Nous sommes en Vendée, aux Sables d'Olonne précisément où s'élancera dans quelques jours le Vendée Globe. Depuis sa création en 1989, le Vendée Globe s'est imposé comme LA manifestation liée à la voile, c'est l'Everest de la mer en quelque sorte et pour cette édition 2012, parmi tous les concurrents qui vont prendre la mer, Kito de Pavant. Kito de Pavant qui se raconte dans un livre qui sort aux éditions Télémaque « Le plus grand navigateur de tout l'étang ». Tel un carnet de bord, Kito de Pavant nous parle de lui, de...
Le plus grand navigateur de tout l'étang de Kito Pavant (de) - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Bonjour Kito de Pavant. Merci de nous accueillir. Nous sommes aux Sables d'Olonne, sur votre bateau, à quelques jours maintenant du départ du Vendée Globe. Avant de parler de votre livre qui sort aux éditions Télémaque, dans quel état d'esprit êtes-vous à quelques jours de prendre la mer pour cette compétition ? Kito de Pavant :On est heureux d'être là, de préparer ça. C'est une grande aventure qui se prépare longtemps à l'avance et une fois qu'on est aux Sables d'Olonne, on est dans les starting blocks,...
Le plus grand navigateur de tout l'étang de Kito Pavant (de) - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :Kito de Pavant, « Le plus grand navigateur de tout l'étang ». Alors déjà, on voit que vous avez de l'humour, rien qu'au titre, c'est aux éditions Télémaque. Et c'est un titre dans lequel on plonge, le jeu de mot était facile aussi, avec beaucoup de bonheur, parce qu'on découvre un peu votre vie, votre parcours, votre amour de la mer., votre sens du partage. Qu'est ce qui vous donne envie, aujourd'hui, alors que vous préparez le Vendée Globe, de vous raconter dans un livre ?Kito de Pavant :Au départ, ce...
Le plus grand navigateur de tout l'étang de Kito Pavant (de) - Le livre - Suite
Kito de Pavant
Le plus grand navigateur de tout l'étang
Présentation 0'54Nous sommes en Vendée, aux Sables d'Olonne précisément où s'élancera dans quelques jours le Vendée Globe. Depuis sa création en 1989, le Vendée Globe s'est imposé comme LA manifestation liée à la voile,
c'est l'Everest de la mer en quelque sorte et pour cette édition 2012, parmi tous les concurrents qui vont prendre la mer, Kito de Pavant. Kito de Pavant qui se raconte dans un livre qui sort aux éditions Télémaque « Le plus grand navigateur de tout l'étang ».
Tel un carnet de bord, Kito de Pavant nous parle de lui, de son enfance en Dordogne puis en Camargue. Il nous emmène sur toutes les mers du monde. C'est un livre où il nous fait partager son amour, sa passion pour la voile et pour la mer,
« Le plus grand navigateur de tout l'étang » est publié aux éditions Télémaque. Et a quelques jours de partir sur les mers à bord de son bateau « Groupe Bel », Kito de Pavant nous reçoit pour Web TV Culture, ici, sur le port des Sables d'Olonne.
Nous sommes en Vendée, aux Sables d'Olonne précisément où s'élancera dans quelques jours le Vendée Globe. Depuis sa création en 1989, le Vendée Globe s'est imposé comme LA manifestation liée à la voile, c'est l'Everest de la mer en quelque sorte et pour cette édition 2012, parmi tous les concurrents qui vont prendre la mer, Kito de Pavant. Kito de Pavant qui se raconte dans un livre qui sort aux éditions Télémaque « Le plus grand navigateur de tout l'étang ». Tel un carnet de bord, Kito de Pavant nous parle de lui, de son enfance en Dordogne puis en Camargue. Il nous emmène sur toutes les mers du monde. C'est un livre où il nous fait partager son amour, sa passion pour la voile et pour la mer, « Le plus grand navigateur de tout l'étang » est publié aux éditions Télémaque. Et a quelques jours de partir sur les mers à bord de son bateau « Groupe Bel », Kito de Pavant nous reçoit pour Web TV Culture, ici, sur le port des Sables d'Olonne.
Kito de Pavant
Le plus grand navigateur de tout l'étang
Portrait 3'56Bonjour Kito de Pavant. Merci de nous accueillir. Nous sommes aux Sables d'Olonne, sur votre bateau, à quelques jours maintenant du départ du Vendée Globe.
