Laurence Jyl

Laurence Jyl

Ce que je sais d'Alphonse

Portrait 4'51
Philippe Chauveau(WebTvCulture)
Bonjour Laurence Jyl

Laurence Jyl(Ce que je sais d'Alphonse)
Bonjour Philippe Chauveau

Philippe Chauveau(WebTvCulture)
Merci de nous recevoir chez vous, dans ce 13eme arrondissement parisien, on y reviendra parce que le 13ème, ce n'est pas anodin.
Quel joli parcours, quelle jolie vie que le vôtre. Cette rencontre avec Alphonse Boudard, c'est le sujet de votre livre que vous publiez à la Table Ronde, « Ce que je sais d'Alphonse ».Mais il y a l'écriture des précédents romans, l'écriture des pièces de théâtre, vous avez vous-même été comédienne. Lorsque vous vous retournez, si tant est que le fassiez, lorsque vous pensez à toutes ces belles choses que vous avez vécues, c'est quoi l'image qui en ressort ?

Laurence Jyl (Ce que je sais d'Alphonse)
Une belle image ? Je suis à la fois contente, et effrayée d'avoir fait autant de choses, parce que je me dis « Mon Dieu » ; ça veut dire que le temps est passé.

Philippe Chauveau(WebTvCulture)
Plusieurs vies en une vie ?

Laurence Jyl(Ce que je sais d'Alphonse)
Plusieurs vies en une vie. Néanmoins, c'est quand même un fil qu'est ce métier d'écriture.

Philippe Chauveau(WebTvCulture)
Justement, on plante le décor. Vous avez toujours vécu entre les planches, le rideau rouge ; votre père, lui-même, était auteur dramatique, écrivait de nombreuses pièces, des scénarii également.

Laurence Jyl(Ce que je sais d'Alphonse)
Il s'appelait Yves Jamiaque, c'était un superbe auteur dramatique. Effectivement, je suis, comme on dit, une enfant de la balle, puisque j'ai vécu les difficultés autant que les joies e ce métier. Tout ça, effectivement fait que c'était une vie d'enfant très intéressante.

Philippe Chauveau(WebTvCulture)
Alors, instinctivement, grâce à votre père, et aux amis de votre père, vous avez eu cette envie de monter sur les planches ?

Laurence Jyl(Ce que je sais d'Alphonse)
Bien, c'était forcément l'envie. Sans être dans le sérail, on souvent envie de monter sur les planches, et à plus forte raison quand on y est. Mais ce n'était pas si simple. Mon père était totalement contre ça ; il pensait, à juste titre, que c'était un métier très difficile, avec une concurrence on ne peut plus grande et parfois déloyale. Et puis, fallait-il encore que j'ai le talent pour le faire, et ça c'était encore un autre problème.

Philippe Chauveau(WebTvCulture)
Alors, depuis cette période, vous alternez l'écriture de romans, et de pièces ?

Laurence Jyl(Ce que je sais d'Alphonse)
J'ai commencé par le roman en 1978, avec « Le mari de maman ». J'ai commencé par l'écriture parce que le théâtre, dans la famille était à mon père. Donc l'idée ne me venait pas d'écrire pour le théâtre parce que c'était lui le dramaturge. Comme j'avais quand même envie d'écrire, et que je suis tombée folle amoureuse d'un livre de Geneviève Dormann, « Le bateau du courrier », et que ce livre me disait que je pouvais écrire dans la simplicité comme elle le faisait, je me suis lancée. Et, bingo, ça a fonctionné.

Philippe Chauveau(WebTvCulture)
Puis l'écriture théâtrale, ce n'est pas du tout la même chose ?

Laurence Jyl(Ce que je sais d'Alphonse)
Aucun rapport. Les deux sont vraiment intéressants, mais différemment. On est tout seul devant l'écriture du livre, on n'est pas derrière chaque lecteur pour en savoir les réactions. Au théâtre, en revanche , on a ça. On va dans la salle, on entend le public, alors ça fonctionne ou pas. L'idéal, c'est de faire les deux. On est tranquille dan son coin, on écrit son livre. Et puis tout d'un coup, on a besoin d'air, on a besoin des gens, on a besoin de rencontrer des collaborateurs, et alors là, au théâtre on est servi.

Philippe Chauveau(WebTvCulture)
Au théâtre, votre spécialité, c'est « le boulevard » au sens noble du terme ? Vous avez fait jouer Pierre Doris, Jackie Sardou, Marthe Mercadier, Claude Gensac. Et ça continue cette aventure du théâtre, vous êtes régulièrement à l'affiche.

