Sur Web TV Culture, rencontre avec une femme flamboyante et attachante, Valérie Bonnier. Mannequin, actrice, elle est aujourd'hui scénariste pour le cinéma et la télévision.
Mais le rêve secret de Valérie Bonnier, c'était l'écriture. C'est aujourd'hui chose faite avec une trilogie publiée aux éditions du Rocher.
Après Toutes les rousses ne sont pas des sorcières et Toutes les blondes ne sont pas des anges, voici le troisième tome, au Rocher toujours, Toutes les brunes ne sont pas des tigresses.
C'est au coeur de Montmartre,...
Toutes les brunes ne sont pas des tigresses de Valérie Bonnier - Présentation - Suite
Philippe Chauveau:
Bonjour Valérie Bonnier.
Valérie Bonnier :
Bonjour.
Philippe Chauveau :
Bienvenue sur Web Tv Culture. Toutes les brunes ne sont pas des tigresses , c'est aux éditions du Rocher. Un nouveau roman qui vient clore la trilogie dont on reparlera. Nous sommes ici à Montmartre, au coeur de Paris, plus précisément au musée Montmartre. Vous vivez à Montmartre, vous êtes montmartroise de coeur. Mais vos origines c'est plus la région Rhône-Alpes ?
Valérie Bonnier:
Oui j'ai été élevée à Lyon et dans toute...
Toutes les brunes ne sont pas des tigresses de Valérie Bonnier - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :
Valérie Bonnier, nous sommes ensemble ic,i au musée Montmartre, pour le troisième tome de votre trilogie. Alors, il y avait eu Toutes les rousses ne sont pas des sorcières , où nous avions fait connaissance avec Clarisse, ensuite Toutes les blondes ne sont pas des anges et là c'était Sidonie. Et puis aujourd'hui toujours aux éditions du Rocher, Toutes les brunes ne sont pas des tigresses, et on découvre un personnage fantasque, libre et indépendant, c'est Graziella. Comment est-il né ce personnage de...
Toutes les brunes ne sont pas des tigresses de Valérie Bonnier - Le livre - Suite
Michel LANORE
La Boîte à Lettres
8, avenue d'Argenteuil
92600 ASNIERES SUR SEINE
Valérie nous présente un livre, je le qualifierais comme étant un récit, est-ce que c'est un conte de fée? En tout cas c'est une histoire sans détour, c'est l'endroit du décor, ce n'est pas l'envers du décor. Ce qui est tout à fait remarquable chez Valérie, c'est que, à chaque fois que l'on veut aller derrière le décor, alors là on découvre un autre aspect de son livre. Alors son écriture, comme je le dis, c'est une écriture...
Toutes les brunes ne sont pas des tigresses de Valérie Bonnier - L'avis du libraire - Suite
Valérie Bonnier
Toutes les brunes ne sont pas des tigresses
Présentation 0'56Mais le rêve secret de Valérie Bonnier, c'était l'écriture. C'est aujourd'hui chose faite avec une trilogie publiée aux éditions du Rocher.
Après Toutes les rousses ne sont pas des sorcières et Toutes les blondes ne sont pas des anges, voici le troisième tome, au Rocher toujours, Toutes les brunes ne sont pas des tigresses.
C'est au coeur de Montmartre, là où elle vit, que Valérie Bonnier nous reçoit. C'est ici aussi que se déroule l'action de son nouveau roman Toutes les brunes ne sont pas des tigresses.
Une écriture nerveuse, des personnages d'aujourd'hui avec leurs fêlures, leurs tristesses mais aussi leur joie de vivre, leurs rêves et leurs envies. Des histoires de femmes dans lesquelles les hommes n'ont qu'à bien se tenir...
L'Angleterre avait Sophie Kinsella, la France a aujourd'hui Valérie Bonnier !
Valérie Bonnier est sur Web TV Culture.
Mais le rêve secret de Valérie Bonnier, c'était l'écriture. C'est aujourd'hui chose faite avec une trilogie publiée aux éditions du Rocher.
Après Toutes les rousses ne sont pas des sorcières et Toutes les blondes ne sont pas des anges, voici le troisième tome, au Rocher toujours, Toutes les brunes ne sont pas des tigresses.
C'est au coeur de Montmartre, là où elle vit, que Valérie Bonnier nous reçoit. C'est ici aussi que se déroule l'action de son nouveau roman Toutes les brunes ne sont pas des tigresses.