Avant de parler de votre livre qui sort aux éditions Télémaque, dans quel état d'esprit êtes-vous à quelques jours de prendre la mer pour cette compétition ?
On est heureux d'être là, de préparer ça. C'est une grande aventure qui se prépare longtemps à l'avance et une fois qu'on est aux Sables d'Olonne, on est dans les starting blocks, on se prépare à vivre une aventure formidable et ce n'est que du plaisir d'être là.
Et c'est un travail d'équipe quand même ?
C'est un énorme travail d'équipe. Il y a une centaine d'artisans qui ont travaillé sur ce bateau pour fabriquer des tas de pièces, donc c'est une aventure avant l'aventure.
Au niveau humain, c'est très très riche et j'espère que tous ces gens là, tous ces artisans vont être récompensés au mois de janvier ou février.
Votre vie c'est aussi une grande aventure. Votre vie c'est la mer et pourtant à votre naissance rien ne vous prédestinait à vous retrouver sur les flots puisque vous n'êtes pas né au bord de la mer et puis c'était plutôt le cheval. Dans votre famille, on était passionné par les chevaux...
Je suis né en Dordogne, donc au milieu de la campagne, une belle campagne de France. Dans la famille, il y avait une passion qui était l'équitation, le cheval. On avait un club hippique qui était à quelques kilomètres de la maison et évidemment j'ai fait du cheval très jeune.
C'était ma passion, toute ma vie et quand j'avais dix-onze ans, jamais je n'aurai imaginé devenir marin.
Sauf qu'après vos parents ont décidé d'emmener la famille sur une terre où on pouvait concilier les deux, la voile et le cheval et puis la mer.
Il y avait aussi une autre raison, c'est que mon père avait d'autres passion. Il avait fait de la voile quand il était jeune et puis il s'était mis en tête de construire un petit bateau. Il avait mis son premier bateau à l'eau du côté de La Rochelle
et comme dans les années 1970 il y avait un énorme développement du Languedoc-Roussillon, un aménagement du territoire du sud, avec des marinas qui se créaient,
une nouvelle forme de vacance qui se mettait en place et mes parents se sont dit que ça allait être l'occasion de mêler à la fois le bateau et le cheval. Donc la Camargue paraissait l'endroit idéal pour lier ces deux activités.
Et aujourd'hui, lorsque vous partez comme ça sur les mers pour des compétitions, des courses, y-a-t-il dans votre sac des livres ? Est ce qu'il y a un bouquin qui va vous accompagner pendant ce Vendée Globe ?
Oui, mais je n'ai pas encore fait le choix. Il y a toujours des livres, parce qu'il y a quelques longueurs dans notre activité.
Quand on fait un tour du monde il y a beaucoup de choses à faire, mais il y a aussi des moments où il ne se passe pas grand-chose et c'est vrai que la lecture est un bon passe-temps.
Sur les mers, votre type de lecture c'est quoi ?
Je ne sais pas. Il y a plein de choses qui me tentent. Il y a des aventures, quelques biographies aussi intéressantes. Je suis plutôt polar effectivement. Là je suis en train de lire un truc sur les aventures de Marco Polo, c'est génial. Je sais pas. Je vais décider ça dans les derniers jours.
Qu'est ce que vous pensez de votre parcours de navigateur ?
A la fois très fier et conscient que j'ai une chance incroyable de vivre cette vie. J'ai tout largué, mes études et puis je suis parti à l'aventure, sur un bateau.
J'ai tout vécu chichement avec ce que je pouvais. Je suis très fier finalement à avoir réussi à vivre comme ça sans me préoccuper du lendemain.
Merci Kito de Pavant. On va vous souhaiter plein de choses pour ce Vendée Globe et puis votre actualité littéraire en parallèle, votre livre aux éditions Télémaque « Le plus grand navigateur de tout l'étang ».
Philippe Chauveau :
Bonjour Kito de Pavant. Merci de nous accueillir. Nous sommes aux Sables d'Olonne, sur votre bateau, à quelques jours maintenant du départ du Vendée Globe. Avant de parler de votre livre qui sort aux éditions Télémaque, dans quel état d'esprit êtes-vous à quelques jours de prendre la mer pour cette compétition ?
