Dans toute la litanie d'auteurs de polars voilà un nouveau nom à retenir, il s'appelle Olivier Norek et au fil des semaines son nouveau roman : « Code 93 » s'est imposé comme un succès de librairieet Olivier Norek maîtrise parfaitement son sujet puisqu'il est lui-même lieutenant de police dans la section enquêtes et recherche du SDJP en Seine Saint Denis .Dans « Code 93 » il nous parle de ce qu'il côtoie tout les jours ; le crime la violence, la drogue. Avec une grande maîtrise dans l'écriture, Olivier Norek nous entraîne...
Dans les brumes de Capelans d'Olivier Norek - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Bonjour Olivier Norek.Olivier Norek :Bonjour Philippe.Philippe Chauveau :Vous êtes un petit nouveau dans le monde de l'édition mais je crois que votre nom, on va apprendre à le connaître. Il sera de plus en plus présent dans le rayonnage des bibliothèques et des librairies. Votre premier titre, c'est un polar, « Code 93 » chez Michel Lafon. C'est un univers que vous connaissez bien puisque vous êtes vous-même policier mais on va revenir un peu sur votre parcours. Vous êtes né à Toulouse mais vous avez pas...
Dans les brumes de Capelans d'Olivier Norek - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :« Code 93 » votre premier roman, votre premier polar, vous êtes dont « Flic » on va dire ça comme ça, on va se mettre tout de suite dans l'ambiance.Qu'est-ce qui se cache derrière ce code 93 ? Alors c'est l'histoire d'un flic, c'est Victor Coste, il va être mêlé à des trafics, on est dans les banlieues, il y aussi les milieu de la politique et de la finance, bref une intrigue et des rebondissements, pourquoi le titre Code 93 ?Olivier Norek :Code 93 c'est sous ce code là que vont être cachés des...
Dans les brumes de Capelans d'Olivier Norek - Le livre - Suite
Jean-Charles Baudet-Plazolle : C'est un livre qui est très bien écrit parce que Olivier Norek nous disait, on l'a eu en signature, un an passé au SRPJ du 93, c'est pratiquement 10 ans passés en province. Nous, effectivement on a beaucoup aimé ce livre-là qui est un livre très bien construit, qui est un livre haletant. Beaucoup d'intrigue, en fait jusqu'à la fin le lecteur est complètement pris par ce livre-là. Dans la mesure où c'est un capitaine de police qui vit au quotidien les drames de la banlieue, il est évident que, de...
Dans les brumes de Capelans d'Olivier Norek - L'avis du libraire - Suite
Olivier Norek
Code 93
Présentation 1'05Dans toute la litanie d'auteurs de polars voilà un nouveau nom à retenir, il s'appelle Olivier Norek et au fil des semaines son nouveau roman : « Code 93 » s'est imposé comme un succès de librairie
et Olivier Norek maîtrise parfaitement son sujet puisqu'il est lui-même lieutenant de police dans la section enquêtes et recherche du SDJP en Seine Saint Denis .
Dans « Code 93 » il nous parle de ce qu'il côtoie tout les jours ; le crime la violence, la drogue. Avec une grande maîtrise dans l'écriture, Olivier Norek nous entraîne dans un suspens au cœur de l'univers de la finance et de la politique,
en donnant aussi la part belle aux personnages et à la complexité de leurs personnalité et de leurs relations.
Un toxico victime d'auto-combustion, un cadavre qui ne veut pas mourir, des lettres anonymes et un flic, Vincent Coste qui ressemble furieusement à son père littéraire Olivier Norek.
Voilà un bon polar et surtout un bon auteur à découvrir, « Code 93 » est publié chez Michel Lafon et Olivier Norek est avec nous sur Web tv Culture
Dans toute la litanie d'auteurs de polars voilà un nouveau nom à retenir, il s'appelle Olivier Norek et au fil des semaines son nouveau roman : « Code 93 » s'est imposé comme un succès de librairie
et Olivier Norek maîtrise parfaitement son sujet puisqu'il est lui-même lieutenant de police dans la section enquêtes et recherche du SDJP en Seine Saint Denis .
