Sardou, un nom qui depuis des générations est associé au spectacle, à la scène, que ce soit par le théâtre ou la chanson. Désormais, Sardou est un patronyme lié également à l'écriture depuis Romain, fils de Michel, a démontré un réel talent de romancier. En une dizaine de titres, il a su se faire un prénom, fidélisant de nombreux lecteurs séduits par son style et l'originalité de ses histoires. En 2002, Romain Sardou publie « Pardonnez nos offenses », un thriller médiéval vendu à plus de 300 000 mille exemplaires...
Rediffusion des escales littéraires en partenariat avec le Crédit Mutuel Océan de Romain Sardou - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :
Bonjour Romain Sardou. Merci d'être avec nous à l'occasion de la sortie chez XO de America avec le deuxième volet de cette trilogie, ça s'appelle "La Main rouge", on va y revenir bien sûr. L'écriture, comment est elle arrivée dans votre vie parce que, lorsque l'on prononce votre nom, Sardou, on pense à la chanson, au théâtre, on pense aussi pourquoi pas au cinéma avec votre grand-mère notamment. Pourquoi l'écriture dans la famille Sardou ?Romain Sardou :
Moi ça m'est venu par la lecture en fait,...
Rediffusion des escales littéraires en partenariat avec le Crédit Mutuel Océan de Romain Sardou - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :
Romain Sardou, "La Main rouge", le deuxième tome de cette trilogie, de ce triptyque America aux éditions XO. Nous sommes en 1733 et nous allons suivre deux personnages, il y a Charles Bateman qui est un corsaire, un corsaire anglais et il y a Philip Muir qui lui, veut s'installer en Georgie. Où avez vous envie d'emmener vos lecteurs avec ce nouveau tome, qui peut se lire d'ailleurs même si on a pas lu le précédent, "La treizième colonie", il peut se lire séparément. Romain Sardou :
C'est à dire que ces...
Rediffusion des escales littéraires en partenariat avec le Crédit Mutuel Océan de Romain Sardou - Le livre - Suite
Librairie Tome Dom
Paris
Frédéric LapeyreD'abord ce livre écrit par Romain Sardou est un livre d'aventure qui se passe aux Etats Unis au XVIIIeme siècle. De quoi ça parle, ça parle de deux héros qui vont se battre, l'un pour sa vie, l'autre pour une région. En fait c'est vraiment ce que sait faire Romain Sardou, c'est à dire prendre des faits exacts, historiques et là dessus les mâtiner avec des personnages et des aventures absolument incroyable. On est dans le style Romain Sardou quant il prend sa veine historique. En fait...
Rediffusion des escales littéraires en partenariat avec le Crédit Mutuel Océan de Romain Sardou - L'avis du libraire - Suite
Romain Sardou
America, la main rouge
Présentation 1'29Sardou, un nom qui depuis des générations est associé au spectacle, à la scène, que ce soit par le théâtre ou la chanson. Désormais, Sardou est un patronyme lié également à l'écriture depuis Romain, fils de Michel, a démontré un réel talent de romancier.
En une dizaine de titres, il a su se faire un prénom, fidélisant de nombreux lecteurs séduits par son style et l'originalité de ses histoires. En 2002, Romain Sardou publie « Pardonnez nos offenses », un thriller médiéval vendu à plus de 300 000 mille exemplaires
et qui connaitra plusieurs suite, chacune inspirée d'une strophe de Notre-Père. Mais Romain Sardou a aussi fait le choix d'explorer d'autres univers, avec un roman philosophique, un thriller contemporain, un conte de Noël
et aujourd'hui il s'essaie avec succès à une grande fresque historique au coeur de l'Amérique naissante, « America », une fresque qui comptera trois tomes. Après « La treizième colonie », voici le deuxième volet de la trilogie « la main rouge ».
Nous sommes au milieu du 18e siècle, alors que les Anglais tentent de maintenir leur main-mise sur les terres d'outre-atlantique et que les pirates sillonnent les mers, les familles Muir et Bateman vont chacune à leur manière s'implanter dans ce nouveau monde.
Vrai roman d'aventure, passionnant de la première à la dernière page, avec des personnages fascinants, Romain Sardou, avec un souci de la réalité historique et une écriture très maîtrisée, fait naître sous nos yeux les Etats-unis d'Amérique.