Kito de Pavant :
On est heureux d'être là, de préparer ça. C'est une grande aventure qui se prépare longtemps à l'avance et une fois qu'on est aux Sables d'Olonne, on est dans les starting blocks, on se prépare à vivre une aventure formidable et ce n'est que du plaisir d'être là.
Philippe Chauveau :
Et c'est un travail d'équipe quand même ?
Kito de Pavant :
C'est un énorme travail d'équipe. Il y a une centaine d'artisans qui ont travaillé sur ce bateau pour fabriquer des tas de pièces, donc c'est une aventure avant l'aventure. Au niveau humain, c'est très très riche et j'espère que tous ces gens là, tous ces artisans vont être récompensé au mois de janvier ou février.
Philippe Chauveau :
Votre vie c'est aussi une grande aventure. Votre vie c'est la mer et pourtant à votre naissance rien ne vous prédestinait à vous retrouver sur les flots puisque vous n'êtes pas né au bord de la mer et puis c'était plutôt le cheval. Dans votre famille, on était passionné par les chevaux...
Kito de Pavant :
Je suis né en Dordogne, donc au milieu de la campagne, une belle campagne de France. Dans la famille, il y avait une passion qui était l'équitation, le cheval. On avait un club hippique qui était à quelques kilomètres de la maison et évidemment j'ai fait du cheval très jeune. C'était ma passion, toute ma vie et quand j'avais dix-onze ans, jamais je n'aurai imaginé devenir marin.
Philippe Chauveau :
Sauf qu'après vos parents ont décidé d'emmener la famille sur une terre où on pouvait concilier les deux, la voile et le cheval et puis la mer.
Kito de Pavant :
Il y avait aussi une autre raison, c'est que mon père avait d'autres passion. Il avait fait de la voile quand il était jeune et puis il s'était mis en tête de construire un petit bateau. Il avait mis son premier bateau à l'eau du côté de La Rochelle et comme dans les années 1970 il y avait un énorme développement du Languedoc-Roussillon, un aménagement du territoire développement du sud, avec des marinas qui se créaient, une nouvelle forme de vacance qui se mettait en place et mes parents se sont dit que ça allait être l'occasion de mêler à la fois le bateau et le cheval. Donc la Camargue paraissait l'endroit idéal pour lier ces deux activités.
Philippe Chauveau :
Et aujourd'hui, lorsque vous partez comme ça sur les mers pour des compétitions, des courses, y-a-t-il dans votre sac des livres ? Est ce qu'il y a un bouquin qui va vous accompagner pendant ce Vendée Globe ?
Kito de Pavant :
Oui, mais je n'ai pas encore fait le choix. Il y a toujours des livres, parce qu'il y a quelques longueurs dans notre activité. Quand on fait un tour du monde il y a beaucoup de choses à faire, mais il y a aussi des moments où il ne se passe pas grand-chose et c'est vrai que la lecture est un bon passe-temps.
Philippe Chauveau :
Sur les mers, votre type de lecture c'est quoi ?
Kito de Pavant :
Je ne sais pas. Il y a plein de choses qui me tentent. Il y a des aventures, quelques biographies aussi intéressantes. Je suis plutôt polar effectivement. Là je suis en train de lire un truc sur les aventures de Marco Polo, c'est génial. Je sais pas. Je vais décider ça dans les derniers jours.
Philippe Chauveau :
Qu'est ce que vous pensez de votre parcours de navigateur ?
Kito de Pavant :
A la fois très fier et conscient que j'ai une chance incroyable de vivre cette vie. J'ai tout largué, mes études et puis je suis parti à l'aventure, sur un bateau. J'ai tout vécu chichement avec ce que je pouvais. Je suis très fier finalement à avoir réussi à vivre comme ça sans me préoccuper du lendemain.
Philippe Chauveau :
Merci Kito de Pavant. On va vous souhaiter plein de choses pour ce Vendée Globe et puis votre actualité littéraire en parallèle, votre livre aux éditions Télémanque « Le plus grand navigateur de tout l'étang ».
