Grégoire Delacourt

Grégoire Delacourt

La liste de mes envies

Portrait 3'00

Philippe Chauveau :
Bonjour Grégoire Delacourt. « La liste de mes envies », c'est votre deuxième roman chez Lattès. Vous êtes arrivé tard à la littérature, à l'âge de cinquante ans, cinquante-et-un ans. Pourquoi avoir attendu avec « L'écrivain de la famille »?


Grégoire Delacourt :
Il fallait que ça vienne. Il fallait que ça mature, que les mots sortent, que je trouve l'occasion, l'opportunité, le temps.

Philippe Chauveau :
Quand on lit votre biographie, on voit que dans votre adolescence, vous aviez écrit un poème, sur un bout de nappe en papier ou une serviette en papier. Ca n'avait pas été un succès.

Grégoire Delacourt :
Non, c'était un poème, une sorte de doux mot tendre à l'adresse d'une jeune fille. Je l'invitais à sortir avec moi. Vous savez à quatorze ans, sortir, on ne savait pas très bien ce que cela voulait dire. J'ai cru comprendre que c'était embrasser un peu près de la bouche, plutôt que sur la joue. Et j'ai pris un gadin terrible.

Philippe Chauveau :
Elle n'avait pas décelé le potentiel qu'il y avait chez vous ?

Grégoire Delacourt :
Ni de l'embrasseur, ni de l'auteur. Rien du tout.

Philippe Chauveau :
Vous faites de la réclame, c'est vous qui le dite. Est-ce que la réclame, c'est un peu pour vous le début de l'écriture ?

Grégoire Delacourt :
Je ne sais pas si c'est le début, c'est en tout cas ce que je pensais de l'écriture à 18-20 ans qui m'a amené à la réclame. Souvent on m demande si c'est la pub qui vous a permis d'écrire. Non, j'avais une écriture qui correspondait à une expression qui était la réclame à l'époque. La poésie – on l'a évoqué – a été un bide pour moi, donc la réclame, j'étais bien dedans, c'est une écriture qui me plaisais bien, qui était courte, stricte, conceptuelle et j'aimais bien ça.

Philippe Chauveau :
Il y a des auteurs, j'imagine, qui vous ont accompagné durant toutes ces années, peut-être même des titres, des romans qui sont restés présents. Quelles sont vos influences littéraires ?

Grégoire Delacourt :
Je suis un fruit de tous les livres que j'ai lu. Ca va du sublissime polar de Lawrence Block, à une délicatesse inouïe de Laure Kasischke, ça va de Jean-Louis Fournier à Pagnol ou Giono. Ca va de Sartre en passant par un livre d'une flamande que je viens de découvrir et qui est merveilleux « Une journée avec M. Jules ». Moi je suis une éponge en lecture, je lis tout, tout, tout... sauf le fantastique que je ne connais pas.

Philippe Chauveau :
« L'écrivain de la famille » avait été un très beau succès. « La liste de mes envies » l'est tout autant. Il y a un attachement, une empathie en ce qui vous concerne de la part des libraires et des lecteurs. Comment vivez-vous tout cela, vous qui êtes un jeune auteur ?

Grégoire Delacourt :
Un jeune vieux d'abord ! Je vis ça très bien. Je rends vraiment hommage aux libraires parce qu'ils ont découvert mes livres, et le deuxième, très tôt. C'est eux qui ont été à l'origine d'un buzz très positif avant même la sortie de « La liste de mes envies » et ça ça a été formidable, formidable.

Philippe Chauveau :
Tout n'est que bonheur dans l'écriture en tout cas.

Grégoire Delacourt :
Pour moi, c'est un moment de grande joie, oui.

Philippe Chauveau :
En tout cas, merci de nous le faire partager ce moment de grande joie. Grégoire Delacourt, « La liste de mes envies », c'est votre nouveau roman, le deuxième, et c'est aux éditions Lattès.

Philippe Chauveau :
Bonjour Grégoire Delacourt. « La liste de mes envies », c'est votre deuxième roman chez Lattès. Vous êtes arrivé tard à la littérature, à l'âge de cinquante ans, cinquante-et-un ans. Pourquoi avoir attendu avec « L'écrivain de la famille »?