Dans « Code 93 » il nous parle de ce qu'il côtoie tout les jours ; le crime la violence, la drogue. Avec une grande maîtrise dans l'écriture, Olivier Norek nous entraîne dans un suspens au cœur de l'univers de la finance et de la politique,
en donnant aussi la part belle aux personnages et à la complexité de leurs personnalité et de leurs relations.
Un toxico victime d'auto-combustion, un cadavre qui ne veut pas mourir, des lettres anonymes et un flic, Vincent Coste qui ressemble furieusement à son père littéraire Olivier Norek.
Voilà un bon polar et surtout un bon auteur à découvrir, Olivier Norek. « Code 93 » est publié chez Michel Lafon et Olivier Norek est avec nous sur Web tv Culture
Olivier Norek
Code 93
Portrait 4'55Bonjour Olivier Norek.
Bonjour Philippe.
Vous êtes un petit nouveau dans le monde de l'édition mais je crois que votre nom, on va apprendre à le connaître. Il sera de plus en plus présent dans le rayonnage des bibliothèques et des librairies.
Votre premier titre, c'est un polar, « Code 93 » chez Michel Lafon. C'est un univers que vous connaissez bien puisque vous êtes vous-même policier mais on va revenir un peu sur votre parcours.
Vous êtes né à Toulouse mais vous avez pas mal bougé par vos parents qui étaient instituteurs. Est ce que le fait que vos parents soient instituteurs ça a peut être un peu influencé votre envie d'écriture ?
Alors en fait non, absolument pas parce que si je me souviens bien, j'ai eu 4,5 au bac français.
Félicitations !
Je vous remercie. Ce qui encourage ceux qui pensent que ça peut être perdu. Rien n'est jamais perdu.
Cela rassure.
Oui c'est rassurant. Non pas du tout, le goût de l'écriture est venu en fait presque par hasard. J'écrivais déjà des textes de chansons, j'écrivais déjà quelques nouvelles mais il n'y avait rien de réellement concret.
Puis un jour sur mon ordinateur, j'ai reçu un courrier internet d'un concours d'écriture. Assez particulièrement c'était auféminin.com, j'y vais pas spécialement mais bon. C'était mon ex qui y allait en fait et je recevais encore ses courriers.
Donc je fais ce concours. Je le gagne et je suis découvert par une chasseuse de têtes qui me dit qu'elle aimerait bien peaufiner mon style, travailler avec moi.
Puis pendant un mois on va avoir un échange comme ça où elle va me montrer les ficelles de l'écriture et puis après elle va me laisser tout seul. Je me suis mis à écrire « Code 93 » qui a été présenté à plusieurs maisons d'édition et Lafon a été séduit.
Alors parlons un peu de votre parcours professionnel avant l'écriture. Vous avez travaillé dans l'humanitaire avant d'intégrer la police, quels ont été vos choix ? Pourquoi avez eu envie de faire de l'humanitaire ? Pourquoi avoir eu envie d'entrer dans la police ?
En fait, moi je conçois un travail si il est dirigé vers les autres alors je ne dénigre absolument pas les autres emplois mais c'est vrai que j'ai besoin de servir à quelque chose pour me sentir bien.
C'était la raison des missions humanitaires mais voilà je ne départi pas la notion de générosité d'une notion d'égoïsme. Je sais très bien ce que je suis allé chercher là bas.
Je me dis que je vais aller aider les gens mais en fait ce que j'ai cherché en mission humanitaire c'était déjà à me trouver moi.
Pour la police c'est un peu la même chose, en s'ouvrant aux autres on se découvre et puis c'est une manière de se rendre utile et c'est une manière de remplir ses journées intelligemment. Moi c'est quelque chose qui m'est vraiment nécessaire.
Le métier de policier est un métier, j'imagine, difficile, sombre, violent. Est ce que l'écriture apporte à ce moment là une sorte d'apaisement alors que vous écrivez des romans policiers ?
Un apaisement pas nécessairement. J'ai une vision de la police qui n'est pas si sombre que ça. Vous vous voyez répression, moi je vois prévention.
