiration?
Gonzague Saint Bris : Au fond une biographie qu’est ce que c’est ? C’est l’histoire d’une vie. Alors, soit vous êtes ennuyeux pour ne pas dire un autre mot et vous dites il est né là, il a dormi là, il est mort là. Mais c’est long une vie. Lafayette a vécu 77 ans, orphelin et milliardaire à 14 ans, marié...
L'homme qui enchanta ses vies de Gonzague Saint Bris - Le livre - Suite
Matthieu de Montchalin
Librairie L'armitière Rue Jeanne d'arc 76000 Rouen 02 35 70 57 42
C'est un auteur qui a changé plusieurs fois d'image. Je dirais qu'il y a un dizaine d'années il apparaissait comme un grand mondain. En écrivant beaucoup sur les têtes couronnées et l'ambiance aristocratique on lui avait un peu affublé cette étiquette. Depuis quelques années cela a changé. D'abord il a montré à travers un certain nombre d'actions qu'il était vraiment passionné par le monde du livre et le monde des lettres. Il a créé...
L'homme qui enchanta ses vies de Gonzague Saint Bris - L'avis du libraire - Suite
Gonzague Saint Bris
Les romans de Venise
Présentation 0'48Homme de lettres, de radio, de télévision, Gonzague Saint Bris est l’un des grands noms de la littérature française.
Entre romans, biographies, essais, on lui doit une quarantaine d’ouvrages dont la sont des succès de librairie. Certains ont même été primés comme « Les vieillard de Brighton » en 2002, roman empreint d’autobiographie qui reçu le prix Interallié.
Par son style, plein d’élégance et de raffinement, il a été surnommé le chef de file des Nouveaux Romantiques. De son enfance au Clos Lucé à Amboise en Touraine, en passant par le Royaume-Uni de son adolescence, les rives de la Volga en passant par Venise ou les Etats-Unis, Gonzague Saint Bris est un infatigable voyageur dans le temps, qui a su ouvrir au plus grand nombre les pages de l’histoire.
Amoureux des lettres, rencontre avec un homme passionné et passionnant, Gonzague Saint Bris est sur Web TV Culture.
Homme de lettres, de radio, de télévision, Gonzague Saint Bris est l’un des grands noms de la littérature française.
Entre romans, biographies, essais, on lui doit une quarantaine d’ouvrages dont la sont des succès de librairie. Certains ont même été primés comme « Les vieillard de Brighton » en 2002, roman empreint d’autobiographie qui reçu le prix Interallié.
Par son style, plein d’élégance et de raffinement, il a été surnommé le chef de file des Nouveaux Romantiques. De son enfance au Clos Lucé à Amboise en Touraine, en passant par le Royaume-Uni de son adolescence, les rives de la Volga en passant par Venise ou les Etats-Unis, Gonzague Saint Bris est un infatigable voyageur dans le temps, qui a su ouvrir au plus grand nombre les pages de l’histoire.
Amoureux des lettres, rencontre avec un homme passionné et passionnant, Gonzague Saint Bris est sur Web TV Culture.
Gonzague Saint Bris
Les romans de Venise
Portrait 3'31Nous sommes une famille de Tourangeaux pure rillettes de père et de mère. Mon père est propriétaire du clos Lucé, la demeure où Léonard De Vinci est mort et ma mère d’une famille d’éditeurs de Tours, qui a apporté le romantisme en France puisqu’elle a publié Madame de Staël de l’Allemagne, le fameux livre qui a lancé le romantisme en France. Ils ont également publié les premiers romans d’Honoré Balzac. J’ai vécu deux expériences très fortes dans ma petite enfance - « Les Vieillards de Brighton » - Mon père était diplomate à Londres. Un jour il m’a surpris dans la cuisine en train de taper la tête de mon frère aîné contre les carreaux. Le lendemain, il décide de m’emmener avec lui en voiture et nous arrivons en front de mer à Brighton devant un grand manoir gris. La bonne sœur me fait monter les escaliers qui sentent à la fois l’encaustique et l’urine et m’amène dans un grand dortoir. Elle me déshabille et elle me couche. Deux heures après, la double porte du dortoir s’ouvre avec fracas et entre un cortège de vieillards. Le lendemain matin quand je me réveille, je comprends que ce n’est pas un rêve, que ce n’est pas un cauchemar et là, je comprends que pour survivre je dois moi-même devenir un petit vieillard. C’est là que je suis devenu complètement barjot et c’est pourquoi je suis comme ça aujourd’hui.