Grégoire Delacourt :
Il fallait que ça vienne. Il fallait que ça mature, que les mots sortent, que je trouve l'occasion, l'opportunité, le temps.

Philippe Chauveau :
Quand on lit votre biographie, on voit que dans votre adolescence, vous aviez écrit un poème, sur un bout de nappe en papier ou une serviette en papier. Ca n'avait pas été un succès.

Grégoire Delacourt :
Non, c'était un poème, une sorte de doux mot tendre à l'adresse d'une jeune fille. Je l'invitais à sortir avec moi. Vous savez à quatorze ans, sortir, on ne savait pas très bien ce que cela voulait dire. J'ai cru comprendre que c'était embrasser un peu près de la bouche, plutôt que sur la joue. Et j'ai pris un gadin terrible.

Philippe Chauveau :
Elle n'avait pas décelé le potentiel qu'il y avait chez vous ?

Grégoire Delacourt :
Ni de l'embrasseur, ni de l'auteur. Rien du tout.

Philippe Chauveau :
Vous faites de la réclame, c'est vous qui le dite. Est-ce que la réclame, c'est un peu pour vous le début de l'écriture ?

Grégoire Delacourt :
Je ne sais pas si c'est le début, c'est en tout cas ce que je pensais de l'écriture à 18-20 ans qui m'a amené à la réclame. Souvent on m demande si c'est la pub qui vous a permis d'écrire. Non, j'avais une écriture qui correspondait à une expression qui était la réclame à l'époque. La poésie – on l'a évoqué – a été un bide pour moi, donc la réclame, j'étais bien dedans, c'est une écriture qui me plaisais bien, qui était courte, stricte, conceptuelle et j'aimais bien ça.

Philippe Chauveau :
Il y a des auteurs, j'imagine, qui vous ont accompagné durant toutes ces années, peut-être même des titres, des romans qui sont restés présents. Quelles sont vos influences littéraires ?

Grégoire Delacourt :
Je suis un fruit de tous les livres que j'ai lu. Ca va du sublissime polar de Lawrence Block, à une délicatesse inouïe de Laure Kasischke, ça va de Jean-Louis Fournier à Pagnol ou Giono. Ca va de Sartre en passant par un livre d'une flamande que je viens de découvrir et qui est merveilleux « Une journée avec M. Jules ». Moi je suis une éponge en lecture, je lis tout, tout, tout... sauf le fantastique que je ne connais pas.

Philippe Chauveau :
« L'écrivain de la famille » avait été un très beau succès. « La liste de mes envies » l'est tout autant. Il y a un attachement, une empathie en ce qui vous concerne de la part des libraires et des lecteurs. Comment vivez-vous tout cela, vous qui êtes un jeune auteur ?

Grégoire Delacourt :
Un jeune vieux d'abord ! Je vis ça très bien. Je rends vraiment hommage aux libraires parce qu'ils ont découvert mes livres, et le deuxième, très tôt. C'est eux qui ont été à l'origine d'un buzz très positif avant même la sortie de « La liste de mes envies » et ça ça a été formidable, formidable.

Philippe Chauveau :
Tout n'est que bonheur dans l'écriture en tout cas.

Grégoire Delacourt :
Pour moi, c'est un moment de grande joie, oui.

Philippe Chauveau :
En tout cas, merci de nous le faire partager ce moment de grande joie. Grégoire Delacourt, « La liste de mes envies », c'est votre nouveau roman, le deuxième, et c'est aux éditions Lattès.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Grégoire Delacourt est né en 1960 à Valenciennes. A l'âge de 13ans, il écrit son premier poème, pour déclarer sa flamme à une camarade de classe. Autant dire que la réponse ne sera pas celle attendue. Grégoire Delacourt poursuit néanmoins l'écriture, mais dans un monde assez éloigné de la littérature, la publicité. En 2009, il concrétise son rêve secret et publie « L'écrivain de la famille ». Ce 1er roman sera un succès, couronné par 5 prix et plébiscité par les libraires et les lecteurs.Le deuxième roman de...Samedi 6 avril 2019 de Grégoire Delacourt - Présentation - Suite
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