Romain Sardou

Romain Sardou

America, la main rouge

Portrait 3'52

Bonjour Romain Sardou. Merci d'être avec nous à l'occasion de la sortie chez XO de America avec le deuxième volet de cette trilogie, ça s'appelle « La Main rouge », on va y revenir bien sûr.
L'écriture, comment est elle arrivée dans votre vie parce que, lorsque l'on prononce votre nom, Sardou, on pense à la chanson, au théâtre, on pense aussi pourquoi pas au cinéma avec votre grand-mère notamment. Pourquoi l'écriture dans la famille Sardou ?
Moi ça m'est venu par la lecture en fait, j'étais un enfant liseur boulimique. Vers 11-12 ans, j'ai commencé à lire vraiment de manière assez vorace. Il y a un dicton que j'aime beaucoup qui dit : «Ecrire, c'est lire deux fois».
Et en fait je pense que je suis venu, il y a beaucoup d'exemples similaires aux miens, je pense que je suis venu à l'envie d'écrire par ma folie de lire. Pour moi, l'écriture est une lecture sublimée
et c'est pas anodin d'ailleurs parce que les livres que j'écris aujourd'hui sont vraiment extrêmement liés aux lectures qui m'ont fascinées adolescent, que ce soit les romans d'aventure du XIXeme, que ce soit Walter Scott, Dumas et tout ça.
Si je fais ce type de roman aujourd'hui, c'est aussi parce que c'est ce type de romans que j'aimais lire quand j'étais enfant. Et l'écriture est venue comme un espèce de rajout à ce goût de lire.
Chez vous il y avait une bibliothèque conséquente ?
Ah oui oui oui. J'ai deux parents qui sont aussi de grands lecteurs. Moi c'est pas mes parents qui m'ont mis un livre dans les mains, c'est qu'il y en avait beaucoup à la maison
et qu'un jour je suis tombé sur le bon qui m'a fait le déclic et c'était parti. Voilà, c'est comme ça que je me suis construit.
Avant vos premiers romans, vos premières tentatives d'écriture, vous vous en souvenez ? Vous aviez quel âge ?
J'ai commencé sérieusement vers 13 ans mais à l'époque je voulais écrire pour le théâtre. Ma fascination d'auteur était pour le théâtre, je voulais être auteur dramatique.
Je me suis accroché à ce désir pendant plusieurs années sans jamais arrivé à faire ce que je voulais, c'est à dire que mes pièces étaient trop longues, y'avait trop de personnages ou trop de changements de décors.
Enfin, je ne rentrais pas dans le cadre, dans les limites obligatoire du théâtre. C'est vers 23-24 ans que j'ai commencé à comprendre que j'aimais beaucoup le théâtre mais que ça voulait pas dire pour autant que j'étais fait pour le théâtre.
Mon premier roman c'est tout simplement l'histoire de deux pièces de théâtre que je n'arrivais pas à écrire, que j'ai rapproché et ça a donné une histoire générale et ça a donné «Pardonnez nos offenses» qui était mon premier roman.
Lorsque l'on porte un nom comme le vôtre, est ce que c'est difficile de vous faire un prénom ?
Est ce que lorsque vous avez sorti votre premier roman, vous vous êtes dit on m'attend par rapport à mon nom ? Est ce que je vais réussir à faire mes preuves ? Ou vous avez réussi à faire abstraction ?
On fait pas abstraction, ce serait idiot de faire abstraction, ça fait partie je ne vais donc pas ni le renier ni le faire comme si c'était pas le cas mais moi ça m'a beaucoup aidé.
C'est évident que lorsque j'ai sorti mon premier roman, il a généré de par mon nom une curiosité qui n'aurait jamais été celle là si j'avais été un total inconnu, donc ça aide beaucoup. Ce qui est difficile quand on écrit un premier livre c'est de se faire connaître.
C'est de dire voila ce livre existe, il est peut être pour vous. Il y a pleins de gens qui écrivent et qui, malheureusement, sont victimes de leur anonymat, en tout cas au début. Moi j'ai pas eu ce problème donc je ne vais pas m'en plaindre, ça m'a donné une chance énorme.
Quel est le compliment qui vous a le plus touché de la part de vos lecteurs que vous croisez en librairie ou sur les salons que vous fréquentez ?
Moi j'en ai un qui m'a touché énormément. Je l'ai reçu par la lettre. C'est un jeune homme de St Etienne et qui m'envoie une lettre et qui me dit voilà moi j'aime pas du tout lire, je lis jamais mais ma copine a lu votre livre «Pardonnez nos offenses» et me dit c'est bien.
Donc j'ai commencé à le lire et j'ai trouvé ça très bien, donc je suis allé voir mon libraire et je lui dit qu'est ce que vous avez dans le même genre ? Alors le libraire qui a très bien fait son travail lui dit écoutez prenez par exemple «Les Rois Maudits» de Maurice Druon
alors j'ai lu «Les Rois Maudits», j'ai adoré et je suis retourné voir le libraire et je lui dit mais alors qu'est ce que je lis après ? Il m'a donné «La Reine Margot» d'Alexandre Dumas. Alors voilà, moi me dire, qu'avec mon petit livre,
de fil en aiguille j'ai amené ce petit gamin qui lisait rien du tout à lire «La Reine Margot» d'Alexandre Dumas, c'est le plus beau compliment qu'on puisse me faire. Moi je lis pour donner envie de lire, j'écris pour donner envie de lire pardon.
Romain Sardou, votre actualité, c'est donc le deuxième volet d'America, ça s'appelle «La Main rouge» et c'est aux éditions XO.