Une écriture nerveuse, des personnages d'aujourd'hui avec leurs fêlures, leurs tristesses mais aussi leur joie de vivre, leurs rêves et leurs envies. Des histoires de femmes dans lesquelles les hommes n'ont qu'à bien se tenir...
L'Angleterre avait Sophie Kinsella, la France a aujourd'hui Valérie Bonnier !
Valérie Bonnier est sur Web TV Culture.
Valérie Bonnier
Toutes les brunes ne sont pas des tigresses
Portrait 4'05Bonjour Valérie Bonnier.
Valérie Bonnier :
Bonjour.
Philippe Chauveau :
Bienvenue sur Web Tv Culture. Toutes les brunes ne sont pas des tigresses , c'est aux éditions du Rocher. Un nouveau roman qui vient clore la trilogie dont on reparlera. Nous sommes ici à Montmartre, au coeur de Paris, plus précisément au musée Montmartre. Vous vivez à Montmartre, vous êtes montmartroise de coeur. Mais vos origines c'est plus la région Rhône-Alpes ?
Valérie Bonnier:
Oui j'ai été élevée à Lyon et dans toute la région. J'étais très turbulente donc j'étais en pension dans tous les pensionnats de la région Rhône-Alpes: Grenoble, Voiron, la côte Saint-André… J'adore la montagne, fatalement, mais j'habite Montmartre depuis très très longtemps et je suis montmartroise de coeur, d'âme et d'esprit.
Philippe Chauveau:
Il y a eu la danse quand vous étiez plus petite, après vous avez été mannequin, actrice, aujourd'hui scénariste. Vous aimez bien finalement cet univers artistique?
Valérie Bonnier:
Je dois aimer l'aventure, le risque, la liberté. D'ailleurs, nous sommes à Montmartre, c'est la Commune libre de Montmartre, avec un musée, un président de la république. Je crois que cette liberté m'a toujours été chère parce que je suis assez indisciplinée et je dois aimer le risque dans la vie ou peut être ai-je peur de m'ennuyer, je ne sais pas.
Philippe Chauveau:
Le métier de comédienne est arrivé comment dans votre vie?
Valérie Bonnier:
C'est un peu particulier. Quand je suis arrivée à Paris, j'ai rencontré Jean-Laurent Cochet. J'ai suivi ses cours, ce qui m'a beaucoup appris pour écrire car il disséquait extrêmement bien les pièces de théâtre classiques et contemporaines. Donc j'ai un peu joué la comédie. Et grâce aussi à Jacques Roussin, que j'ai rencontré à la fin de sa vie, j'étais très jeune. Il m'a dit: « Pour être un bon auteur de théâtre, une bonne dialoguiste, il faut avoir soi-même joué la comédie ».
Philippe Chauveau:
Il y a eu l'écriture de scénario pour la radio, pour la télévision, pour le cinéma ; collaboration avec Lelouch, vous avez écrit pour des épisodes de « Maigret ». Plus récemment il y a eu « Terre Indigo » aussi. Comment travaille t'on un scénario? C'est complètement différent de l'écriture d'un roman?
Valérie Bonnier :
C'est surtout plus technique justement. Il ne faut pas oublier qu'un scénario en fait, c'est une étape de travail, ce n'est pas un film terminé. Alors que le roman, c'est pour ça que je crois que j'ai écrit trois romans en trois ans, c'est une liberté totale.
Philippe Chauveau:
Nous nous étions rencontrés il y a quelques temps déjà sur Web Tv Culture pour le premier tome, c'était Toutes les rousses ne sont pas des sorcières, et aujourd'hui on arrive au troisième Toutes les brunes ne sont pas des tigresses, ça veut dire que l'aventure a bien fonctionné, que les lecteurs, les lectrices sont au rendez-vous?
Valérie Bonnier:
Les lectrices ont été sensibles je pense à mon univers un peu d'insolence, elles se sont reconnues ou alors je les ai entrainées dans une sphère où elles avaient l'impression que tout était possible dans la vie. Je crois que c'est ça. Aussi bien des femmes plus âgées que des femmes plus jeunes.
Philippe Chauveau:
Un critique a dit que vos livres étaient un bon compromis entre L'accro du Shopping de Sophie Kinsella et Le Diable s'habille en Prada. Flatteur ou, au contraire, réducteur?