Après Brighton, nous sommes revenus en France et le jour de mes treize ans, mon père me convoque dans la salle des gardes du Clos Lucé et il me dit maintenant que tu as 13 ans c’est l’âge de la majorité chez les rois de France, je t’autorise à partir d’aujourd’hui (et c’était mon cadeau d’anniversaire) à aller dormir dans la chambre de Léonard, ça te donnera des idées. J’ai été élevé dans les années 50. Il n’y avait pas de salut pour les jeunes qui n’étaient pas des techniciens. Donc, quand on était quelqu’un qui aimait la littérature comme moi, on n’avait pas vraiment d’avenir, sinon d’être professeur de lettres et au fond j’ai toujours été, comme j’étais un enfant solitaire, assez malheureux, à cause des vieillards de Brighton peut-être. En tout cas, j’ai pensé à me construire à travers la littérature et j’ai lu très tôt des centaines et des milliers de livres. J’étais de cette génération qui avait 20 ans en mai 68, Patrick Poivre d’Arvor, Frédérique Mitterrand, Brice Lalonde, nous avons fondé l’académie romantique. Un romantique est à la fois un chevalier, un poète, un voyageur, un amant, un amoureux. Le romantisme est exprimé dans toutes les disciplines : le théâtre, la poésie, la peinture. Moi j’ai toujours été à l’avant-garde des combats de la culture et de la communication et la dernière réalisation c’est La Forêt des Livres. Je donne donc rendez-vous dans une forêt de Touraine à 150 auteurs dans un village de 150 habitants pour signer leurs livres avec ADD bouquiniste, café littéraire en plein air. C’est un vrai succès populaire. J’ai toujours été passionné par la littérature et je ne savais pas où ça allait me mener mais je savais que c’était ma voie.
Nous sommes une famille de Tourangeaux pure rillettes de père et de mère. Mon père est propriétaire du clos Lucé, la demeure où Léonard De Vinci est mort et ma mère d’une famille d’éditeurs de Tours, qui a apporté le romantisme en France puisqu’elle a publié Madame de Staël de l’Allemagne, le fameux livre qui a lancé le romantisme en France. Ils ont également publié les premiers romans d’Honoré Balzac. J’ai vécu deux expériences très fortes dans ma petite enfance - « Les Vieillards de Brighton » - Mon père était diplomate à Londres. Un jour il m’a surpris dans la cuisine en train de taper la tête de mon frère aîné contre les carreaux. Le lendemain, il décide de m’emmener avec lui en voiture et nous arrivons en front de mer à Brighton devant un grand manoir gris. La bonne sœur me fait monter les escaliers qui sentent à la fois l’encaustique et l’urine et m’amène dans un grand dortoir. Elle me déshabille et elle me couche. Deux heures après, la double porte du dortoir s’ouvre avec fracas et entre un cortège de vieillards. Le lendemain matin quand je me réveille, je comprends que ce n’est pas un rêve, que ce n’est pas un cauchemar et là, je comprends que pour survivre je dois moi-même devenir un petit vieillard. C’est là que je suis devenu complètement barjot et c’est pourquoi je suis comme ça aujourd’hui.
Après Brighton, nous sommes revenus en France et le jour de mes treize ans, mon père me convoque dans la salle des gardes du Clos Lucé et il me dit maintenant que tu as 13 ans c’est l’âge de la majorité chez les rois de France, je t’autorise à partir d’aujourd’hui (et c’était mon cadeau d’anniversaire) à aller dormir dans la chambre de Léonard, ça te donnera des idées. J’ai été élevé dans les années 50. Il n’y avait pas de salut pour les jeunes qui n’étaient pas des techniciens. Donc, quand on était quelqu’un qui aimait la littérature comme moi, on n’avait pas vraiment d’avenir, sinon d’être professeur de lettres et au fond j’ai toujours été, comme j’étais un enfant solitaire, assez malheureux, à cause des vieillards de Brighton peut-être. En tout cas, j’ai pensé à me construire à travers la littérature et j’ai lu très tôt des centaines et des milliers de livres. J’étais de cette génération qui avait 20 ans en mai 68, Patrick Poivre d’Arvor, Frédérique Mitterrand, Brice Lalonde, nous avons fondé l’académie romantique. Un romantique est à la fois un chevalier, un poète, un voyageur, un amant, un amoureux. Le romantisme est exprimé dans toutes les disciplines : le théâtre, la poésie, la peinture. Moi j’ai toujours été à l’avant-garde des combats de la culture et de la communication et la dernière réalisation c’est La Forêt des Livres. Je donne donc rendez-vous dans une forêt de Touraine à 150 auteurs dans un village de 150 habitants pour signer leurs livres avec ADD bouquiniste, café littéraire en plein air. C’est un vrai succès populaire. J’ai toujours été passionné par la littérature et je ne savais pas où ça allait me mener mais je savais que c’était ma voie.