« America : la main rouge » de Romain Sardou, aux éditions XO. Il est avec nous sur Web TV Culture.
Sardou, un nom qui depuis des générations est associé au spectacle, à la scène, que ce soit par le théâtre ou la chanson. Désormais, Sardou est un patronyme lié également à l'écriture depuis Romain, fils de Michel, a démontré un réel talent de romancier. En une dizaine de titres, il a su se faire un prénom, fidélisant de nombreux lecteurs séduits par son style et l'originalité de ses histoires. En 2002, Romain Sardou publie « Pardonnez nos offenses », un thriller médiéval vendu à plus de 300 000 mille exemplaires et qui connaitra plusieurs suite, chacune inspirée d'une strophe de Notre-Père. Mais Romain Sardou a aussi fait le choix d'explorer d'autres univers, avec un roman philosophique, un thriller contemporain, un conte de Noël et aujourd'hui il s'essaie avec succès à une grande fresque historique au coeur de l'Amérique naissante, « America », une fresque qui comptera trois tomes. Après « La treizième colonie », voici le deuxième volet de la trilogie « la main rouge ». Nous sommes au milieu du 18e siècle, alors que les Anglais tentent de maintenir leur main-mise sur les terres d'outre-atlantique et que les pirates sillonnent les mers, les familles Muir et Bateman vont chacune à leur manière s'implanter dans ce nouveau monde. Vrai roman d'aventure, passionnant de la première à la dernière page, avec des personnages fascinants, Romain Sardou, avec un souci de la réalité historique et une écriture très maîtrisée, fait naître sous nos yeux les Etats-unis d'Amérique. « America : la main rouge » de Romain Sardou, aux éditions XO. Il est avec nous sur Web TV Culture.
Romain Sardou
America, la main rouge
Portrait 3'52Bonjour Romain Sardou. Merci d'être avec nous à l'occasion de la sortie chez XO de America avec le deuxième volet de cette trilogie, ça s'appelle « La Main rouge », on va y revenir bien sûr.
L'écriture, comment est elle arrivée dans votre vie parce que, lorsque l'on prononce votre nom, Sardou, on pense à la chanson, au théâtre, on pense aussi pourquoi pas au cinéma avec votre grand-mère notamment. Pourquoi l'écriture dans la famille Sardou ?
Moi ça m'est venu par la lecture en fait, j'étais un enfant liseur boulimique. Vers 11-12 ans, j'ai commencé à lire vraiment de manière assez vorace. Il y a un dicton que j'aime beaucoup qui dit : «Ecrire, c'est lire deux fois».
Et en fait je pense que je suis venu, il y a beaucoup d'exemples similaires aux miens, je pense que je suis venu à l'envie d'écrire par ma folie de lire. Pour moi, l'écriture est une lecture sublimée
et c'est pas anodin d'ailleurs parce que les livres que j'écris aujourd'hui sont vraiment extrêmement liés aux lectures qui m'ont fascinées adolescent, que ce soit les romans d'aventure du XIXeme, que ce soit Walter Scott, Dumas et tout ça.
Si je fais ce type de roman aujourd'hui, c'est aussi parce que c'est ce type de romans que j'aimais lire quand j'étais enfant. Et l'écriture est venue comme un espèce de rajout à ce goût de lire.
Chez vous il y avait une bibliothèque conséquente ?
Ah oui oui oui. J'ai deux parents qui sont aussi de grands lecteurs. Moi c'est pas mes parents qui m'ont mis un livre dans les mains, c'est qu'il y en avait beaucoup à la maison
et qu'un jour je suis tombé sur le bon qui m'a fait le déclic et c'était parti. Voilà, c'est comme ça que je me suis construit.
Avant vos premiers romans, vos premières tentatives d'écriture, vous vous en souvenez ? Vous aviez quel âge ?
J'ai commencé sérieusement vers 13 ans mais à l'époque je voulais écrire pour le théâtre. Ma fascination d'auteur était pour le théâtre, je voulais être auteur dramatique.
Je me suis accroché à ce désir pendant plusieurs années sans jamais arrivé à faire ce que je voulais, c'est à dire que mes pièces étaient trop longues, y'avait trop de personnages ou trop de changements de décors.
Enfin, je ne rentrais pas dans le cadre, dans les limites obligatoire du théâtre. C'est vers 23-24 ans que j'ai commencé à comprendre que j'aimais beaucoup le théâtre mais que ça voulait pas dire pour autant que j'étais fait pour le théâtre.