Valérie Bonnier:
Je vais être extrêmement prétentieuse, c'est du Valérie Bonnier!
Philippe Chauveau :
Est ce que vous êtes satisfaite? Vous avez réussi à franchir ce cap de l'écriture?
Valérie Bonnier :
Oui ça m'a fait plaisir de me prendre en charge, d'être totalement responsable de ce que j'écrivais. Et puis, je fais beaucoup de salons littéraires ; je suis invitée, ça me fait très plaisir parce que c'est une chose que je n'avais jamais vécue. Je rencontre d'une manière très intime des lectrices qui me suivent depuis le premier titre. Parfois elles sont beaucoup plus âgées que moi, parfois très jeunes. Je me sens investie d'une sorte de responsabilité. Ce rapport intime avec les lectrices, qui me font des confidences, qui m'envoient des mails, c'est irremplaçable, c'est extrêmement humain.
Philippe Chauveau :
Est ce que l'écriture rend heureux?
Valérie Bonnier :
Je ne pourrais pas me passer de l'écriture, c'est certain.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Valérie Bonnier. Ce nouveau roman qui vient clore la trilogie, Toutes les brunes ne sont pas des tigresses, c'est aux éditions du Rocher.
Bonjour Valérie Bonnier.
Valérie Bonnier :
Bonjour.
Philippe Chauveau :
Bienvenue sur Web Tv Culture. Toutes les brunes ne sont pas des tigresses , c'est aux éditions du Rocher. Un nouveau roman qui vient clore la trilogie dont on reparlera. Nous sommes ici à Montmartre, au coeur de Paris, plus précisément au musée Montmartre. Vous vivez à Montmartre, vous êtes montmartroise de coeur. Mais vos origines c'est plus la région Rhône-Alpes ?
Valérie Bonnier:
Oui j'ai été élevée à Lyon et dans toute la région. J'étais très turbulente donc j'étais en pension dans tous les pensionnats de la région Rhône-Alpes: Grenoble, Voiron, la côte Saint-André… J'adore la montagne, fatalement, mais j'habite Montmartre depuis très très longtemps et je suis montmartroise de coeur, d'âme et d'esprit.
Philippe Chauveau:
Il y a eu la danse quand vous étiez plus petite, après vous avez été mannequin, actrice, aujourd'hui scénariste. Vous aimez bien finalement cet univers artistique?
Valérie Bonnier:
Je dois aimer l'aventure, le risque, la liberté. D'ailleurs, nous sommes à Montmartre, c'est la Commune libre de Montmartre, avec un musée, un président de la république. Je crois que cette liberté m'a toujours été chère parce que je suis assez indisciplinée et je dois aimer le risque dans la vie ou peut être ai-je peur de m'ennuyer, je ne sais pas.
Philippe Chauveau:
Le métier de comédienne est arrivé comment dans votre vie?
Valérie Bonnier:
C'est un peu particulier. Quand je suis arrivée à Paris, j'ai rencontré Jean-Laurent Cochet. J'ai suivi ses cours, ce qui m'a beaucoup appris pour écrire car il disséquait extrêmement bien les pièces de théâtre classiques et contemporaines. Donc j'ai un peu joué la comédie. Et grâce aussi à Jacques Roussin, que j'ai rencontré à la fin de sa vie, j'étais très jeune. Il m'a dit: « Pour être un bon auteur de théâtre, une bonne dialoguiste, il faut avoir soi-même joué la comédie ».
Philippe Chauveau:
Il y a eu l'écriture de scénario pour la radio, pour la télévision, pour le cinéma ; collaboration avec Lelouch, vous avez écrit pour des épisodes de « Maigret ». Plus récemment il y a eu « Terre Indigo » aussi. Comment travaille t'on un scénario? C'est complètement différent de l'écriture d'un roman?
Valérie Bonnier :
C'est surtout plus technique justement. Il ne faut pas oublier qu'un scénario en fait, c'est une étape de travail, ce n'est pas un film terminé. Alors que le roman, c'est pour ça que je crois que j'ai écrit trois romans en trois ans, c'est une liberté totale.
Philippe Chauveau:
Nous nous étions rencontrés il y a quelques temps déjà sur Web Tv Culture pour le premier tome, c'était Toutes les rousses ne sont pas des sorcières, et aujourd'hui on arrive au troisième Toutes les brunes ne sont pas des tigresses, ça veut dire que l'aventure a bien fonctionné, que les lecteurs, les lectrices sont au rendez-vous?