Gonzague Saint Bris
Les romans de Venise
Le livre 4'47Philippe Chauveau : Gonzague Saint Bris merci de nous recevoir chez vous dans cette demeure chargée d’histoire. Comment travaillez-vous, êtes-vous quelqu’un de très organisé, comment vient votre inspiration?
Gonzague Saint Bris : Au fond une biographie qu’est ce que c’est ? C’est l’histoire d’une vie. Alors, soit vous êtes ennuyeux pour ne pas dire un autre mot et vous dites il est né là, il a dormi là, il est mort là. Mais c’est long une vie. Lafayette a vécu 77 ans, orphelin et milliardaire à 14 ans, marié à 16 ans à la femme de sa vie, majeur général dans l’armée des Etats-Unis à 19 ans, héros des deux mondes à vingt ans, il va traverser quatre royaumes, trois révolutions, deux républiques, un empire.
Moi j’ai voulu faire une biographie qui soit vivante et pour ça je prends un rédacteur en chef par chapitre. Quand La Fayette rencontre Marie-Antoinette je parle des parfums de Marie-Antoinette, quand La Fayette rencontre l’amant de la reine, Axel de Fersen, je rappelle que Fersen a fait les guerres d’Amérique. Je mets en scène Mirabeau, je mets scène le chevalier d’Eon, et Beaumarchais à Londres. Voyez, je ne raconte pas seulement la vie d’une personne mais la vie de cette personne qui à vécue avec d’autres contemporains. Comment le regardaient-ils ? L’ont-ils rencontré ? Que se passe-t-il entre eux ? Ce qui fait une biographie beaucoup plus violente et puis des détails, détails insolites, par exemple Fersen offre un bouquet à la reine, (un bouquet de fleur) où l’a-t-il acheté ? Ca commence quand les parfums ? La mode des parfums, rue du Faubourg Saint-Honoré, près du palais de l’Elysée ? Qui habitait au palais de l’Elysée ? Comment s’appelle la première boutique, à la corbeille de fleur ? Ah bon ! Mais les ecclésiastiques aussi portaient des parfums, comment s’appelaient les parfums que portaient les ecclésiastiques ?
Philippe Chauveau : Nous arrivons à votre actualité, les romans de Venise aux éditions du rocher, c’est votre dernier ouvrage qui marche très bien en librairie, Venise c’est une fascination pour vous ?
Gonzague Saint Bris : Alors Venise c’est très intéressant parce que c’est un endroit insalubre. C’est un endroit où personne ne veut aller, malsain et là, tout d’un coup, il y a l’envahisseur qui arrive et les gens vont se planquer dans cet endroit insalubre. Tous les Vénètes vont se cacher devant l’envahissement dans cet endroit et là ils commencent à planter une forêt à l’envers dans les marais C'est-à-dire des pieux par millions et dessus ils vont mettre des quais, dessus ils vont mettre des palais, des églises et cela va être Venise. Ils n’ont rien et ils vont créer des comptoirs jusqu’à l’Orient et la Chine si bien que quand Henry III arrive à Venise, il voit des fêtes, il voit des velours, il voit des vitraux, il voit les plus belles femmes, les plus beaux tableaux. Dans toutes les églises de Venise il y a des Titien des Tintoret et comme cela, ils attirent le monde ils inventent le tourisme, ils inventent le commerce international et ils inventent la possession des secrets.
Philippe Chauveau : Gonzague Saint Bris quels sont vos projets aujourd’hui ?