Mon premier roman c'est tout simplement l'histoire de deux pièces de théâtre que je n'arrivais pas à écrire, que j'ai rapproché et ça a donné une histoire générale et ça a donné «Pardonnez nos offenses» qui était mon premier roman.
Lorsque l'on porte un nom comme le vôtre, est ce que c'est difficile de vous faire un prénom ?
Est ce que lorsque vous avez sorti votre premier roman, vous vous êtes dit on m'attend par rapport à mon nom ? Est ce que je vais réussir à faire mes preuves ? Ou vous avez réussi à faire abstraction ?
On fait pas abstraction, ce serait idiot de faire abstraction, ça fait partie je ne vais donc pas ni le renier ni le faire comme si c'était pas le cas mais moi ça m'a beaucoup aidé.
C'est évident que lorsque j'ai sorti mon premier roman, il a généré de par mon nom une curiosité qui n'aurait jamais été celle là si j'avais été un total inconnu, donc ça aide beaucoup. Ce qui est difficile quand on écrit un premier livre c'est de se faire connaître.
C'est de dire voila ce livre existe, il est peut être pour vous. Il y a pleins de gens qui écrivent et qui, malheureusement, sont victimes de leur anonymat, en tout cas au début. Moi j'ai pas eu ce problème donc je ne vais pas m'en plaindre, ça m'a donné une chance énorme.
Quel est le compliment qui vous a le plus touché de la part de vos lecteurs que vous croisez en librairie ou sur les salons que vous fréquentez ?
Moi j'en ai un qui m'a touché énormément. Je l'ai reçu par la lettre. C'est un jeune homme de St Etienne et qui m'envoie une lettre et qui me dit voilà moi j'aime pas du tout lire, je lis jamais mais ma copine a lu votre livre «Pardonnez nos offenses» et me dit c'est bien.
Donc j'ai commencé à le lire et j'ai trouvé ça très bien, donc je suis allé voir mon libraire et je lui dit qu'est ce que vous avez dans le même genre ? Alors le libraire qui a très bien fait son travail lui dit écoutez prenez par exemple «Les Rois Maudits» de Maurice Druon
alors j'ai lu «Les Rois Maudits», j'ai adoré et je suis retourné voir le libraire et je lui dit mais alors qu'est ce que je lis après ? Il m'a donné «La Reine Margot» d'Alexandre Dumas. Alors voilà, moi me dire, qu'avec mon petit livre,
de fil en aiguille j'ai amené ce petit gamin qui lisait rien du tout à lire «La Reine Margot» d'Alexandre Dumas, c'est le plus beau compliment qu'on puisse me faire. Moi je lis pour donner envie de lire, j'écris pour donner envie de lire pardon.
Romain Sardou, votre actualité, c'est donc le deuxième volet d'America, ça s'appelle «La Main rouge» et c'est aux éditions XO.
Philippe Chauveau :
Bonjour Romain Sardou. Merci d'être avec nous à l'occasion de la sortie chez XO de America avec le deuxième volet de cette trilogie, ça s'appelle "La Main rouge", on va y revenir bien sûr. L'écriture, comment est elle arrivée dans votre vie parce que, lorsque l'on prononce votre nom, Sardou, on pense à la chanson, au théâtre, on pense aussi pourquoi pas au cinéma avec votre grand-mère notamment. Pourquoi l'écriture dans la famille Sardou ?
Romain Sardou :
Moi ça m'est venu par la lecture en fait, j'étais un enfant liseur boulimique. Vers 11-12 ans, j'ai commencé à lire vraiment de manière assez vorace. Il y a un dicton que j'aime beaucoup qui dit : "Ecrire, c'est lire deux fois". Et en fait je pense que je suis venu, il y a beaucoup d'exemples similaires aux miens, je pense que je suis venu à l'envie d'écrire par ma folie de lire. Pour moi, l'écriture est une lecture sublimée et c'est pas anodin d'ailleurs parce que les livres que j'écris aujourd'hui sont vraiment extrêmement liés aux lectures qui m'ont fascinées adolescent, que ce soit les romans d'aventure du XIXeme, que ce soit Walter Scott, Dumas et tout ça. Si je fais ce type de roman aujourd'hui, c'est aussi parce que c'est ce type de romans que j'aimais lire quand j'étais enfant. Et l'écriture est venue comme un espèce de rajout à ce goût de lire.