Valérie Bonnier:
Les lectrices ont été sensibles je pense à mon univers un peu d'insolence, elles se sont reconnues ou alors je les ai entrainées dans une sphère où elles avaient l'impression que tout était possible dans la vie. Je crois que c'est ça. Aussi bien des femmes plus âgées que des femmes plus jeunes.
Philippe Chauveau:
Un critique a dit que vos livres étaient un bon compromis entre L'accro du Shopping de Sophie Kinsella et Le Diable s'habille en Prada. Flatteur ou, au contraire, réducteur?
Valérie Bonnier:
Je vais être extrêmement prétentieuse, c'est du Valérie Bonnier!
Philippe Chauveau :
Est ce que vous êtes satisfaite? Vous avez réussi à franchir ce cap de l'écriture?
Valérie Bonnier :
Oui ça m'a fait plaisir de me prendre en charge, d'être totalement responsable de ce que j'écrivais. Et puis, je fais beaucoup de salons littéraires ; je suis invitée, ça me fait très plaisir parce que c'est une chose que je n'avais jamais vécue. Je rencontre d'une manière très intime des lectrices qui me suivent depuis le premier titre. Parfois elles sont beaucoup plus âgées que moi, parfois très jeunes. Je me sens investie d'une sorte de responsabilité. Ce rapport intime avec les lectrices, qui me font des confidences, qui m'envoient des mails, c'est irremplaçable, c'est extrêmement humain.
Philippe Chauveau :
Est ce que l'écriture rend heureux?
Valérie Bonnier :
Je ne pourrais pas me passer de l'écriture, c'est certain.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Valérie Bonnier. Ce nouveau roman qui vient clore la trilogie, Toutes les brunes ne sont pas des tigresses, c'est aux éditions du Rocher.
Valérie Bonnier
Toutes les brunes ne sont pas des tigresses
Le livre 4'21Valérie Bonnier, nous sommes ensemble ic,i au musée Montmartre, pour le troisième tome de votre trilogie. Alors, il y avait eu Toutes les rousses ne sont pas des sorcières , où nous avions fait connaissance avec Clarisse, ensuite Toutes les blondes ne sont pas des anges et là c'était Sidonie. Et puis aujourd'hui toujours aux éditions du Rocher, Toutes les brunes ne sont pas des tigresses, et on découvre un personnage fantasque, libre et indépendant, c'est Graziella. Comment est-il né ce personnage de Graziella?
Valérie Bonnier :
C'est une insoumise qui n'aime pas obéir. Ensuite j'ai toujours été passionnée par la danse. J'ai pratiqué la danse quand j'étais enfant et plus tard assidument. Montmartre, qui me semblait être très approprié à la liberté. Et il y a une quatrième raison que j'oublie, qui est sans doute la plus importante: c'est une brésilienne. Or, je suis d'origine brésilienne par ma mère. Je pense que j'ai en moi ce goût effréné de la liberté, de la danse et les brésiliennes expriment beaucoup de sentiments, de sensations avec leur corps. C'est une femme qui, en même temps, va devoir essayer de faire un choix en se posant des questions, en se disant: « Si je me prive un peu de ma liberté qu'est ce que je vais perdre? Vais-je gagner quelque chose? Est-ce que je ne vais pas me perdre moi-même? ».
Philippe Chauveau :
Difficile de résumer votre livre parce qu'il y a un rebondissement à chaque page. C'est un livre dans lequel on rit beaucoup, c'est un livre aussi très touchant parfois parce qu'il y a des fêlures, des déchirures, des blessures dans chacun des personnages.
Valérie Bonnier:
Oui oui. On ne peut pas écrire des choses totalement superficielles de toute façon. Et puis ce thème de l'insoumission, de la difficulté d'obéir, de se plier à des lois, à des règles, à des codes... Ce thème là m'est extrêmement cher ; j'ai toujours eu beaucoup de mal à le faire. Il faut faire des compromissions dans la vie. Or, mon personnage a du mal parce qu'elle arrive du Brésil. Elle se retrouve dans un univers totalement étranger, inconnu, avec des règles très particulières. Donc, ce n'est pas un parcours initiatique, malgré tout ce qu'elle va tenter de faire, parce qu'elle va tenter de faire beaucoup de choses, même parfois contre son gré ; elle fuit beaucoup, elle revient, elle est assez fantasque. Mais en même temps, la fin va être extrêmement logique, on va voir que ce choix va lui correspondre totalement à travers tout ce qu'elle aura vécu, à travers l'histoire d'amour très fougueuse, à travers la difficulté du corps, de danser, la souffrance physique que procure la danse et puis à travers cette relation avec Dorine, ce personnage extrêmement mystérieux.
