Kito de Pavant

Kito de Pavant

Le plus grand navigateur de tout l'étang

Portrait 3'56

Bonjour Kito de Pavant. Merci de nous accueillir. Nous sommes aux Sables d'Olonne, sur votre bateau, à quelques jours maintenant du départ du Vendée Globe.
Avant de parler de votre livre qui sort aux éditions Télémaque, dans quel état d'esprit êtes-vous à quelques jours de prendre la mer pour cette compétition ?
On est heureux d'être là, de préparer ça. C'est une grande aventure qui se prépare longtemps à l'avance et une fois qu'on est aux Sables d'Olonne, on est dans les starting blocks, on se prépare à vivre une aventure formidable et ce n'est que du plaisir d'être là.
Et c'est un travail d'équipe quand même ?
C'est un énorme travail d'équipe. Il y a une centaine d'artisans qui ont travaillé sur ce bateau pour fabriquer des tas de pièces, donc c'est une aventure avant l'aventure.
Au niveau humain, c'est très très riche et j'espère que tous ces gens là, tous ces artisans vont être récompensés au mois de janvier ou février.
Votre vie c'est aussi une grande aventure. Votre vie c'est la mer et pourtant à votre naissance rien ne vous prédestinait à vous retrouver sur les flots puisque vous n'êtes pas né au bord de la mer et puis c'était plutôt le cheval. Dans votre famille, on était passionné par les chevaux...
Je suis né en Dordogne, donc au milieu de la campagne, une belle campagne de France. Dans la famille, il y avait une passion qui était l'équitation, le cheval. On avait un club hippique qui était à quelques kilomètres de la maison et évidemment j'ai fait du cheval très jeune.
C'était ma passion, toute ma vie et quand j'avais dix-onze ans, jamais je n'aurai imaginé devenir marin.
Sauf qu'après vos parents ont décidé d'emmener la famille sur une terre où on pouvait concilier les deux, la voile et le cheval et puis la mer.
Il y avait aussi une autre raison, c'est que mon père avait d'autres passion. Il avait fait de la voile quand il était jeune et puis il s'était mis en tête de construire un petit bateau. Il avait mis son premier bateau à l'eau du côté de La Rochelle
et comme dans les années 1970 il y avait un énorme développement du Languedoc-Roussillon, un aménagement du territoire du sud, avec des marinas qui se créaient,
une nouvelle forme de vacance qui se mettait en place et mes parents se sont dit que ça allait être l'occasion de mêler à la fois le bateau et le cheval. Donc la Camargue paraissait l'endroit idéal pour lier ces deux activités.
Et aujourd'hui, lorsque vous partez comme ça sur les mers pour des compétitions, des courses, y-a-t-il dans votre sac des livres ? Est ce qu'il y a un bouquin qui va vous accompagner pendant ce Vendée Globe ?
Oui, mais je n'ai pas encore fait le choix. Il y a toujours des livres, parce qu'il y a quelques longueurs dans notre activité.
Quand on fait un tour du monde il y a beaucoup de choses à faire, mais il y a aussi des moments où il ne se passe pas grand-chose et c'est vrai que la lecture est un bon passe-temps.
Sur les mers, votre type de lecture c'est quoi ?
Je ne sais pas. Il y a plein de choses qui me tentent. Il y a des aventures, quelques biographies aussi intéressantes. Je suis plutôt polar effectivement. Là je suis en train de lire un truc sur les aventures de Marco Polo, c'est génial. Je sais pas. Je vais décider ça dans les derniers jours.
Qu'est ce que vous pensez de votre parcours de navigateur ?
A la fois très fier et conscient que j'ai une chance incroyable de vivre cette vie. J'ai tout largué, mes études et puis je suis parti à l'aventure, sur un bateau.
J'ai tout vécu chichement avec ce que je pouvais. Je suis très fier finalement à avoir réussi à vivre comme ça sans me préoccuper du lendemain.
Merci Kito de Pavant. On va vous souhaiter plein de choses pour ce Vendée Globe et puis votre actualité littéraire en parallèle, votre livre aux éditions Télémaque « Le plus grand navigateur de tout l'étang ».

Philippe Chauveau :
Bonjour Kito de Pavant. Merci de nous accueillir. Nous sommes aux Sables d'Olonne, sur votre bateau, à quelques jours maintenant du départ du Vendée Globe. Avant de parler de votre livre qui sort aux éditions Télémaque, dans quel état d'esprit êtes-vous à quelques jours de prendre la mer pour cette compétition ?

Kito de Pavant :
On est heureux d'être là, de préparer ça. C'est une grande aventure qui se prépare longtemps à l'avance et une fois qu'on est aux Sables d'Olonne, on est dans les starting blocks, on se prépare à vivre une aventure formidable et ce n'est que du plaisir d'être là.

Philippe Chauveau :
Et c'est un travail d'équipe quand même ?

Kito de Pavant :
C'est un énorme travail d'équipe. Il y a une centaine d'artisans qui ont travaillé sur ce bateau pour fabriquer des tas de pièces, donc c'est une aventure avant l'aventure. Au niveau humain, c'est très très riche et j'espère que tous ces gens là, tous ces artisans vont être récompensé au mois de janvier ou février.