Philippe Chauveau :
Chez vous il y avait une bibliothèque conséquente ?
Romain Sardou :
Ah oui oui oui. J'ai deux parents qui sont aussi de grands lecteurs. Moi c'est pas mes parents qui m'ont mis un livre dans les mains, c'est qu'il y en avait beaucoup à la maison et qu'un jour je suis tombé sur le bon qui m'a fait le déclic et c'était parti. Voilà, c'est comme ça que je me suis construit.
Philippe Chauveau :
Avant vos premiers romans, vos premières tentatives d'écriture, vous vous en souvenez ? Vous aviez quel âge ?
Romain Sardou :
J'ai commencé sérieusement vers 13 ans mais à l'époque je voulais écrire pour le théâtre. Ma fascination d'auteur était pour le théâtre, je voulais être auteur dramatique. Je me suis accroché à ce désir pendant plusieurs années sans jamais arrivé à faire ce que je voulais, c'est à dire que mes pièces étaient trop longues, y'avait trop de personnages ou trop de changements de décors. Enfin, je ne rentrais pas dans le cadre, dans les limites obligatoire du théâtre. C'est vers 23-24 ans que j'ai commencé à comprendre que j'aimais beaucoup le théâtre mais que ça voulait pas dire pour autant que j'étais fait pour le théâtre. Mon premier roman c'est tout simplement l'histoire de deux pièces de théâtre que je n'arrivais pas à écrire, que j'ai rapproché et ça a donné une histoire générale et ça a donné "Pardonnez nos offenses" qui était mon premier roman.
Philippe Chauveau :
Lorsque l'on porte un nom comme le vôtre, est ce que c'est difficile de vous faire un prénom ? Est ce que lorsque vous avez sorti votre premier roman, vous vous êtes dit on m'attend par rapport à mon nom ? Est ce que je vais réussir à faire mes preuves ? Ou vous avez réussi à faire abstraction ?
Romain Sardou :
On fait pas abstraction, ce serait idiot de faire abstraction, ça fait partie je ne vais donc pas ni le renier ni le faire comme si c'était pas le cas mais moi ça m'a beaucoup aidé. C'est évident que lorsque j'ai sorti mon premier roman, il a génèré de par mon nom une curiosité qui n'aurait jamais été celle là si j'avais été un total inconnu, donc ça aide beaucoup. Ce qui est difficile quand on écrit un premier livre c'est de se faire connaître. C'est de dire voila ce livre existe, il est peut être pour vous. Il y a pleins de gens qui écrivent et qui, malheureusement, sont victimes de leur anonymat, en tout cas au début. Moi j'ai pas eu ce problème donc je ne vais pas m'en plaindre, ça m'a donné une chance énorme.
Philippe Chauveau :
Quel est le compliment qui vous a le plus touché de la part de vos lecteurs que vous croisez en librairie ou sur les salons que vous fréquentez ?
Romain Sardou :
Moi j'en ai un qui m'a touché énormément. Je l'ai reçu par la lettre. C'est un jeune homme de St Etienne et qui m'envoie une lettre et qui me dit voilà moi j'aime pas du tout lire, je lis jamais mais ma copine a lu votre livre "Pardonnez nos offenses" et me dit c'est bien. Donc j'ai commencé à le lire et j'ai trouvé ça très bien, donc je suis allé voir mon libraire et je lui dit qu'est ce que vous avez dans le même genre ? Alors le libraire qui a très bien fait son travail lui dit écoutez prenez par exemple "Les Rois Maudits" de Maurice Druon alors j'ai lu "Les Rois Maudits", j'ai adoré et je suis retourné voir le libraire et je lui dit mais alors qu'est ce que je lis après ? Il m'a donné "La Reine Margot" d'Alexandre Dumas. Alors voilà, moi me dire, qu'avec mon petit livre, de fil en aiguille j'ai amené ce petit gamin qui lisait rien du tout à lire "La Reine Margot" d'Alexandre Dumas, c'est le plus beau compliment qu'on puisse me faire. Moi je lis pour donner envie de lire, j'écris pour donner envie de lire pardon.
Philippe Chauveau :
Romain Sardou, votre actualité, c'est donc le deuxième volet d'America, ça s'appelle "La Main rouge" et c'est aux éditions XO.