Philippe Chauveau :
Mais les hommes dans tout ça? Parce que Graziella, lorsqu'on la croise ou si on la croisait, ce n'est quand même pas quelqu'un de facile.
Valérie Bonnier :
Oui, elle n'est pas facile, elle est brésilienne, elle est brune. Ce n'est pas réducteur.
Philippe Chauveau :
Les deux autres n'étaient pas faciles non plus, Clarisse et Sidonie.
Valérie Bonnier:
Non. Clarisse était une insolente, Sidonie, une impertinente, ça n'est pas la même chose. Et Graziella, c'est totalement une femme totalement désinhibée mais en même temps extrêmement fragile.
Philippe Chauveau :
La fin est ouverte dans ce livre.
Valérie Bonnier :
Peut-être que je vais tracer un chemin dans cette fin ouverte. J'ai envie de rencontrer un homme. Un homme dont rêve toutes les femmes. Je ne dis pas le prince charmant, parce qu'il est mièvre, je le déteste le prince charmant! Mais peut être un homme idéal, un homme complet au même titre que mes héroïne. Je ne sais pas du tout si je vais y parvenir mais je vais essayer.
Philippe Chauveau:
Merci Valérie Bonnier, on va vous laisser écrire pour nous conter les aventures de ce prochain héros. Et en attendant on va retrouver avec plaisir nos trois héroïnes Sidonie, Clarisse et Graziella. Je rappelle le troisième tome de votre trilogie, c'est aux éditions du Rocher, Toutes les brunes ne sont pas des tigresses. Et puis merci aussi au musée Montmartre de nous avoir accueillis.
Valérie Bonnier, nous sommes ensemble ic,i au musée Montmartre, pour le troisième tome de votre trilogie. Alors, il y avait eu Toutes les rousses ne sont pas des sorcières , où nous avions fait connaissance avec Clarisse, ensuite Toutes les blondes ne sont pas des anges et là c'était Sidonie. Et puis aujourd'hui toujours aux éditions du Rocher, Toutes les brunes ne sont pas des tigresses, et on découvre un personnage fantasque, libre et indépendant, c'est Graziella. Comment est-il né ce personnage de Graziella?
Valérie Bonnier :
C'est une insoumise qui n'aime pas obéir. Ensuite j'ai toujours été passionnée par la danse. J'ai pratiqué la danse quand j'étais enfant et plus tard assidument. Montmartre, qui me semblait être très approprié à la liberté. Et il y a une quatrième raison que j'oublie, qui est sans doute la plus importante: c'est une brésilienne. Or, je suis d'origine brésilienne par ma mère. Je pense que j'ai en moi ce goût effréné de la liberté, de la danse et les brésiliennes expriment beaucoup de sentiments, de sensations avec leur corps. C'est une femme qui, en même temps, va devoir essayer de faire un choix en se posant des questions, en se disant: « Si je me prive un peu de ma liberté qu'est ce que je vais perdre? Vais-je gagner quelque chose? Est-ce que je ne vais pas me perdre moi-même? ».
Philippe Chauveau :
Difficile de résumer votre livre parce qu'il y a un rebondissement à chaque page. C'est un livre dans lequel on rit beaucoup, c'est un livre aussi très touchant parfois parce qu'il y a des fêlures, des déchirures, des blessures dans chacun des personnages.
Valérie Bonnier:
Oui oui. On ne peut pas écrire des choses totalement superficielles de toute façon. Et puis ce thème de l'insoumission, de la difficulté d'obéir, de se plier à des lois, à des règles, à des codes... Ce thème là m'est extrêmement cher ; j'ai toujours eu beaucoup de mal à le faire. Il faut faire des compromissions dans la vie. Or, mon personnage a du mal parce qu'elle arrive du Brésil. Elle se retrouve dans un univers totalement étranger, inconnu, avec des règles très particulières. Donc, ce n'est pas un parcours initiatique, malgré tout ce qu'elle va tenter de faire, parce qu'elle va tenter de faire beaucoup de choses, même parfois contre son gré ; elle fuit beaucoup, elle revient, elle est assez fantasque. Mais en même temps, la fin va être extrêmement logique, on va voir que ce choix va lui correspondre totalement à travers tout ce qu'elle aura vécu, à travers l'histoire d'amour très fougueuse, à travers la difficulté du corps, de danser, la souffrance physique que procure la danse et puis à travers cette relation avec Dorine, ce personnage extrêmement mystérieux.