Gonzague Saint Bris : Une biographie de François Ier, ce roi de vingt ans qui mesurait deux mètres de haut et qui s’est battu dans la bataille de Marignan d’une façon extraordinairement physique. Il était également un ‘chevalier culturel’
Philippe Chauveau : Gonzague Saint Bris merci beaucoup de nous avoir reçu pour WebTvCulture je rappelle donc les deux derniers titres en date. La biographie de La Fayette aux éditions Télémaque et les romans de Venise aux éditions du rocher.
Philippe Chauveau : Gonzague Saint Bris merci de nous recevoir chez vous dans cette demeure chargée d’histoire. Comment travaillez-vous, êtes-vous quelqu’un de très organisé, comment vient votre inspiration?
Gonzague Saint Bris : Au fond une biographie qu’est ce que c’est ? C’est l’histoire d’une vie. Alors, soit vous êtes ennuyeux pour ne pas dire un autre mot et vous dites il est né là, il a dormi là, il est mort là. Mais c’est long une vie. Lafayette a vécu 77 ans, orphelin et milliardaire à 14 ans, marié à 16 ans à la femme de sa vie, majeur général dans l’armée des Etats-Unis à 19 ans, héros des deux mondes à vingt ans, il va traverser quatre royaumes, trois révolutions, deux républiques, un empire.
Moi j’ai voulu faire une biographie qui soit vivante et pour ça je prends un rédacteur en chef par chapitre. Quand La Fayette rencontre Marie-Antoinette je parle des parfums de Marie-Antoinette, quand La Fayette rencontre l’amant de la reine, Axel de Fersen, je rappelle que Fersen a fait les guerres d’Amérique. Je mets en scène Mirabeau, je mets scène le chevalier d’Eon, et Beaumarchais à Londres. Voyez, je ne raconte pas seulement la vie d’une personne mais la vie de cette personne qui à vécue avec d’autres contemporains. Comment le regardaient-ils ? L’ont-ils rencontré ? Que se passe-t-il entre eux ? Ce qui fait une biographie beaucoup plus violente et puis des détails, détails insolites, par exemple Fersen offre un bouquet à la reine, (un bouquet de fleur) où l’a-t-il acheté ? Ca commence quand les parfums ? La mode des parfums, rue du Faubourg Saint-Honoré, près du palais de l’Elysée ? Qui habitait au palais de l’Elysée ? Comment s’appelle la première boutique, à la corbeille de fleur ? Ah bon ! Mais les ecclésiastiques aussi portaient des parfums, comment s’appelaient les parfums que portaient les ecclésiastiques ?
Philippe Chauveau : Nous arrivons à votre actualité, les romans de Venise aux éditions du rocher, c’est votre dernier ouvrage qui marche très bien en librairie, Venise c’est une fascination pour vous ?
Gonzague Saint Bris : Alors Venise c’est très intéressant parce que c’est un endroit insalubre. C’est un endroit où personne ne veut aller, malsain et là, tout d’un coup, il y a l’envahisseur qui arrive et les gens vont se planquer dans cet endroit insalubre. Tous les Vénètes vont se cacher devant l’envahissement dans cet endroit et là ils commencent à planter une forêt à l’envers dans les marais C'est-à-dire des pieux par millions et dessus ils vont mettre des quais, dessus ils vont mettre des palais, des églises et cela va être Venise. Ils n’ont rien et ils vont créer des comptoirs jusqu’à l’Orient et la Chine si bien que quand Henry III arrive à Venise, il voit des fêtes, il voit des velours, il voit des vitraux, il voit les plus belles femmes, les plus beaux tableaux. Dans toutes les églises de Venise il y a des Titien des Tintoret et comme cela, ils attirent le monde ils inventent le tourisme, ils inventent le commerce international et ils inventent la possession des secrets.
Philippe Chauveau : Gonzague Saint Bris quels sont vos projets aujourd’hui ?
Gonzague Saint Bris : Une biographie de François Ier, ce roi de vingt ans qui mesurait deux mètres de haut et qui s’est battu dans la bataille de Marignan d’une façon extraordinairement physique. Il était également un ‘chevalier culturel’
Philippe Chauveau : Gonzague Saint Bris merci beaucoup de nous avoir reçu pour WebTvCulture je rappelle donc les deux derniers titres en date. La biographie de La Fayette aux éditions Télémaque et les romans de Venise aux éditions du rocher.