Laurence Jyl(Ce que je sais d'Alphonse)
Oui, et avec grand bonheur, bien que ce soit de plus en plus difficile ; ça c'est quelque chose évidemment qu'on n'a pas avec l'écriture du roman, et tout d'un coup, on écrit, c'est dans la bouche de personnages. Et quand ce sont des comédiens formidables, c'est encore plus extraordinaire. Et on devient spectateur de ses propres écrits.

Philippe Chauveau(WebTvCulture)
Est-ce qu'il y aurait un mot pour qualifier ce que vous êtes, ce que vous vivez, ce que vous offrez ?

Laurence Jyl(Ce que je sais d'Alphonse)
Le mot, c'est heureuse de vivre. Je profite vraiment de la vie, de chaque instant, ça je sais faire. Et je profite de la même façon des gens que j'aime, au jour le jour, et en ne laissant jamais passer le moindre petit moment qui est agréable ; ça peut être rien du tout. Quand j'était jeune, je trouvais déjà formidable d'aller dans une pharmacie pour acheter du dentifrice parce que je me disais, il y en a qui viennent avec leur liste de médicaments, qui ont certainement une vie terrible, une santé difficile, et moi je fais la queue pour un dentifrice, c'est le bonheur ça. C'est vous dire à quel point je savoure chaque petit instant.

Philippe Chauveau(WebTvCulture)
Merci de nous avoir fait partager votre enthousiasme. Laurence Jyl, votre nouveau titre, c'est le 15eme, »Ce que je sais d'Alphonse », aux Éditions de la Table Ronde.
Philippe Chauveau(WebTvCulture)
Bonjour Laurence Jyl

Laurence Jyl(Ce que je sais d'Alphonse)
Bonjour Philippe Chauveau

Philippe Chauveau(WebTvCulture)
Merci de nous recevoir chez vous, dans ce 13eme arrondissement parisien, on y reviendra parce que le 13ème, ce n'est pas anodin.
Quel joli parcours, quelle jolie vie que le vôtre. Cette rencontre avec Alphonse Boudard, c'est le sujet de votre livre que vous publiez à la Table Ronde, « Ce que je sais d'Alphonse ».Mais il y a l'écriture des précédents romans, l'écriture des pièces de théâtre, vous avez vous-même été comédienne. Lorsque vous vous retournez, si tant est que le fassiez, lorsque vous pensez à toutes ces belles choses que vous avez vécues, c'est quoi l'image qui en ressort ?

Laurence Jyl (Ce que je sais d'Alphonse)
Une belle image ? Je suis à la fois contente, et effrayée d'avoir fait autant de choses, parce que je me dis « Mon Dieu » ; ça veut dire que le temps est passé.

Philippe Chauveau(WebTvCulture)
Plusieurs vies en une vie ?

Laurence Jyl(Ce que je sais d'Alphonse)
Plusieurs vies en une vie. Néanmoins, c'est quand même un fil qu'est ce métier d'écriture.

Philippe Chauveau(WebTvCulture)
Justement, on plante le décor. Vous avez toujours vécu entre les planches, le rideau rouge ; votre père, lui-même, était auteur dramatique, écrivait de nombreuses pièces, des scénarii également.

Laurence Jyl(Ce que je sais d'Alphonse)
Il s'appelait Yves Jamiaque, c'était un superbe auteur dramatique. Effectivement, je suis, comme on dit, une enfant de la balle, puisque j'ai vécu les difficultés autant que les joies e ce métier. Tout ça, effectivement fait que c'était une vie d'enfant très intéressante.

Philippe Chauveau(WebTvCulture)
Alors, instinctivement, grâce à votre père, et aux amis de votre père, vous avez eu cette envie de monter sur les planches ?

Laurence Jyl(Ce que je sais d'Alphonse)
Bien, c'était forcément l'envie. Sans être dans le sérail, on souvent envie de monter sur les planches, et à plus forte raison quand on y est. Mais ce n'était pas si simple. Mon père était totalement contre ça ; il pensait, à juste titre, que c'était un métier très difficile, avec une concurrence on ne peut plus grande et parfois déloyale. Et puis, fallait-il encore que j'ai le talent pour le faire, et ça c'était encore un autre problème.

Philippe Chauveau(WebTvCulture)
Alors, depuis cette période, vous alternez l'écriture de romans, et de pièces ?