Kito de Pavant
Le plus grand navigateur de tout l'étang
Le livre 3'59Kito de Pavant, « Le plus grand navigateur de tout l'étang ». Alors déjà, on voit que vous avez de l'humour, rien qu'au titre, c'est aux éditions Télémaque. Et c'est un titre dans lequel on plonge, le jeu de mot était facile aussi, avec beaucoup de bonheur,
parce qu'on découvre un peu votre vie, votre parcours, votre amour de la mer., votre sens du partage. Qu'est ce qui vous donne envie, aujourd'hui, alors que vous préparez le Vendée Globe, de vous raconter dans un livre ?
Au départ, ce n'était pas l'envie d'écrire un livre, c'était juste de raconter des anecdotes que j'avais sur des cahiers. Le monde de la voile a beaucoup changé et quand je naviguais il y a vingt ans ou trente ans, on écrivait des journaux de bord. On le fait plus.
On devrait le faire, mais finalement l'informatique a un peu bouleversé nos habitudes et on ne fait plus ce genre de chose. J'ai fait énormément de convoyages à travers le monde,
donc d'amener des bateaux d'Europe jusqu'aux Antilles, jusqu'en Polynésie, en Asie, a Hong-Kong par exemple ou a Nouméa. Et donc on a du temps pur vivre des aventures et à cette époque là on écrivait tous les jours un petit truc.
On notait l'heure, la position du bateau et puis ce qu'il se passait. Sur ces périodes de navigation je me suis surpris à aimer écrire. Et il y a un an ou deux ans, je cherchais un de ses livres de bord que je voulais relire et je ne l'ai pas trouvé. Je me suis demandé où il était passé.
Il s'est égaré dans les déménagements divers et variés ou je l'ai prêté à quelqu'un qui me l'a pas rendu, bref, je ne l'ai pas retrouvé et ça m'a un peu agacé. Et je me suis dit que j'allais essayer de réfléchir et de le réécrire.
Lorsque vous allez prendre la mer dans quelques jours pour le Vendée Globe, est-ce qu'il y a justement ce carnet de bord ? Est-ce que vous allez écrire votre ressenti, vos impressions ? Ca peut servie à un autre ouvrage ?
Ce ne sera pas sur la même forme. En fait, c'est l'informatique qui bloque un peu. On a de l'informatique partout. On a des bateaux qui ne ressemblent pas aux bateaux d'il y a dix ans. On a des appareils partout. On a des téléphones satellites.
On a internet et on ne communique pas de la même façon. Donc j'ai pris l'habitude d'écrire tous les jours des petits mots très courts, quelques phrases qui sont reprises dans les communiqués de presse, par les gens qui suivent les aventures.
Il y a un petit réseau qui s'est créé autour de ça, donc il y a des tas d'amis qui ont les petits mots du matin ou de la nuit de Kito de Pavant sur son « Groupe Bel ». qui est en train de faire un convoyage simplement.
Sur le dernier convoyage qui m'a amené jusqu'ici j'écrivais tous les jours quelque chose. Ca n'a pas d'intérêt particulier, c'est juste les impressions du bord, du moment etc...
Même si aujourd'hui il y a les nouvelles technologies, écrire à bord c'est une coutume ancestrale. C'est important, quand on est seul en mer, quand il y a cette solitude face à l'immensité, de garder une sorte de contact avec la terre par l'écrit ?
Je me suis aperçu que j'étais incapable d'écrire à terre. A terre je suis pris par un tourbillon de tas de gens, de tas de choses et en mer je suis tranquille, je suis chez moi, dans un élément qui me convient et je pense que rester à la barre la nuit au milieu des étoiles,
il faut être un peu contemplatif et ces moments de plénitude qu'on a en mer favorise la réflexion et c'est super facile après d'écrire deux-trois mots, ce ne sont pas des pages, c'est super facile pour moi de faire ça et je le fais avec beaucoup de plaisir.
En tout cas, c'est un livre plein d'aventures et ça nous permet de mieux vous connaître, dans le quel on plonge avec bonheur. Merci Kito de Pavant pour ce bon moment et puis on vous souhaite plein de bonnes choses pour ce Vendée Globe dans quelques jours...
… Il va en falloir...
Je rappelle votre titre aux éditions Télémaque « Le plus grand navigateur de tout l'étang ».