Même quand on est sur des scènes d'homicides ou alors qu'on fait des auditions très longues et compliquées de victimes de viol parce que moi je travaille à la section enquêtes et recherches,
je suis spécialisé dans les agressions sexuelles et les enlèvements avec demande de rançon quand il y en dans le 93. Moi je fais toujours 3 pas en arrière et je prends un œil de caméra. C'est à dire que, comme je le dis dans le livre, c'est pas mes proches, c'est pas ma peine.
Cette peine si je la prends, je leur vole. Ce que je fais c'est que je fais toujours 3 pas en arrière et même si les situations sont dramatiques, même si elles sont horribles, je réussis toujours à me distancer de tout ça et j'arrive à rentrer à la maison plutôt calme.
« Code 93 » c'est votre premier roman, votre premier polar. J'imagine qu'il y a déjà beaucoup d'histoires dans votre tête. Comment envisagez vous l'avenir ?
Ecoutez, si ce bouquin marche, j'ai encore des centaines d'histoires à raconter parce que j'ai 14 ans de terrain en PJ ou en commissariat sur le 93 ou sur Paris, lieutenant et gardien de la paix. J'ai un peu touché à toutes les branches du métier, à tout les styles d'enquêtes.
Donc des histoires j'en ai encore des tonnes à raconter donc si ça marche pourquoi pas un deuxième et un troisième. Puis après si je réussis à gérer les deux, retourner à mon métier de policier et pouvoir réussir à mixer les deux
mais c'est assez compliqué parce que l'écriture ça prend beaucoup de temps et flic en PJ c'est une moyenne de 12 à 14 heures par jour donc j'ai préféré me mettre en disponibilité parce que je savais que j'allais bâclé l'un ou l'autre des jobs.
Et puis si ça marche pas écoutez, je retournerais au 36 quai des orfèvres, reprendre mon flingue, ma carte, mes menottes et j'essaierai de trouver une équipe de policier qui veuille bien accepter un flic qui s'est pris un jour pour un écrivain.
On vous souhaite que votre métier d'écrivain devienne le votre à part entière. Olivier Norek, ça s'appelle « Code 93 » et c'est aux éditions Michel Lafon.
Philippe Chauveau :
Bonjour Olivier Norek.
Olivier Norek :
Bonjour Philippe.
Philippe Chauveau :
Vous êtes un petit nouveau dans le monde de l'édition mais je crois que votre nom, on va apprendre à le connaître. Il sera de plus en plus présent dans le rayonnage des bibliothèques et des librairies. Votre premier titre, c'est un polar, « Code 93 » chez Michel Lafon. C'est un univers que vous connaissez bien puisque vous êtes vous-même policier mais on va revenir un peu sur votre parcours. Vous êtes né à Toulouse mais vous avez pas mal bougé par vos parents qui étaient instituteurs. Est ce que le fait que vos parents soient instituteurs ça a peut être un peu influencé votre écriture ?
Olivier Norek :
Alors en fait non, absolument pas parce que si je me souviens bien, j'ai eu 4,5 au bac français.
Philippe Chauveau :
Félicitations !
Olivier Norek :
Je vous remercie. Ce qui encourage ceux qui pensent que ça peut être perdu. Rien n'est jamais perdu.
Philippe Chauveau :
Cela rassure.
Olivier Norek : Oui c'est rassurant. Non pas du tout, le goût de l'écriture est venu en fait presque par hasard. J'écrivais déjà des textes de chansons, j'écrivais déjà quelques nouvelles mais il n'y avait rien de réellement concret. Puis un jour sur mon ordinateur, j'ai reçu un courrier internet d'un concours d'écriture. Assez particulièrement c'était auféminin.com, j'y vais pas spécialement mais bon. C'était mon ex qui y allait en fait et je recevais encore ses courriers. Donc je fais ce concours. Je le gagne et je suis découvert par une chasseuse de têtes qui me dit qu'elle aimerait bien peaufiner mon style avec moi. Puis pendant un mois on va avoir un échange comme ça où elle va me montrer les ficelles de l'écriture et puis après elle va me laisser tout seul. Je me suis mis à écrire « Code 93 » qui a été présenté à plusieurs maisons d'édition et Lafon a été séduit.