Romain Sardou
America, la main rouge
Le livre 4'02Romain Sardou, «La Main rouge», le deuxième tome de cette trilogie, de ce triptyque America aux éditions XO. Nous sommes en 1733 et nous allons suivre deux personnages,
il y a Charles Bateman qui est un corsaire, un corsaire anglais et il y a Philip Muir qui lui, veut s'installer en Georgie. Où avez vous envie d'emmener vos lecteurs avec ce nouveau tome,
qui peut se lire d'ailleurs même si on a pas lu le précédent, «La treizième colonie», il peut se lire séparément.
C'est à dire que ces deux personnages, Philip Muir et Charles Bateman racontent tous les deux moments très importants des colonies américaines,
en tout cas deux situations qu'il faut connaître si on veut savoir pourquoi et comment va se réaliser la Guerre d'Indépendance et le besoin de liberté de ces colonies anglaises.
Alors ce qu'on apprécie dans votre roman, non seulement il y a le rythme, c'est un vrai roman d'aventure, on se laisse embarquer par ces personnages que ce soit sur les flots ou dans cette nouvelle Amérique
mais il y a quand même une réalité historique. Vous avez fait beaucoup de recherches. Oglethorpe est un personnage authentique mais Bateman ou Muir sont aussi des personnages inspirés.
Oui voila ils sont souvent le croisement de personnages qui ont existes. On parlait de Bateman, quand il est corsaire il ressemble à tel corsaire qui s'appelait Henri Morgan qui a fini gouverneur de la Jamaïque.
Après quand il bascule, il est influencé par une famille de hollandais de l'époque. Je fais un melting pot comme ça pour créer des personnages qui sont vraisemblables dans l'époque. En revanche, hormis ces deux familles qui restent fictionnelles, tout le reste est vrai.
Les personnages féminins comptent énormément dans ce nouveau volet d'America «La Main rouge», il y a Rebecca, il y a Flora entre autres. Il y a Sally, la femme cachée. Cela a été difficile pour l'auteur que vous êtes de s'approprier des personnages féminins ?
Ah oui.
C'est un petit peu nouveau ça ?
Oui et c'est une des raisons qui fait que ce roman a été très long pour moi à écrire parce qu'effectivement les personnages féminins sont des personnages qui m'échappent assez facilement.
Dans les romans précédents j'avais évité de leur donner trop le premier rôle parce que je sentais que je tournais autour mais que j'avais tendance à les rendre un peu trop masculin ou qu'elle me ressemblait un peu trop pour être crédible.
Et là j'ai du doser. En fait j'ai écris un seul personnage qui est découpé en 3. Si on regarde bien, chaque facette des 3 femmes qui font ce roman sont en fait la même personne et c'était un challenge.
Oui en effet j'ai tourné autour longtemps avant d'être content de ces personnages.
Derrière l'histoire de votre trilogie, de votre triptyque America, c'est finalement la naissance des Etats Unis d'Amérique que vous avez envie de dépeindre. Qu'est ce qui vous fascine dans la naissance de cette nation ?
Ce qui me fascine, c'est l'actualité des personnes qui l'ont faite cette révolution. J'entends par là que vraiment, ce qui m'a frappé le plus, parce que l'avantage de cette époque, c'est qu'on a conservé énormément de journaux intimes, de mémoires, de rapport de l'époque.
Tout est extrêmement bien documenté donc quand on rentre dans cette histoire, on rentre vraiment dans le quotidien des gens. Et ces hommes et ces femmes, ces colons britanniques qui vont choisir la liberté nous ressemblent énormément.
Qu'est ce qui veulent ces gens ? Ils veulent être libres, pouvoir profiter du fruit de leur travail, ne pas être soumis à une autorité de par leur naissance et pouvoir transmettre quelque chose à leurs enfants quand ils vont mourir. C'est en gros ça.
Pour nous ça paraît d'une simplicité absolue, ça parait l'évidence. Sauf qu'au XVIIIeme siècle, il n'y a que cette petite tranche du monde qui pense comme ça. Tout le reste du monde c'est vous êtes là ou vous êtes né,
dans quelle famille vous êtes nées, ça détermine toute votre vie à venir. Le seul moment ou il y a cette idée de la liberté tel que nous l'entendons qui naît, c'est dans avec ces hommes là, à cette époque là et sur ces terres-là.