Philippe Chauveau :
Kito de Pavant, « Le plus grand navigateur de tout l'étang ». Alors déjà, on voit que vous avez de l'humour, rien qu'au titre, c'est aux éditions Télémaque. Et c'est un titre dans lequel on plonge, le jeu de mot était facile aussi, avec beaucoup de bonheur, parce qu'on découvre un peu votre vie, votre parcours, votre amour de la mer., votre sens du partage. Qu'est ce qui vous donne envie, aujourd'hui, alors que vous préparez le Vendée Globe, de vous raconter dans un livre ?
Kito de Pavant :
Au départ, ce n'était pas l'envie d'écrire un livre, c'était juste de raconter des anecdotes que j'avais sur des cahiers. Le monde de la voile a beaucoup changé et quand je naviguais il y a vingt ans ou trente ans, on écrivait des journaux de bord. On le fait plus. On devrait le faire, mais finalement l'informatique a un peu bouleversé nos habitudes et on ne fait plus ce genre de chose. J'ai fait énormément de convoyages à travers le monde, donc d'amener des bateaux d'Europe jusqu'aux Antilles, jusqu'en Polynésie, en Asie, a Hong-Kong par exemple ou a Nouméa. Et donc on a du temps pur vivre des aventures et à cette époque là on écrivait tous les jours un petit truc. On notait l'heure, la position du bateau et puis ce qu'il se passait. Sur ces périodes de navigation je me suis surpris à aimer écrire. Et il y a un an ou deux ans, je cherchais un de ses livres de bord que je voulais relire et je ne l'ai pas trouvé. Je me suis demandé où il était passé. Il s'est égaré dans les déménagements divers et variés ou je l'ai prêté à quelqu'un qui me l'a pas rendu, bref, je ne l'ai pas retrouvé et ça m'a un peu agacé. Et je me suis dit que j'allais essayer de réfléchir et de le réécrire.
Philippe Chauveau :
Lorsque vous allez prendre la mer dans quelques jours pour le Vendée Globe, est-ce qu'il y a justement ce carnet de bord ? Est-ce que vous allez écrire votre ressenti, vos impressions ? Ca peut servie à un autre ouvrage ?
Kito de Pavant :
Ce ne sera pas sur la même forme. En fait, c'est l'informatique qui bloque un peu. On a de l'informatique partout. On a des bateaux qui ne ressemblent pas aux bateaux d'il y a dix ans. On a des appareils partout. On a des téléphones satellites. On a internet et on ne communique pas de la même façon. Donc j'ai pris l'habitude d'écrire tous les jours des petits mots très courts, quelques phrases qui sont reprises dans les communiqués de presse, par les gens qui suivent les aventures. Il y a un petit réseau qui s'est créé autour de ça, donc il y a des tas d'amis qui ont les petits mots du matin ou de la nuit de Kito de Pavant sur son « Groupe Bel ». qui est en train de faire un convoyage simplement. Sur le dernier convoyage qui m'a amené jusqu'ici j'écrivais tous les jours quelque chose. Ca n'a pas d'intérêt particulier, c'est juste les impressions du bord, du moment etc...
Philippe Chauveau :
Même si aujourd'hui il y a les nouvelles technologies, écrire à bord c'est une coutume ancestrale. C'est important, quand on est seul en mer, quand il y a cette solitude face à l'immensité, de garder une sorte de contact avec la terre par l'écrit ?
Kito de Pavant :
Je me suis aperçu que j'étais incapable d'écrire à terre. A terre je suis pris par un tourbillon de tas de gens, de tas de choses et en mer je suis tranquille, je suis chez moi, dans un élément qui me convient et je pense que rester à la barre la nuit au milieu des étoiles, il faut être un peu contemplatif et ces moments de plénitude qu'on a en mer favorise la réflexion et c'est super facile après d'écrire deux-trois mots, ce ne sont pas des pages, c'est super facile pour moi de faire ça et je le fais avec beaucoup de plaisir.
Philippe Chauveau :
En tout cas, c'est un livre plein d'aventures et ça nous permet de mieux vous connaître, dans le quel on plonge avec bonheur. Merci Kito de Pavant pour ce bon moment et puis on vous souhaite plein de bonnes choses pour ce Vendée Globe dans quelques jours...
Kito de Pavant :
… Il va en falloir...
Philippe Chauveau :
Je rappelle votre titre aux éditions Télémaque « Le plus grand navigateur de tout l'étang ».