Philippe Chauveau : Alors parlons un peu de votre parcours professionnel avant l'écriture. Vous avez travaillé dans l'humanitaire avant d'intégrer la police, quels ont été vos choix ? Pourquoi avez eu envie de faire de l'humanitaire ? Pourquoi avoir eu envie d'entrer dans la police ?
Olivier Norek : En fait, moi je conçois un travail si il est dirigé vers les autres alors je ne dénigre absolument pas les autres emplois mais c'est vrai que j'ai besoin de servir à quelque chose pour me sentir bien. C'était la raison des missions humanitaires mais voilà je ne départi pas la notion de générosité d'une notion d'égoïsme. Je sais très bien ce que je suis allé chercher là bas. Je me dis que je vais aller aider les gens mais en fait ce que j'ai cherché en mission humanitaire c'était déjà à me trouver moi. Pour la police c'est un peu la même chose, en s'ouvrant aux autres on se découvre et puis c'est une manière de se rendre utile et c'est une manière de remplir ses journées intelligemment.
Moi c'est quelque chose qui m'est vraiment nécessaire.
Philippe Chauveau : Le métier de policier est un métier, j'imagine, difficile, sombre, violent. Est ce que l'écriture apporte à ce moment là une sorte d'apaisement alors que vous écrivez des romans policiers ?
Olivier Norek : Un apaisement pas nécessairement. J'ai une vision de la police qui n'est pas si sombre que ça. Vous vous voyez répression, moi je vois prévention. Même quand on est sur des scènes d'homicides ou alors qu'on fait des auditions très longues et compliquées de victimes de viol parce que moi je travaille à la section enquêtes et recherches, je suis spécialisé dans les agressions sexuelles et les enlèvements avec demande de rançon quand il y en dans le 93. Moi je fais toujours 3 pas en arrière et je prends un œil de caméra. C'est à dire que, comme je le dis dans le livre, c'est pas mes proches, c'est pas ma peine. Cette peine si je la prends, je leur vole. Ce que je fais c'est que je fais toujours 3 pas en arrière et même si les situations sont dramatiques, même si elles sont horribles, je réussis toujours à me distancer de tout ça et j'arrive à rentrer à la maison plutôt calme.
Philippe Chauveau : « Code 93 » c'est votre premier roman, votre premier polar. J'imagine qu'il y a déjà beaucoup d'histoires dans votre tête. Comment envisagez vous l'avenir ?
Olivier Norek : Ecoutez, si ce bouquin marche, j'ai encore des centaines d'histoires à raconter parce que j'ai 14 ans de terrain en PJ ou en commissariat sur le 93 ou sur Paris, lieutenant et gardien de la paix. J'ai un peu touché à toutes les branches du métier, à tout les styles d'enquêtes. Donc des histoires j'en ai encore des tonnes à raconter donc si ça marche pourquoi pas un deuxième et un troisième. Puis après si je réussis à gérer les deux, retourner à mon métier de policier et pouvoir réussir à mixer les deux mais c'est assez compliqué parce que l'écriture ça prend beaucoup de temps et flic en PJ c'est une moyenne de 12 à 14 heures par jour donc j'ai préféré me mettre en disponibilité parce que je savais que j'allais bâclé l'un ou l'autre des jobs. Et puis si ça marche pas écoutez, je retournerais au 36 quai des orfèvres, reprendre mon flingue, ma carte, mes menottes et j'essaierai de trouver une équipe de policier qui veuille bien accepter un flic qui s'est pris un jour pour un écrivain.
Philippe Chauveau : On vous souhaite que votre métier d'écrivain devienne le votre à part entière. Olivier Norek, ça s'appelle « Code 93 » et c'est aux éditions Michel Lafon.
Olivier Norek
Code 93
Le livre 4'45Olivier Norek, « Code 93 » votre premier roman, votre premier polar, vous êtes dont « Flic » on va dire ça comme ça, on va se mettre tout de suite dans l'ambiance.