Cette trilogie America, vous la portez en vous depuis longtemps ? Ces personnages de Bateman, de Muir ?
Cela fait.. La première idée c'était il y a 7 ans. J'ai commencé à me dire il y a peut être quelque chose à voir quand j'ai découvert cette histoire de la Georgie. Oui ça fait 7 ans que je suis sur cette histoire.
Merci beaucoup Romain Sardou. «La Main rouge» c'est le deuxième volet d'America avec un épilogue tout à fait surprenant mais on ne va rien dévoiler, en tout cas on passe un très très bon moment,
c'est un grand roman d'aventure mais c'est aussi un grand roman historique, c'est aux éditions XO. «La Main rouge» deuxième tome d'America par Romain Sardou.
Philippe Chauveau :
Romain Sardou, "La Main rouge", le deuxième tome de cette trilogie, de ce triptyque America aux éditions XO. Nous sommes en 1733 et nous allons suivre deux personnages, il y a Charles Bateman qui est un corsaire, un corsaire anglais et il y a Philip Muir qui lui, veut s'installer en Georgie. Où avez vous envie d'emmener vos lecteurs avec ce nouveau tome, qui peut se lire d'ailleurs même si on a pas lu le précédent, "La treizième colonie", il peut se lire séparément.
Romain Sardou :
C'est à dire que ces deux personnages, Philip Muir et Charles Bateman racontent tous les deux moments très importants des colonies américaines, en tout cas deux situations qu'il faut connaître si on veut savoir pourquoi et comment va se réaliser la Guerre d'Indépendance et le besoin de liberté de ces colonies anglaises.
Philippe Chauveau :
Alors ce qu'on apprécie dans votre roman, non seulement il y a le rythme, c'est un vrai roman d'aventure, on se laisse embraquer par ces personnages que ce soit sur les flots ou dans cette nouvelle Amérique mais il y a quand même une réalité historique. Vous avez fait beaucoup de recherches. Oglethorpe est un personnage authentique mais Bateman ou Muir sont aussi des personnages inspirés.
Romain Sardou :
Oui voila ils sont souvent le croisement de personnages qui ont existes. On parlait de Bateman, quand il est corsaire il ressemble à tel corsaire qui s'appelait Henri Morgan qui a fini gouverneur de la Jamaïque. Après quand il bascule, il est influencé par une famille de hollandais de l'époque. Je fais un melting pot comme ça pour créer des personnages qui sont vraisemblables dans l'époque. En revanche, hormis ces deux familles qui restent fictionnelles, tout le reste est vrai.
Philippe Chauveau :
Les personnages féminins comptent énormément dans ce nouveau volet d'America "La Main rouge", il y a Rebecca, il y a Flora entre autres. Il y a Sally, la femme cachée. Cela a été difficile pour l'auteur que vous êtes de s'approprier des personnages féminins ?
Romain Sardou :
Ah oui.
Philippe Chauveau :
C'est un petit peu nouveau ça ?
Romain Sardou : Oui et c'est une des raisons qui fait que ce roman a été très long pour moi à écrire parce qu'effectivement les personnages féminins sont des personnages qui m'échappent assez facilement. Dans les romans précédents j'avais évité de leur donner trop le premier rôle parce que je sentais que je tournais autour mais que j'avais tendance à les rendre un peu trop masculin ou qu'elle me ressemblait un peu trop pour être crédible. Et là j'ai du doser. En fait j'ai écris un seul personnage qui est découpé en 3. Si on regarde bien, chaque facette des 3 femmes qui font ce roman sont en fait la même personne et c'était un challenge. Oui en effet j'ai tourné autour longtemps avant d'être content de ces personnages.
Philippe Chauveau :
Derrière l'histoire de votre trilogie, de votre triptyque America, c'est finalement la naissance des Etats Unis d'Amérique que vous avez envie de dépeindre. Qu'est ce qui vous fascine dans la naissance de cette nation ?