Philippe Chauveau :

Bonjour Romain Sardou. Merci d'être avec nous à l'occasion de la sortie chez XO de America avec le deuxième volet de cette trilogie, ça s'appelle "La Main rouge", on va y revenir bien sûr. L'écriture, comment est elle arrivée dans votre vie parce que, lorsque l'on prononce votre nom, Sardou, on pense à la chanson, au théâtre, on pense aussi pourquoi pas au cinéma avec votre grand-mère notamment. Pourquoi l'écriture dans la famille Sardou ?

Romain Sardou :

Moi ça m'est venu par la lecture en fait, j'étais un enfant liseur boulimique. Vers 11-12 ans, j'ai commencé à lire vraiment de manière assez vorace. Il y a un dicton que j'aime beaucoup qui dit : "Ecrire, c'est lire deux fois". Et en fait je pense que je suis venu, il y a beaucoup d'exemples similaires aux miens, je pense que je suis venu à l'envie d'écrire par ma folie de lire. Pour moi, l'écriture est une lecture sublimée et c'est pas anodin d'ailleurs parce que les livres que j'écris aujourd'hui sont vraiment extrêmement liés aux lectures qui m'ont fascinées adolescent, que ce soit les romans d'aventure du XIXeme, que ce soit Walter Scott, Dumas et tout ça. Si je fais ce type de roman aujourd'hui, c'est aussi parce que c'est ce type de romans que j'aimais lire quand j'étais enfant. Et l'écriture est venue comme un espèce de rajout à ce goût de lire.

Philippe Chauveau :

Chez vous il y avait une bibliothèque conséquente ?

Romain Sardou :

Ah oui oui oui. J'ai deux parents qui sont aussi de grands lecteurs. Moi c'est pas mes parents qui m'ont mis un livre dans les mains, c'est qu'il y en avait beaucoup à la maison et qu'un jour je suis tombé sur le bon qui m'a fait le déclic et c'était parti. Voilà, c'est comme ça que je me suis construit.

Philippe Chauveau :

Avant vos premiers romans, vos premières tentatives d'écriture, vous vous en souvenez ? Vous aviez quel âge ?

Romain Sardou :

J'ai commencé sérieusement vers 13 ans mais à l'époque je voulais écrire pour le théâtre. Ma fascination d'auteur était pour le théâtre, je voulais être auteur dramatique. Je me suis accroché à ce désir pendant plusieurs années sans jamais arrivé à faire ce que je voulais, c'est à dire que mes pièces étaient trop longues, y'avait trop de personnages ou trop de changements de décors. Enfin, je ne rentrais pas dans le cadre, dans les limites obligatoire du théâtre. C'est vers 23-24 ans que j'ai commencé à comprendre que j'aimais beaucoup le théâtre mais que ça voulait pas dire pour autant que j'étais fait pour le théâtre. Mon premier roman c'est tout simplement l'histoire de deux pièces de théâtre que je n'arrivais pas à écrire, que j'ai rapproché et ça a donné une histoire générale et ça a donné "Pardonnez nos offenses" qui était mon premier roman.

Philippe Chauveau :

Lorsque l'on porte un nom comme le vôtre, est ce que c'est difficile de vous faire un prénom ? Est ce que lorsque vous avez sorti votre premier roman, vous vous êtes dit on m'attend par rapport à mon nom ? Est ce que je vais réussir à faire mes preuves ? Ou vous avez réussi à faire abstraction ?

