Olivier Norek

Olivier Norek

Code 93

Portrait 4'55

Bonjour Olivier Norek.
Bonjour Philippe.
Vous êtes un petit nouveau dans le monde de l'édition mais je crois que votre nom, on va apprendre à le connaître. Il sera de plus en plus présent dans le rayonnage des bibliothèques et des librairies.
Votre premier titre, c'est un polar, « Code 93 » chez Michel Lafon. C'est un univers que vous connaissez bien puisque vous êtes vous-même policier mais on va revenir un peu sur votre parcours.
Vous êtes né à Toulouse mais vous avez pas mal bougé par vos parents qui étaient instituteurs. Est ce que le fait que vos parents soient instituteurs ça a peut être un peu influencé votre envie d'écriture ?
Alors en fait non, absolument pas parce que si je me souviens bien, j'ai eu 4,5 au bac français.
Félicitations !
Je vous remercie. Ce qui encourage ceux qui pensent que ça peut être perdu. Rien n'est jamais perdu.
Cela rassure.
Oui c'est rassurant. Non pas du tout, le goût de l'écriture est venu en fait presque par hasard. J'écrivais déjà des textes de chansons, j'écrivais déjà quelques nouvelles mais il n'y avait rien de réellement concret.
Puis un jour sur mon ordinateur, j'ai reçu un courrier internet d'un concours d'écriture. Assez particulièrement c'était auféminin.com, j'y vais pas spécialement mais bon. C'était mon ex qui y allait en fait et je recevais encore ses courriers.
Donc je fais ce concours. Je le gagne et je suis découvert par une chasseuse de têtes qui me dit qu'elle aimerait bien peaufiner mon style, travailler avec moi.
Puis pendant un mois on va avoir un échange comme ça où elle va me montrer les ficelles de l'écriture et puis après elle va me laisser tout seul. Je me suis mis à écrire « Code 93 » qui a été présenté à plusieurs maisons d'édition et Lafon a été séduit.
Alors parlons un peu de votre parcours professionnel avant l'écriture. Vous avez travaillé dans l'humanitaire avant d'intégrer la police, quels ont été vos choix ? Pourquoi avez eu envie de faire de l'humanitaire ? Pourquoi avoir eu envie d'entrer dans la police ?
En fait, moi je conçois un travail si il est dirigé vers les autres alors je ne dénigre absolument pas les autres emplois mais c'est vrai que j'ai besoin de servir à quelque chose pour me sentir bien.
C'était la raison des missions humanitaires mais voilà je ne départi pas la notion de générosité d'une notion d'égoïsme. Je sais très bien ce que je suis allé chercher là bas.
Je me dis que je vais aller aider les gens mais en fait ce que j'ai cherché en mission humanitaire c'était déjà à me trouver moi.
Pour la police c'est un peu la même chose, en s'ouvrant aux autres on se découvre et puis c'est une manière de se rendre utile et c'est une manière de remplir ses journées intelligemment. Moi c'est quelque chose qui m'est vraiment nécessaire.
Le métier de policier est un métier, j'imagine, difficile, sombre, violent. Est ce que l'écriture apporte à ce moment là une sorte d'apaisement alors que vous écrivez des romans policiers ?
Un apaisement pas nécessairement. J'ai une vision de la police qui n'est pas si sombre que ça. Vous vous voyez répression, moi je vois prévention.
Même quand on est sur des scènes d'homicides ou alors qu'on fait des auditions très longues et compliquées de victimes de viol parce que moi je travaille à la section enquêtes et recherches,
je suis spécialisé dans les agressions sexuelles et les enlèvements avec demande de rançon quand il y en dans le 93. Moi je fais toujours 3 pas en arrière et je prends un œil de caméra. C'est à dire que, comme je le dis dans le livre, c'est pas mes proches, c'est pas ma peine.
Cette peine si je la prends, je leur vole. Ce que je fais c'est que je fais toujours 3 pas en arrière et même si les situations sont dramatiques, même si elles sont horribles, je réussis toujours à me distancer de tout ça et j'arrive à rentrer à la maison plutôt calme.
« Code 93 » c'est votre premier roman, votre premier polar. J'imagine qu'il y a déjà beaucoup d'histoires dans votre tête. Comment envisagez vous l'avenir ?
Ecoutez, si ce bouquin marche, j'ai encore des centaines d'histoires à raconter parce que j'ai 14 ans de terrain en PJ ou en commissariat sur le 93 ou sur Paris, lieutenant et gardien de la paix. J'ai un peu touché à toutes les branches du métier, à tout les styles d'enquêtes.
Donc des histoires j'en ai encore des tonnes à raconter donc si ça marche pourquoi pas un deuxième et un troisième. Puis après si je réussis à gérer les deux, retourner à mon métier de policier et pouvoir réussir à mixer les deux
mais c'est assez compliqué parce que l'écriture ça prend beaucoup de temps et flic en PJ c'est une moyenne de 12 à 14 heures par jour donc j'ai préféré me mettre en disponibilité parce que je savais que j'allais bâclé l'un ou l'autre des jobs.
Et puis si ça marche pas écoutez, je retournerais au 36 quai des orfèvres, reprendre mon flingue, ma carte, mes menottes et j'essaierai de trouver une équipe de policier qui veuille bien accepter un flic qui s'est pris un jour pour un écrivain.
On vous souhaite que votre métier d'écrivain devienne le votre à part entière. Olivier Norek, ça s'appelle « Code 93 » et c'est aux éditions Michel Lafon.

Philippe Chauveau :
Bonjour Olivier Norek.

Olivier Norek :
Bonjour Philippe.