Philippe Chauveau :
Votre vie c'est aussi une grande aventure. Votre vie c'est la mer et pourtant à votre naissance rien ne vous prédestinait à vous retrouver sur les flots puisque vous n'êtes pas né au bord de la mer et puis c'était plutôt le cheval. Dans votre famille, on était passionné par les chevaux...

Kito de Pavant :
Je suis né en Dordogne, donc au milieu de la campagne, une belle campagne de France. Dans la famille, il y avait une passion qui était l'équitation, le cheval. On avait un club hippique qui était à quelques kilomètres de la maison et évidemment j'ai fait du cheval très jeune. C'était ma passion, toute ma vie et quand j'avais dix-onze ans, jamais je n'aurai imaginé devenir marin.

Philippe Chauveau :
Sauf qu'après vos parents ont décidé d'emmener la famille sur une terre où on pouvait concilier les deux, la voile et le cheval et puis la mer.

Kito de Pavant :
Il y avait aussi une autre raison, c'est que mon père avait d'autres passion. Il avait fait de la voile quand il était jeune et puis il s'était mis en tête de construire un petit bateau. Il avait mis son premier bateau à l'eau du côté de La Rochelle et comme dans les années 1970 il y avait un énorme développement du Languedoc-Roussillon, un aménagement du territoire développement du sud, avec des marinas qui se créaient, une nouvelle forme de vacance qui se mettait en place et mes parents se sont dit que ça allait être l'occasion de mêler à la fois le bateau et le cheval. Donc la Camargue paraissait l'endroit idéal pour lier ces deux activités.

Philippe Chauveau :
Et aujourd'hui, lorsque vous partez comme ça sur les mers pour des compétitions, des courses, y-a-t-il dans votre sac des livres ? Est ce qu'il y a un bouquin qui va vous accompagner pendant ce Vendée Globe ?

Kito de Pavant :
Oui, mais je n'ai pas encore fait le choix. Il y a toujours des livres, parce qu'il y a quelques longueurs dans notre activité. Quand on fait un tour du monde il y a beaucoup de choses à faire, mais il y a aussi des moments où il ne se passe pas grand-chose et c'est vrai que la lecture est un bon passe-temps.

Philippe Chauveau :
Sur les mers, votre type de lecture c'est quoi ?

Kito de Pavant :
Je ne sais pas. Il y a plein de choses qui me tentent. Il y a des aventures, quelques biographies aussi intéressantes. Je suis plutôt polar effectivement. Là je suis en train de lire un truc sur les aventures de Marco Polo, c'est génial. Je sais pas. Je vais décider ça dans les derniers jours.

Philippe Chauveau :
Qu'est ce que vous pensez de votre parcours de navigateur ?

Kito de Pavant :
A la fois très fier et conscient que j'ai une chance incroyable de vivre cette vie. J'ai tout largué, mes études et puis je suis parti à l'aventure, sur un bateau. J'ai tout vécu chichement avec ce que je pouvais. Je suis très fier finalement à avoir réussi à vivre comme ça sans me préoccuper du lendemain.

Philippe Chauveau :
Merci Kito de Pavant. On va vous souhaiter plein de choses pour ce Vendée Globe et puis votre actualité littéraire en parallèle, votre livre aux éditions Télémanque « Le plus grand navigateur de tout l'étang ».

Le plus grand navigateur de tout l'étang Aux éditions Télémaque
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Nous sommes en Vendée, aux Sables d'Olonne précisément où s'élancera dans quelques jours le Vendée Globe. Depuis sa création en 1989, le Vendée Globe s'est imposé comme LA manifestation liée à la voile, c'est l'Everest de la mer en quelque sorte et pour cette édition 2012, parmi tous les concurrents qui vont prendre la mer, Kito de Pavant. Kito de Pavant qui se raconte dans un livre qui sort aux éditions Télémaque « Le plus grand navigateur de tout l'étang ». Tel un carnet de bord, Kito de Pavant nous parle de lui, de...Le plus grand navigateur de tout l'étang de Kito Pavant (de) - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Kito de Pavant. Merci de nous accueillir. Nous sommes aux Sables d'Olonne, sur votre bateau, à quelques jours maintenant du départ du Vendée Globe. Avant de parler de votre livre qui sort aux éditions Télémaque, dans quel état d'esprit êtes-vous à quelques jours de prendre la mer pour cette compétition ? Kito de Pavant :On est heureux d'être là, de préparer ça. C'est une grande aventure qui se prépare longtemps à l'avance et une fois qu'on est aux Sables d'Olonne, on est dans les starting blocks,...Le plus grand navigateur de tout l'étang de Kito Pavant (de) - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Kito de Pavant, « Le plus grand navigateur de tout l'étang ». Alors déjà, on voit que vous avez de l'humour, rien qu'au titre, c'est aux éditions Télémaque. Et c'est un titre dans lequel on plonge, le jeu de mot était facile aussi, avec beaucoup de bonheur, parce qu'on découvre un peu votre vie, votre parcours, votre amour de la mer., votre sens du partage. Qu'est ce qui vous donne envie, aujourd'hui, alors que vous préparez le Vendée Globe, de vous raconter dans un livre ?Kito de Pavant :Au départ, ce...Le plus grand navigateur de tout l'étang de Kito Pavant (de) - Le livre - Suite