Romain Sardou :
Ce qui me fascine, c'est l'actualité des personnes qui l'ont faite cette révolution. J'entends par là que vraiment, ce qui m'a frappé le plus, parce que l'avantage de cette époque, c'est qu'on a conservé énormément de journaux intimes, de mémoires, de rapport de l'époque. Tout est extrêmement bien documenté donc quand on rentre dans cette histoire, on rentre vraiment dans le quotidien des gens. Et ces hommes et ces femmes, ces colons britanniques qui vont choisir la liberté nous ressemble énormément. Qu'est ce qui veulent ces gens ? Ils veulent être libres, pouvoir profiter du fruit de leur travail, ne pas être soumis à une autorité de par leur naissance et pouvoir transmettre quelque chose à leurs enfants quand ils vont mourir. C'est en gros ça. Pour nous ça paraît d'une simplicité absolue, ça parait l'évidence. Sauf qu'au XVIIIeme siècle, il n'y a que cette petite tranche du monde qui pense comme ça. Tout le reste du monde c'est vous êtes là ou vous êtes nées, dans quelle famille vous êtes nées, ça détermine toute votre vie à venir. Le seul moment ou il y a cette idée de la liberté tel que nous l'entendons qui naît, c'est dans avec ces hommes là, à cette époque là et sur ces terres-là.
Philippe Chauveau :
Cette trilogie America, vous la portez en vous depuis longtemps ? Ces personnages de Bateman, de Muir ?
Romain Sardou :
Cela fait.. La première idée c'était il y a 7 ans. J'ai commencé à me dire il y a peut être quelque chose à voir quand j'ai découvert cette histoire de la Georgie. Oui ça fait 7 ans que je suis sur cette histoire.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Romain Sardou. "La Main rouge" c'est le deuxième volet d'America avec un épilogue tout à fait surprenant mais on ne va rien dévoiler, en tout cas on passe un très très bon moment, c'est un grand roman d'aventure mais c'est aussi un grand roman historique, c'est aux éditions XO. "La Main rouge" deuxième tome d'America par Romain Sardou.
Romain Sardou
America, la main rouge
L'avis du libraire 1'24D'abord ce livre écrit par Romain Sardou est un livre d'aventure qui se passe aux Etats Unis au XVIIIeme siècle. De quoi ça parle, ça parle de deux héros qui vont se battre, l'un pour sa vie, l'autre pour une région.
En fait c'est vraiment ce que sait faire Romain Sardou, c'est à dire prendre des faits exacts, historiques et là dessus les mâtiner avec des personnages et des aventures absolument incroyable. On est dans le style Romain Sardou quant il prend sa veine historique.
En fait on retrouve un peu le Romain Sardou de «Pardonnez nos offenses», on retrouve le Romain Sardou, le grand Romain Sardou de roman d'aventure. Mais bien sûr, on apprend pleins de choses, on voit comment on vivait aux Etats Unis,
comment était fait la conquête de l'Ouest, comment vivaient les gens et ça c'est vraiment passionnant, c'est l'intérêt souvent de lire un de ses livres comme il l'avait fait pour le Moyen-Age avec «Pardonnez nos offenses». On vit exactement la situation de l'époque.
C'est vraiment des livres pour se détendre, c'est vraiment des livres pour s'évader, c'est des livres qu'on a envie de prendre comme ça, je vais dire presque comme des policiers, je veux dire c'est pas des romans profonds, c'est vraiment un livre pour s'évader.
Librairie Tome Dom
Paris
Frédéric Lapeyre
D'abord ce livre écrit par Romain Sardou est un livre d'aventure qui se passe aux Etats Unis au XVIIIeme siècle. De quoi ça parle, ça parle de deux héros qui vont se battre, l'un pour sa vie, l'autre pour une région. En fait c'est vraiment ce que sait faire Romain Sardou, c'est à dire prendre des faits exacts, historiques et là dessus les mâtiner avec des personnages et des aventures absolument incroyable. On est dans le style Romain Sardou quant il prend sa veine historique. En fait on retrouve un peu le Romain Sardou de "Pardonnez nos offenses", on retrouve le Romain Sardou, le grand Romain Sardou de roman d'aventure. Mais bien sûr, on apprend pleins de choses, on voit comment on vivait aux Etats Unis, comment était fait la conquête de l'Ouest, comment vivaient les gens et ça c'est vraiment passionnant, c'est l'intérêt souvent de lire un de ses livres comme il l'avait fait pour le Moyen-Age avec "Pardonnez nos offenses". On vit exactement la situation de l'époque. C'est vraiment des livres pour se détendre, c'est vraiment des livres pour s'évader, c'est des livres qu'on a envie de prendre comme ça, je vais dire presque comme des policiers, je veux dire c'est pas des romans profonds, c'est vraiment un livre pour s'évader.