Qu'est-ce qui se cache derrière ce code 93 ? Alors c'est l'histoire d'un flic, c'est Victor Coste, il va être mêlé à des trafics, on est dans les banlieues, il y aussi les milieux de la politique et de la finance, bref une intrigue et des rebondissements, pourquoi le titre « Code 93 » ?
Code 93 c'est sous ce code là que vont être cachés des procédures d'homicide, la hiérarchie va demander à une équipe de policiers de planquer justement des procédures d'homicide pour ce qu'on appelle ces fameuses divine statistiques.
Maintenant reste à savoir pourquoi ? Pourquoi aujourd'hui ça devient important ? Pourquoi maintenant on est obligé de le faire ? Et le lecteur va découvrir au fur et à mesure qu'il se cache bien autre choses que des procédures d'homicide sous ce Code 93.
Quelque chose qui touche non pas seulement au 93, mais presque à la France entière. Mon lectorat c'était généralement des flics, des avocats, des flics de tout bords, des stups, de la répression du banditisme, de la financière et ils m'ont dit
« On est un peu embêtés avec ton Code 93, parce que vu comment les choses se déroulent, on se demande si on ne va pas droit dans le mur et qu'on ne va pas justement se diriger vers un scénario qui serait quasiment identique à celui de ton livre. »
Donc voilà, c'est un scénario qui est inquiétant, mais c'est un scénario qui est plus que probable.
On démarre très fort puisque il y a un cadavre, mais qui en fait n'est pas vraiment un cadavre puisqu'un moment on va le voir renaître en quelque sorte...
C'est ça. Il va ressusciter tout simplement.
Ca commence vraiment très très fort et puis ça ne va pas s'arrêter. Beaucoup de rebondissements, beaucoup de suspense, d'intrigue comme nous l'avons déjà dit.
Mais il y a quand même quelques choses de remarquable dans votre polar Olivier Norek, c'est la psychologie des personnages, cette importance que vous donnez aux relations entre vos différents personnages, c'est quelque chose qu'on n'a pas l'habitude de voir dans un polar.
Alors effectivement un polar écrit par un policier, les préjugés ont la peau dure. On ne s'attendait pas à énormément de sensibilité et pourtant si vous me demandez,
moi je suis plus John Irving, donc des grandes sagas humaine avec une soixantaine de personnages tous avec leurs caractères avec leurs personnalités très forte, plus John Irving que Fred Vargas. Derrière ce polar il y a un personnage central très important, qui est Victor Coste.
Il y a aussi tous les seconds personnages, et je n'ai pas voulu qu'ils soient transparents ou invisibles, j'ai voulu qu'ils aient chacun une personnalité très prononcée.
Ce que j'ai fait pour avoir un peu toute cette équipe avec des personnages très puissants, j'ai écris une nouvelle sur chacun d'eux avant d'écrire le livre.
Ce qui fait que chacun des personnages a une nouvelle d'une vingtaine de pages et je sais comment ils réagissent, comment ils agissent et comment ils parlent.
Donc c'est des personnages que je connais déjà très bien avant même d'écrire le premier mot, c'est pour cela que l'on ressent vraiment leur présence. L'humanité pour moi est quelque chose de très très important.
Flic, je m'amuse toujours à dire que le quotidien du flic c'est le pire de l'homme, donc si on n'a pas ce concept d'équipe, si on n'a pas cette épaule, cette béquille qu'est l'équipe on est pas grand chose.
Le flic solitaire, qui résout l'enquête tout seul ou, comme dans les Vargas, que j'adore, je ne suis pas en train de critiquer Vargas loin de là , mais c'est vrai qu'Adamsberg sent généralement 200 pages avant tout le monde qui est l'assassin et pourquoi il a tout fait.
Nous, le lecteur, va suivre le flic et va avancer a la vitesse de l'enquête et va se planter avec le flic parce que moi c'est un flic humain donc il va se planter des tas de fois.
Il va avancer à la lenteur de la procédure judiciaire et il va, ou non, découvrir les raisons du code 93 et surtout l'assassin qui terrorise tout un département.