Romain Sardou :

On fait pas abstraction, ce serait idiot de faire abstraction, ça fait partie je ne vais donc pas ni le renier ni le faire comme si c'était pas le cas mais moi ça m'a beaucoup aidé. C'est évident que lorsque j'ai sorti mon premier roman, il a génèré de par mon nom une curiosité qui n'aurait jamais été celle là si j'avais été un total inconnu, donc ça aide beaucoup. Ce qui est difficile quand on écrit un premier livre c'est de se faire connaître. C'est de dire voila ce livre existe, il est peut être pour vous. Il y a pleins de gens qui écrivent et qui, malheureusement, sont victimes de leur anonymat, en tout cas au début. Moi j'ai pas eu ce problème donc je ne vais pas m'en plaindre, ça m'a donné une chance énorme.

Philippe Chauveau :

Quel est le compliment qui vous a le plus touché de la part de vos lecteurs que vous croisez en librairie ou sur les salons que vous fréquentez ?

Romain Sardou :

Moi j'en ai un qui m'a touché énormément. Je l'ai reçu par la lettre. C'est un jeune homme de St Etienne et qui m'envoie une lettre et qui me dit voilà moi j'aime pas du tout lire, je lis jamais mais ma copine a lu votre livre "Pardonnez nos offenses" et me dit c'est bien. Donc j'ai commencé à le lire et j'ai trouvé ça très bien, donc je suis allé voir mon libraire et je lui dit qu'est ce que vous avez dans le même genre ? Alors le libraire qui a très bien fait son travail lui dit écoutez prenez par exemple "Les Rois Maudits" de Maurice Druon alors j'ai lu "Les Rois Maudits", j'ai adoré et je suis retourné voir le libraire et je lui dit mais alors qu'est ce que je lis après ? Il m'a donné "La Reine Margot" d'Alexandre Dumas. Alors voilà, moi me dire, qu'avec mon petit livre, de fil en aiguille j'ai amené ce petit gamin qui lisait rien du tout à lire "La Reine Margot" d'Alexandre Dumas, c'est le plus beau compliment qu'on puisse me faire. Moi je lis pour donner envie de lire, j'écris pour donner envie de lire pardon.

Philippe Chauveau :

Romain Sardou, votre actualité, c'est donc le deuxième volet d'America, ça s'appelle "La Main rouge" et c'est aux éditions XO.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Sardou, un nom qui depuis des générations est associé au spectacle, à la scène, que ce soit par le théâtre ou la chanson. Désormais, Sardou est un patronyme lié également à l'écriture depuis Romain, fils de Michel, a démontré un réel talent de romancier. En une dizaine de titres, il a su se faire un prénom, fidélisant de nombreux lecteurs séduits par son style et l'originalité de ses histoires. En 2002, Romain Sardou publie « Pardonnez nos offenses », un thriller médiéval vendu à plus de 300 000 mille exemplaires...Rediffusion des escales littéraires en partenariat avec le Crédit Mutuel Océan de Romain Sardou - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau : Bonjour Romain Sardou. Merci d'être avec nous à l'occasion de la sortie chez XO de America avec le deuxième volet de cette trilogie, ça s'appelle "La Main rouge", on va y revenir bien sûr. L'écriture, comment est elle arrivée dans votre vie parce que, lorsque l'on prononce votre nom, Sardou, on pense à la chanson, au théâtre, on pense aussi pourquoi pas au cinéma avec votre grand-mère notamment. Pourquoi l'écriture dans la famille Sardou ?Romain Sardou : Moi ça m'est venu par la lecture en fait,...Rediffusion des escales littéraires en partenariat avec le Crédit Mutuel Océan de Romain Sardou - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau : Romain Sardou, "La Main rouge",  le deuxième tome de cette trilogie, de ce triptyque America aux éditions XO. Nous sommes en 1733 et nous allons suivre deux personnages, il y a Charles Bateman qui est un corsaire, un corsaire anglais et il y a Philip Muir qui lui, veut s'installer en Georgie. Où avez vous envie d'emmener vos lecteurs avec ce nouveau tome, qui peut se lire d'ailleurs même si on a pas lu le précédent, "La treizième colonie", il peut se lire séparément. Romain Sardou : C'est à dire que ces...Rediffusion des escales littéraires en partenariat avec le Crédit Mutuel Océan de Romain Sardou - Le livre - Suite
    Librairie Tome Dom Paris Frédéric LapeyreD'abord ce livre écrit par Romain Sardou est un livre d'aventure qui se passe aux Etats Unis au XVIIIeme siècle. De quoi ça parle, ça parle de deux héros qui vont se battre, l'un pour sa vie, l'autre pour une région. En fait c'est vraiment ce que sait faire Romain Sardou, c'est à dire prendre des faits exacts, historiques et là dessus les mâtiner avec des personnages et des aventures absolument incroyable. On est dans le style Romain Sardou quant il prend sa veine historique. En fait...Rediffusion des escales littéraires en partenariat avec le Crédit Mutuel Océan de Romain Sardou - L'avis du libraire - Suite