Philippe Chauveau :
Mais les hommes dans tout ça? Parce que Graziella, lorsqu'on la croise ou si on la croisait, ce n'est quand même pas quelqu'un de facile.
Valérie Bonnier :
Oui, elle n'est pas facile, elle est brésilienne, elle est brune. Ce n'est pas réducteur.
Philippe Chauveau :
Les deux autres n'étaient pas faciles non plus, Clarisse et Sidonie.
Valérie Bonnier:
Non. Clarisse était une insolente, Sidonie, une impertinente, ça n'est pas la même chose. Et Graziella, c'est totalement une femme totalement désinhibée mais en même temps extrêmement fragile.
Philippe Chauveau :
La fin est ouverte dans ce livre.
Valérie Bonnier :
Peut-être que je vais tracer un chemin dans cette fin ouverte. J'ai envie de rencontrer un homme. Un homme dont rêve toutes les femmes. Je ne dis pas le prince charmant, parce qu'il est mièvre, je le déteste le prince charmant! Mais peut être un homme idéal, un homme complet au même titre que mes héroïne. Je ne sais pas du tout si je vais y parvenir mais je vais essayer.
Philippe Chauveau:
Merci Valérie Bonnier, on va vous laisser écrire pour nous conter les aventures de ce prochain héros. Et en attendant on va retrouver avec plaisir nos trois héroïnes Sidonie, Clarisse et Graziella. Je rappelle le troisième tome de votre trilogie, c'est aux éditions du Rocher, Toutes les brunes ne sont pas des tigresses. Et puis merci aussi au musée Montmartre de nous avoir accueillis.
Valérie Bonnier
Toutes les brunes ne sont pas des tigresses
L'avis du libraire 1'12Michel LANORE
La Boîte à Lettres
8, avenue d'Argenteuil
92600 ASNIERES SUR SEINE
Valérie nous présente un livre, je le qualifierais comme étant un récit, est-ce que c'est un conte de fée? En tout cas c'est une histoire sans détour, c'est l'endroit du décor, ce n'est pas l'envers du décor. Ce qui est tout à fait remarquable chez Valérie, c'est que, à chaque fois que l'on veut aller derrière le décor, alors là on découvre un autre aspect de son livre. Alors son écriture, comme je le dis, c'est une écriture extrêmement directe. C'est le sujet verbe complément. Et puis c'est très agréable à lire. Quand on va partir en vacances, on va vouloir effectivement trouver un petit coin pour lire au soleil. C'est un ouvrage tout à fait d'à propos. Et puis ce petit côté coquin que l'on va regarder à chaque détour de page, où là on découvre le voile, on est en train soit de soulever la jupe, soit de soulever ceci, et donc là, on a un petit intérêt à aller un peu plus loin dans l'histoire...
Michel LANORE
La Boîte à Lettres
8, avenue d'Argenteuil
92600 ASNIERES SUR SEINE
Valérie nous présente un livre, je le qualifierais comme étant un récit, est-ce que c'est un conte de fée? En tout cas c'est une histoire sans détour, c'est l'endroit du décor, ce n'est pas l'envers du décor. Ce qui est tout à fait remarquable chez Valérie, c'est que, à chaque fois que l'on veut aller derrière le décor, alors là on découvre un autre aspect de son livre. Alors son écriture, comme je le dis, c'est une écriture extrêmement directe. C'est le sujet verbe complément. Et puis c'est très agréable à lire. Quand on va partir en vacances, on va vouloir effectivement trouver un petit coin pour lire au soleil. C'est un ouvrage tout à fait d'à propos. Et puis ce petit côté coquin que l'on va regarder à chaque détour de page, où là on découvre le voile, on est en train soit de soulever la jupe, soit de soulever ceci, et donc là, on a un petit intérêt à aller un peu plus loin dans l'histoire...