Laurence Jyl(Ce que je sais d'Alphonse)
J'ai commencé par le roman en 1978, avec « Le mari de maman ». J'ai commencé par l'écriture parce que le théâtre, dans la famille était à mon père. Donc l'idée ne me venait pas d'écrire pour le théâtre parce que c'était lui le dramaturge. Comme j'avais quand même envie d'écrire, et que je suis tombée folle amoureuse d'un livre de Geneviève Dormann, « Le bateau du courrier », et que ce livre me disait que je pouvais écrire dans la simplicité comme elle le faisait, je me suis lancée. Et, bingo, ça a fonctionné.

Philippe Chauveau(WebTvCulture)
Puis l'écriture théâtrale, ce n'est pas du tout la même chose ?

Laurence Jyl(Ce que je sais d'Alphonse)
Aucun rapport. Les deux sont vraiment intéressants, mais différemment. On est tout seul devant l'écriture du livre, on n'est pas derrière chaque lecteur pour en savoir les réactions. Au théâtre, en revanche , on a ça. On va dans la salle, on entend le public, alors ça fonctionne ou pas. L'idéal, c'est de faire les deux. On est tranquille dan son coin, on écrit son livre. Et puis tout d'un coup, on a besoin d'air, on a besoin des gens, on a besoin de rencontrer des collaborateurs, et alors là, au théâtre on est servi.

Philippe Chauveau(WebTvCulture)
Au théâtre, votre spécialité, c'est « le boulevard » au sens noble du terme ? Vous avez fait jouer Pierre Doris, Jackie Sardou, Marthe Mercadier, Claude Gensac. Et ça continue cette aventure du théâtre, vous êtes régulièrement à l'affiche.

Laurence Jyl(Ce que je sais d'Alphonse)
Oui, et avec grand bonheur, bien que ce soit de plus en plus difficile ; ça c'est quelque chose évidemment qu'on n'a pas avec l'écriture du roman, et tout d'un coup, on écrit, c'est dans la bouche de personnages. Et quand ce sont des comédiens formidables, c'est encore plus extraordinaire. Et on devient spectateur de ses propres écrits.

Philippe Chauveau(WebTvCulture)
Est-ce qu'il y aurait un mot pour qualifier ce que vous êtes, ce que vous vivez, ce que vous offrez ?

Laurence Jyl(Ce que je sais d'Alphonse)
Le mot, c'est heureuse de vivre. Je profite vraiment de la vie, de chaque instant, ça je sais faire. Et je profite de la même façon des gens que j'aime, au jour le jour, et en ne laissant jamais passer le moindre petit moment qui est agréable ; ça peut être rien du tout. Quand j'était jeune, je trouvais déjà formidable d'aller dans une pharmacie pour acheter du dentifrice parce que je me disais, il y en a qui viennent avec leur liste de médicaments, qui ont certainement une vie terrible, une santé difficile, et moi je fais la queue pour un dentifrice, c'est le bonheur ça. C'est vous dire à quel point je savoure chaque petit instant.

Philippe Chauveau(WebTvCulture)
Merci de nous avoir fait partager votre enthousiasme. Laurence Jyl, votre nouveau titre, c'est le 15eme, »Ce que je sais d'Alphonse », aux Éditions de la Table Ronde.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Touche à tout, amoureuse de la vie, Laurence Jyl évolue depuis son enfance dans le milieu du théâtre, puisqu'elle est la fille d'Yves Jamiaque, auteur dramatique bien connu du monde des planches. Mais Laurence Jyl vit également par l'écriture avec une quinzaine de livres à son actif dont Le mari de maman en 1978, Un cœur en Irlande et plus récemment Le coût de la panne en 2009. Côté théâtre, si elle-même fut comédienne, elle écrit aussi des pièces qui sont des succès du boulevard comme Les voisins du dessus, en 1986,...Ce que je sais d'Alphonse de Laurence Jyl - Présentation - Suite
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    Philippe Chauveau(WebTvCulture) Laurence Jyl, merci beaucoup de nous recevoir, chez vous, à Paris, dans ce 13ème arrondissement auquel vous êtes très attachée. Un nouveau livre, le 15eme, aux éditions de la Table Ronde, « ce que je sais d'Alphonse ». Outre vos pièces de théâtre, vos précédents ouvrages étaient des romans, « Le coût de la panne », « Le mari de maman ». Là cette fois-ci, c'est autobiographique, puisque vous racontez votre histoire d'amour avec Alphonse Boudard, que vous avez rencontré alors que vous...Ce que je sais d'Alphonse de Laurence Jyl - Le livre - Suite