Dans « Code 93 », toute ressemblance avec des personnages ou des situations existant ou ayant existé etc.
C'est ça.
Ce sont des histoires que vous avez plus ou moins vécu, des personnages que vous avez plus ou moins côtoyés, que ce soit les dealers, les méchants, les collègues de travail pourquoi pas ?
La plupart des personnages sont réels. Après j'ai mélangé un caractère avec un physique ou alors deux ou trois caractères différents avec un ou deux physique. La plupart des personnages existent, les histoires elles-aussi existent
Après 14 ans de PJ et de commissariat sur le 93 et Paris, je n'ai pas eu vraiment besoin d'inventer énormément puisque des anecdotes et des histoires comme ça j'en ai des milliers qui se percutent dans ma tête. Il suffit de choisir les bonnes et j'en ai encore pas mal à raconter.
« Code 93 », Olivier Norek c'est votre premier polar, c'est un bon roman coup de poing, vous allez vous régaler et Olivier Norek est publié par Michel Lafon.
Philippe Chauveau :
« Code 93 » votre premier roman, votre premier polar, vous êtes dont « Flic » on va dire ça comme ça, on va se mettre tout de suite dans l'ambiance.
Qu'est-ce qui se cache derrière ce code 93 ? Alors c'est l'histoire d'un flic, c'est Victor Coste, il va être mêlé à des trafics, on est dans les banlieues, il y aussi les milieu de la politique et de la finance, bref une intrigue et des rebondissements, pourquoi le titre Code 93 ?
Olivier Norek :
Code 93 c'est sous ce code là que vont être cachés des procédures d'homicide, la hiérarchie va demander à une équipe de policiers de planquer justement des procédures d'homicide pour ce qu'on appelle ces fameuses divine statistiques.
Maintenant reste à savoir pourquoi ? Pourquoi aujourd'hui ça devient important ? Pourquoi maintenant on est obligé de le faire ? Et le lecteur va découvrir au fur et à mesure qu'il se cache bien autre choses que des procédures d'homicide sous ce Code 93.
Quelque chose qui touche non pas seulement au 93, mais presque à la France entière.
Mon lectorat c'était généralement des flics, des avocats, des flics de tout bords, des stups, de la répression du banditisme, ils m'ont dit « On est un peu embêtés avec ton Code 93, parce que vu comment les choses se déroulent, on se demande si on ne va pas droit dans le mur et qu'on ne va pas justement se diriger vers un scénario qui serait quasiment identique à celui de ton livre.
Donc voilà, c'est un scénario qui est inquiétant, mais c'est un scénario qui est plus que probable.
Philippe Chauveau :
On démarre très fort puisque il y a un cadavre, mais qui en fait n'est pas vraiment un cadavre puisqu'un moment on va le voir renaître en quelque sorte...
Olivier Norek :
C'est ça. Il va ressusciter tout simplement.
Philippe Chauveau :
Ca commence vraiment très très fort et puis ça ne va pas s'arrêter. Beaucoup de rebondissements, beaucoup de suspense, d'intrigue comme nous l'avons déjà dit.
Mais il y a quand même quelques choses de remarquable dans votre polar Olivier Norek, c'est la psychologie des personnages, cette importance que vous donnez aux relations entre vos différents personnages, c'est quelque chose qu'on n'a pas l'habitude de voir dans un polar.
Olivier Norek :
Alors effectivement un polar écrit par un policier, les préjugés ont la peau dure. On ne s'attendait pas à énormément de sensibilité et pourtant si vous me demandez, moi je suis plus John Irving, donc des grandes sagas humaine avec une soixantaine de personnages tous avec leurs caractères avec leurs personnalités très forte, plus John Irving que Fred Vargas.
Derrière ce polar il y a un personnage central très important, qui est Victor Coste.
Il y a aussi tous les seconds personnages, et je n'ai pas voulu qu'ils soient transparents ou invisibles, j'ai voulu qu'ils aient chacun une personnalité très prononcée.