Gonzague Saint Bris
Les romans de Venise
L'avis du libraire 1'56Matthieu de Montchalin
Librairie L'armitière
Rue Jeanne d'arc
76000 Rouen
02 35 70 57 42
C'est un auteur qui a changé plusieurs fois d'image. Je dirais qu'il y a un dizaine d'années il apparaissait comme un grand mondain. En écrivant beaucoup sur les têtes couronnées et l'ambiance aristocratique on lui avait un peu affublé cette étiquette. Depuis quelques années cela a changé. D'abord il a montré à travers un certain nombre d'actions qu'il était vraiment passionné par le monde du livre et le monde des lettres. Il a créé un festival et il s'est beaucoup investi dans un certain nombre de manifestation autour du livre.
Je crois en sa sincérité, il l'a démontré plusieurs fois et puis je crois qu'aujourd'hui il a le rôle du raconteur d'histoire. Quand il s'empare d'un sujet, il le fait partager à travers une vraie mise en scène et une vraie volonté de théâtraliser ses sujets. Son image a donc pas mal évoluée et aujourd'hui il s'adresse à une clientèle qui recherche des récits autour de l'histoire. Pas obligatoirement des biographies extrêmement exhaustives. Il existe chez lui la volonté de rendre l'histoire accessible à travers des personnages qu'il rend plus proche grâce au récit. Ce qui en ressort, c'est cette volonté de mettre l'histoire dans le récit à la différence d'ouvrage de scientifiques ou de spécialistes qui ont la volonté de remettre en perspective et de parler des faits et de traiter les faits à travers leurs évolutions chronologique. Gonzague Saint Bris souhaite, pour La Fayette notamment, parler de l'homme, le replacer également dans le contexte mais par l'initiative du récit. Et je trouve que c'est assez efficace.
Pour ce qui du roman de Venise il y a un concept dans cette collection où l'on parle de lieu...Il y a le roman de Venise, de Paris... Il y a aussi le roman des trains...du transsibérien...Je crois que cette collection permet de s'évader elle permet de faire rêver et de découvrir des lieux ou des situations que l'on ne connaît pas obligatoirement très bien dans le détail, avec une volonté sans chichis littéraire et sans prétentions littéraire de déplacer le lecteur a 1000 3000 où à 5000 kilomètres de l'endroit où il se trouve.
Matthieu de Montchalin
Librairie L'armitière
Rue Jeanne d'arc
76000 Rouen
02 35 70 57 42
C'est un auteur qui a changé plusieurs fois d'image. Je dirais qu'il y a un dizaine d'années il apparaissait comme un grand mondain. En écrivant beaucoup sur les têtes couronnées et l'ambiance aristocratique on lui avait un peu affublé cette étiquette. Depuis quelques années cela a changé. D'abord il a montré à travers un certain nombre d'actions qu'il était vraiment passionné par le monde du livre et le monde des lettres. Il a créé un festival et il s'est beaucoup investi dans un certain nombre de manifestation autour du livre.
Je crois en sa sincérité, il l'a démontré plusieurs fois et puis je crois qu'aujourd'hui il a le rôle du raconteur d'histoire. Quand il s'empare d'un sujet, il le fait partager à travers une vraie mise en scène et une vraie volonté de théâtraliser ses sujets. Son image a donc pas mal évoluée et aujourd'hui il s'adresse à une clientèle qui recherche des récits autour de l'histoire. Pas obligatoirement des biographies extrêmement exhaustives. Il existe chez lui la volonté de rendre l'histoire accessible à travers des personnages qu'il rend plus proche grâce au récit. Ce qui en ressort, c'est cette volonté de mettre l'histoire dans le récit à la différence d'ouvrage de scientifiques ou de spécialistes qui ont la volonté de remettre en perspective et de parler des faits et de traiter les faits à travers leurs évolutions chronologique. Gonzague Saint Bris souhaite, pour La Fayette notamment, parler de l'homme, le replacer également dans le contexte mais par l'initiative du récit. Et je trouve que c'est assez efficace.
Pour ce qui du roman de Venise il y a un concept dans cette collection où l'on parle de lieu...Il y a le roman de Venise, de Paris... Il y a aussi le roman des trains...du transsibérien...Je crois que cette collection permet de s'évader elle permet de faire rêver et de découvrir des lieux ou des situations que l'on ne connaît pas obligatoirement très bien dans le détail, avec une volonté sans chichis littéraire et sans prétentions littéraire de déplacer le lecteur a 1000 3000 où à 5000 kilomètres de l'endroit où il se trouve.