Philippe Chauveau :
Vous êtes un petit nouveau dans le monde de l'édition mais je crois que votre nom, on va apprendre à le connaître. Il sera de plus en plus présent dans le rayonnage des bibliothèques et des librairies. Votre premier titre, c'est un polar, « Code 93 » chez Michel Lafon. C'est un univers que vous connaissez bien puisque vous êtes vous-même policier mais on va revenir un peu sur votre parcours. Vous êtes né à Toulouse mais vous avez pas mal bougé par vos parents qui étaient instituteurs. Est ce que le fait que vos parents soient instituteurs ça a peut être un peu influencé votre écriture ?

Olivier Norek :
Alors en fait non, absolument pas parce que si je me souviens bien, j'ai eu 4,5 au bac français.

Philippe Chauveau :
Félicitations !

Olivier Norek :
Je vous remercie. Ce qui encourage ceux qui pensent que ça peut être perdu. Rien n'est jamais perdu.

Philippe Chauveau :
Cela rassure.

Olivier Norek : Oui c'est rassurant. Non pas du tout, le goût de l'écriture est venu en fait presque par hasard. J'écrivais déjà des textes de chansons, j'écrivais déjà quelques nouvelles mais il n'y avait rien de réellement concret. Puis un jour sur mon ordinateur, j'ai reçu un courrier internet d'un concours d'écriture. Assez particulièrement c'était auféminin.com, j'y vais pas spécialement mais bon. C'était mon ex qui y allait en fait et je recevais encore ses courriers. Donc je fais ce concours. Je le gagne et je suis découvert par une chasseuse de têtes qui me dit qu'elle aimerait bien peaufiner mon style avec moi. Puis pendant un mois on va avoir un échange comme ça où elle va me montrer les ficelles de l'écriture et puis après elle va me laisser tout seul. Je me suis mis à écrire « Code 93 » qui a été présenté à plusieurs maisons d'édition et Lafon a été séduit.

Philippe Chauveau : Alors parlons un peu de votre parcours professionnel avant l'écriture. Vous avez travaillé dans l'humanitaire avant d'intégrer la police, quels ont été vos choix ? Pourquoi avez eu envie de faire de l'humanitaire ? Pourquoi avoir eu envie d'entrer dans la police ?

Olivier Norek : En fait, moi je conçois un travail si il est dirigé vers les autres alors je ne dénigre absolument pas les autres emplois mais c'est vrai que j'ai besoin de servir à quelque chose pour me sentir bien. C'était la raison des missions humanitaires mais voilà je ne départi pas la notion de générosité d'une notion d'égoïsme. Je sais très bien ce que je suis allé chercher là bas. Je me dis que je vais aller aider les gens mais en fait ce que j'ai cherché en mission humanitaire c'était déjà à me trouver moi. Pour la police c'est un peu la même chose, en s'ouvrant aux autres on se découvre et puis c'est une manière de se rendre utile et c'est une manière de remplir ses journées intelligemment.
Moi c'est quelque chose qui m'est vraiment nécessaire.

Philippe Chauveau : Le métier de policier est un métier, j'imagine, difficile, sombre, violent. Est ce que l'écriture apporte à ce moment là une sorte d'apaisement alors que vous écrivez des romans policiers ?

Olivier Norek : Un apaisement pas nécessairement. J'ai une vision de la police qui n'est pas si sombre que ça. Vous vous voyez répression, moi je vois prévention. Même quand on est sur des scènes d'homicides ou alors qu'on fait des auditions très longues et compliquées de victimes de viol parce que moi je travaille à la section enquêtes et recherches, je suis spécialisé dans les agressions sexuelles et les enlèvements avec demande de rançon quand il y en dans le 93. Moi je fais toujours 3 pas en arrière et je prends un œil de caméra. C'est à dire que, comme je le dis dans le livre, c'est pas mes proches, c'est pas ma peine. Cette peine si je la prends, je leur vole. Ce que je fais c'est que je fais toujours 3 pas en arrière et même si les situations sont dramatiques, même si elles sont horribles, je réussis toujours à me distancer de tout ça et j'arrive à rentrer à la maison plutôt calme.

Philippe Chauveau : « Code 93 » c'est votre premier roman, votre premier polar. J'imagine qu'il y a déjà beaucoup d'histoires dans votre tête. Comment envisagez vous l'avenir ?

Olivier Norek : Ecoutez, si ce bouquin marche, j'ai encore des centaines d'histoires à raconter parce que j'ai 14 ans de terrain en PJ ou en commissariat sur le 93 ou sur Paris, lieutenant et gardien de la paix. J'ai un peu touché à toutes les branches du métier, à tout les styles d'enquêtes. Donc des histoires j'en ai encore des tonnes à raconter donc si ça marche pourquoi pas un deuxième et un troisième. Puis après si je réussis à gérer les deux, retourner à mon métier de policier et pouvoir réussir à mixer les deux mais c'est assez compliqué parce que l'écriture ça prend beaucoup de temps et flic en PJ c'est une moyenne de 12 à 14 heures par jour donc j'ai préféré me mettre en disponibilité parce que je savais que j'allais bâclé l'un ou l'autre des jobs. Et puis si ça marche pas écoutez, je retournerais au 36 quai des orfèvres, reprendre mon flingue, ma carte, mes menottes et j'essaierai de trouver une équipe de policier qui veuille bien accepter un flic qui s'est pris un jour pour un écrivain.

Philippe Chauveau : On vous souhaite que votre métier d'écrivain devienne le votre à part entière. Olivier Norek, ça s'appelle « Code 93 » et c'est aux éditions Michel Lafon.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
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