Ce que j'ai fait pour avoir un peu toute cette équipe avec des personnages très puissants, j'ai écris une nouvelle sur chacun d'eux avant d'écrire le livre. Ce qui fait que chacun des personnages a une nouvelle d'une vingtaine de pages et je sais comment ils réagissent, comment ils agissent et comment ils parlent.
Donc c'est des personnages que je connais déjà très bien avant même d'écrire le premier mot, c'est pour cela que l'on ressent vraiment leur présence. L'humanité pour moi est quelque chose de très très important.
Flic, je m'amuse toujours à dire que le quotidien du flic c'est le pire de l'homme, donc si on n'a pas ce concept d'équipe, si on n'a pas cette épaule, cette béquille qu'est l'équipe on est pas grand chose. Le flic solitaire, qui résout l'enquête tout seul ou, comme dans les Vargas, que j'adore, je ne suis pas en train de critiquer Vargas loin de là , mais c'est vrai qu'Adamsberg sent généralement 200 pages avant tout le monde qui est l'assassin et pourquoi il a tout fait.
Nous, le lecteur, va suivre le flic et va avancer a la vitesse de l'enquête et va se planter avec le flic parce que moi c'est un flic humain donc il va se planter des tas de fois. Il va avancer à la lenteur de la procédure judiciaire et il va, ou non, découvrir les raisons du code 93 et surtout l'assassin qui terrorise tout un département.
Philippe Chauveau :
Dans « Code 93 », toute ressemblance avec des personnages ou des situations existant ou ayant existé etc.
Olivier Norek :
C'est ça.
Philippe Chauveau :
Ce sont des histoires que vous avez plus ou moins vécu, des personnages que vous avez plus ou moins côtoyés, que ce soit les dealers, les méchants, les collègues de travail pourquoi pas ?
Olivier Norek :
La plupart des personnages sont réels. Après j'ai mélangé un caractère avec un physique ou alors deux ou trois caractères différents avec un ou deux physique. La plupart des personnages existent, les histoires elles-aussi existent. Après 14 ans de PJ et de commissariat sur le 93 et Paris, je n'ai pas eu vraiment besoin d'inventer énormément puisque des anecdotes et des histoires comme ça j'en ai des milliers qui se percutent dans ma tête. Il suffit de choisir les bonnes et j'en ai encore pas mal à raconter.
Philippe Chauveau :
« Code 93 », Olivier Norek c'est votre premier polar, c'est un bon roman coup de poing, vous allez vous régaler et Olivier Norek est publié par Michel Lafon.
Olivier Norek
Code 93
L'avis du libraire 1'06C'est un livre qui est très bien écrit parce que Olivier Norek nous disait, on l'a eu en signature, un an passé au SRPJ du 93, c'est pratiquement 10 ans passés en province. Nous, effectivement on a beaucoup aimé ce livre là qui est un livre très bien construit, qui est un livre haletant.
Beaucoup d'intrigue, en fait jusqu'à la fin le lecteur est complètement pris par ce livre là. Dans la mesure où c'est un capitaine de police qui vit au quotidien les drames de la banlieue, il est évident que, de part la reconstitution mémorisée et par son expérience,
le lecteur est pris véritablement à 100 % dans ce livre là. C'est vraiment le livre, le thriller, le polar de l'été. Il faut y aller, faut pas hésiter, faut en prendre 10.
Jean-Charles Baudet-Plazolle : C'est un livre qui est très bien écrit parce que Olivier Norek nous disait, on l'a eu en signature, un an passé au SRPJ du 93, c'est pratiquement 10 ans passés en province. Nous, effectivement on a beaucoup aimé ce livre-là qui est un livre très bien construit, qui est un livre haletant. Beaucoup d'intrigue, en fait jusqu'à la fin le lecteur est complètement pris par ce livre-là. Dans la mesure où c'est un capitaine de police qui vit au quotidien les drames de la banlieue, il est évident que, de par la reconstitution mémorisée et par son expérience, le lecteur est pris véritablement à 100 % dans ce livre-là. C'est vraiment le livre, le thriller, le polar de l'été. Il faut y aller, faut pas hésiter, faut en prendre 10.